Grand Theft Auto : on a classé les jeux de la saga GTA, du pire au meilleur

JL Techer | 9 août 2022 - MAJ : 09/08/2022 12:29
JL Techer | 9 août 2022 - MAJ : 09/08/2022 12:29

À l'occasion des 25 ans de Grand Theft Auto, on s'est dit qu'il était temps de classer les jeux de la saga, du pire au meilleur. 

De jeu en vue du dessus qui s'est attiré les foudres de la bien-pensance pour un propos impertinent, au colosse immanquable de l'industrie du jeu vidéo, la série Grand Theft Auto, ou GTA pour les intimes, fait partie du club fermé des sagas incontournables du médium. Connue et appréciée aussi bien par les néophytes que par les hardcore gamers, les jeux de la série GTA ont contribué à donner ses lettres de noblesse au genre du bac à sable et des jeux vidéo en monde ouvert.

Si GTA est depuis sa création indissociable d'une image violente qui lui a valu de tremper dans de nombreuses polémiques, la série de jeux est bien plus qu'un simple défouloir cathartique ou un produit décérébré célébrant la violence. La saga puise ses sources d'inspirations dans le grand cinéma d'action américain, tout autant que dans les films de mafia des années 70 et 80. Le public ne s'y est pas trompé et à ce jour la série GTA compte pas moins de 350 millions d'exemplaires vendus à travers le monde, tous jeux et supports confondus.

 

Grand Theft Auto V : photoComment GTA a braqué l'industrie du jeu vidéo

 

Créée d'abord par David Jones (Lemmings), avant d'atterrir dans la besace de Dan et Sam Houser, la série affiche au compteur un peu plus d'une dizaine de titres sortis sur cinq générations de consoles. En un quart de siècle, l'institution Grand Theft Auto a redéfini l'open-world, la notion de narration environnementale, et a contribué à brouiller la frontière entre cinéma et jeu vidéo. La preuve en est la flopée de stars hollywoodiennes qui ont participé au doublage de certains épisodes de Burt Reynolds à Samuel L. Jackson en passant par Ray LiottaDanny Trejo et Peter Fonda.

Alors que la série fêtera cette année ses 25 ans en octobre 2022, et pour faire oublier la catastrophe industrielle Grand Theft Auto : The Trilogy - The Definitive Edition, on s'est dit qu'il était grand temps de jouer les flics infiltrés dans la mafia, et de se livrer à une mission (presque) impossible : classer les jeux de la saga Grand Theft Auto, du pire au meilleur.

 

Grand Theft Auto V : photoLe public prêt à canarder la rédaction d'Ecran Large suite à ce top

 

13 - Grand Theft Auto : London 1969 (1999)

C'est lequel déjà ? Après le succès surprise de Grand Theft Auto premier du nom, DMA Design, les développeurs anglais derrière la franchise, se sont lancés dans la création d'une extension sous la forme d'un pack de missions supplémentaires. En résulte ce Grand Theft Auto : London 1969 dans lequel il est possible d'incarner un héros parmi quatre disponibles, afin de se livrer aux pires bassesses dans les rues de Londres à la fin des années 60. 

Pour le reste, le principe reste le même que pour Grand Theft Auto, avec une succession de missions à accomplir dans l'ordre afin de passer à la suivante, faire le meilleur score possible et mettre à sac la ville terrain de jeu qui s'offre aux joueurs. 

 

Grand Theft Auto : London 1969 : photoVol de voitures et cadavres sur la route, pas de doute c'est GTA

 

Pourquoi on s'en serait bien passé ? Sorti sur PC et PS1 en 1999, GTA London 1969 n'a d'intérêt que d'offrir un nouveau terrain de jeu par rapport à GTA 1. Le titre reprend en l'état le moteur de jeu et le gameplay de son aîné, en se contentant de déplacer l'action dans les sixties d'un Londres fantasmé. Si le changement d'ambiance a permis aux créateurs de se livrer à quelques clins d'oeil à la pop culture british, avec des monuments anglais comme Big Ben ou le Stade de Wembley, et quelques voitures typiques telles que des Mini et des Jaguar.

Mais à part ça, au rayon des nouveautés, c'était le calme (trop) plat. Les mécaniques de jeu sont strictement les mêmes que celles de GTA 1, et même si certains bugs ont été corrigés, la conduite restait déroutante, avec des zooms intempestifs sur les voitures, ce qui cachait la route. Quant au scénario, comme pour Grand Theft Auto premier du nom, les archéologues du jeu vidéo le cherchent encore.

Cette extension sera suivie d'une seconde appelée GTA London 1961, qui n'aura eu de mérite que d'ajouter un mode multijoueur assez bancal. Deux titres plus que dispensables qui auront provoqué la grogne des joueurs, car il fallait impérativement posséder GTA 1 pour en profiter. 

 

Grand Theft Auto : London 1969 : photoOn s'y croirait presque

 

12 - Grand Theft auto 2  (1999)

C'est lequel déjà ? Dans la ville imaginaire de Anywhere City aux États-Unis, les gangs se livrent à une guerre sans merci. Afin de venir à bout d'un scénario purement prétexte, il incombera au joueur de répandre le chaos au travers des trois zones de la ville : le centre-ville, les quartiers résidentiels et la zone industrielle. Chacune de ces zones est à la merci d'un gang bien précis, pour lesquels le héros devra accomplir moult sales boulots afin de gagner un maximum d'argent. 

Grand Theft Auto 2 offrait un large terrain de jeu dont le seul but était de permettre aux gamers d'expérimenter sans se retrouver bridés par un quelconque scénario, puisque le seul et unique but était d'accumuler une certaine somme d'argent pour pouvoir voir les crédits de fins. 

 

Grand Theft Auto 2 : photoLes flics étaient plutôt coriaces 

 

Pourquoi il aurait dû réinventer la poudre (et en fait non) ? Deux ans après les polémiques et scandales provoqués par GTA 1, et après les dispensables GTA London 1969 et 1961, les frères Sam et Dan Houser remettent le couvert avec Grand Theft Auto 2. Une suite qui débarque fin 1999, et pour laquelle les fans du premier opus espéraient que DMA Design améliore sa formule gagnante.

Malgré des graphismes revus légèrement à la hausse, avec des décors modélisés en 3D pour des personnages en 2D, le titre peine à convaincre. La vue du dessus du premier opus est toujours là, avec les problèmes de gestion de l'espace qui en découlent, et un scénario toujours aussi anecdotique.  Cela n'a pas empêché le soft de séduire un public toujours plus large, en particulier grâce à la liberté d'action offerte en jeu

À noter qu'à sa sortie, le jeu était lourdement censuré, avec des dialogues expurgés, et l'impossibilité de tuer des policiers. Mais les sympathiques revendeurs de jeux vidéo de l'époque et les magazines spécialisés ne se sont pas fait prier pour divulguer le code permettant de faire sauter le système de censure. Le titre connaîtra aussi un portage plus qu'opportuniste sur Game Boy Color dont les qualités ludiques sont proches du néant.

 

Grand Theft Auto 2 : photoFoncer dans le tas ou pas, là est la question

 

11 - Grand Theft Auto Advance (2004)

C'est lequel déjà ? Direction Liberty City, où Mike, petite frappe de la pègre locale, songe à quitter son poste dans la mafia. Mais un certain Vinnie s'empressera de le trahir et de tuer son meilleur ami. Mike va donc devoir mener sa vengeance à bien, en volant des voitures, participant à des casses et en gagnant un maximum d'argent pour s'acheter un maximum d'armement, et provoquer un maximum de chaos en ville.

Pour le reste, Grand Theft Auto Advance fait ce que GTA sait faire de mieux : offrir une ville ouverte, où le héros peut vadrouiller librement, en tâchant d'échapper à la police, tout en accomplissant le plus de missions possible. 

 

Grand Theft Auto Advance : photoOn reconnaît bien Chinatown (c'est faux)

 

Pourquoi il regarde trop en arrière ? Développé par Digital Eclipse, pour le compte de Rockstar Games, Grand Theft Auto Advance devait au départ être l'adaptation de GTA III sur Game Boy Advance. Limitations techniques de la machine obligent, l'idée de réaliser un jeu en 3D afin de ramener l'ambiance et le feeling de GTA 3 a dû être rapidement abandonnée. Le choix a donc été fait de reprendre la bonne vieille formule de la vue top-down et des mécaniques de jeux de GTA 1 et 2pas vraiment pour le meilleur, et surtout pour le pire.

Le studio Digital Eclipse n'a pas démérité, en réussissant à restituer à merveille le feeling de GTA 1 et 2, mais a ramené par la même occasion tous les défauts des premiers GTA : une jouabilité bancale, et une conduite presque ingérable. Notons toutefois un bel effort mené sur le front de l'ambiance sonore, avec des thèmes musicaux tout droit venus de GTA 3, mais une fois encore, la limite du hardware n'a pas permis de faire de miracle, résultant en une bouillie inaudible. Un épisode oubliable.

 

Grand Theft Auto Advance : photoComme un air de déjà vu

 

10 - Grand Theft Auto (1997)

C'est lequel déjà ? Après avoir choisi son personnage parmi les six proposés au départ, le joueur de Grand Theft Auto incarne une petite frappe de la mafia, prêt à tout pour grimper les échelons et surtout devenir le plus riche possible. L'action se déroule successivement dans trois villes que sont Liberty City, Vice City et San Andreas.

Le joueur peut être guidé par un système de missions dont la difficulté s'accroît progressivement, ou laisser libre cours à ses envies de destruction en arpentant ces trois zones en toute liberté.

 

Grand Theft Auto : photoFaire du trafic de drogue entre deux carjacking, la routine

 

Pourquoi c'est lui qui a tout inventé ? Langage fleuri, violence à outrance, liberté de mouvement, tous les ingrédients des futurs GTA sont déjà là. Pour un jeu sorti en 1997, GTA a marqué les esprits par son aspect bac à sable, lui assurant une rejouabilité quasi infinie. GTA 1 a été aussi le jeu de toutes les polémiques, de nombreuses associations s'étant dressées contre le titre, l'accusant de faire l'apologie de la violence, et de dévergonder la jeunesse.

Au-delà des polémiques, GTA 1 est surtout une œuvre qui surprend par sa proposition très en avance sur son temps, avec un propos très adulte, et surtout une grande permissivité. Le titre n'est pas exempt de défaut, en particulier au niveau de sa caméra un peu trop volubile pour être honnête, et une navigation difficile en ville. De plus, le mapping de boutons était étrange, obligeant à un temps d'adaptation assez long. Mais près de 25 ans après sa sortie, il reste assez jouissif, comme a pu l'être un Carmageddon, sorti la même année.

 

Grand Theft Auto : photoUn langage qu'il est pas joli joli

 

9 - Grand Theft Auto : Liberty city stories (2005)

C'est lequel déjà ? Grand Theft Auto : Liberty City Stories (GTA LCS) est en un épisode prequel à Grand Theft Auto III. Liberty City Stories relate l'ascension de Antonio "Toni" Cipriani, futur big boss de GTA 3, alors qu'il arrive à Liberty City en n'étant rien ni personne, après un exil de quatre ans suite à l'assassinat d'une huile de la mafia qui a mal tourné.

De retour à Liberty City, Toni retrouve son ancien boss Salvatore Leone, qui l'enjoint à aller se mettre au service de Vincenzo "Lucky" Cilli, un gangster acariâtre qui prend rapidement Toni en grippe. Après toute une flopée de trahison et de magouilles en tout genre, Toni et Salvatore déjouent un complot destiné à faire plonger leur clan. Salvatore s'en sort avec les honneurs, et Toni devient un des cadres de la mafia.

 

Grand Theft Auto : Liberty City Stories : photoFallait pas l'énerver

 

Pourquoi il est sympa, mais sans plus ? Premier épisode de la saga GTA développé pour la PSP, à sa sortie en 2005, Liberty City Stories a été l'un des fers de lance de la portable de Sony. Et pour cause : le titre réalise l'exploit de faire tourner un GTA 3D sur une console portable, en offrant un monde ouvert assez beau graphiquement.

Alors que le public s'attendait à une reprise en l'état de la carte de GTA 3, Rockstar a surpris son monde, en livrant une carte largement modifiée. Prequel oblige, certains bâtiments de GTA 3 ne sont pas construits, des moyens de transport différents existent pour relier une île à l'autre (le ferry entre autres), et le studio a même ajouté la possibilité de sillonner la carte à moto.

Cependant, LCS est un épisode en demi-teinte. Conçu après GTA : San Andreas, GTA LCS souffre de la comparaison avec son brillant prédécesseur. Tout d'abord du point de vue du scénario, car LCS joue la facilité, avec une histoire posée sur des rails, où se succèdent les personnages tous plus clichés les uns que les autres. Après GTA 3 et San Andreas, le public attendait plus de Rockstar.

 

Grand Theft Auto : Liberty City Stories : photoC'est comme San Andreas, mais en moins cool

 

8 - Grand Theft Auto : Vice City Stories (2006)

C'est lequel déjà ? Sur le modèle de Liberty City StoriesGrand Theft Auto : Vice City Stories est un épisode donnant la vedette à un personnage de GTA Vice City. Ici, il s'agit de Victor "Vic" Vance, caporal de l'armée américaine stationné à Vice City, fraîchement renvoyée des rangs de l'armée après avoir trempé dans un trafic de drogue organisé par l'un de ses subalternes, Jerry Martinez.

Pour subvenir aux besoins de sa mère et de l'un de ses frères malade, Vic tombe dans le deal et les petits larcins, jusqu'à avoir un pied dans la mafia. Impliqué dans une guerre des gangs avec son frère Lance Vance, un personnage important de GTA : Vice City, il finit par éliminer les plus gros narcotrafiquants de Vice City, dont faisait partie Jerry Martinez, son ancien collègue militaire, et s'associe à son frère Lance Vance.

 

Grand Theft Auto : Vice City Stories : photoEn voilà un qui a pris l'expression "faire la roue" littéralement

 

Pourquoi il a un goût d'inachevé ? Après l'expérience Liberty City Stories, Rockstar a remis le couvert en 2006 avec GTA Vice City Stories (GTA VCS). La recette est restée la même que pour GTA LCS : offrir aux joueurs une exploration de Vice City en mode prequel. Une fois encore, le jeu a été dédié à la PSP de Sony, et impressionne techniquement, les capacités de la machine étant particulièrement bien exploitées.

Malgré un monde ouvert un peu vide et manquant de vie, la sauce prend mieux que pour GTA LCS. L'ambiance folle de la Floride des années 80 est particulièrement bien rendue, tant dans son esthétique que dans la bande-son excellente de ce GTA Vice City Stories. Mais ce sont surtout un scénario solide et un héros très charismatique qui constituent le sel de cet épisode portable.

L'histoire de Vic Vance est touchante, le héros ayant embrassé la voie du crime par la force des choses, au départ uniquement motivé par l'idée de devoir subvenir aux besoins de sa famille. Un personnage presque coincé entre son sens moral et les froides nécessités de la dure réalité financière de son monde, pris entre le marteau et l'enclume. Une des grandes figures méconnues de GTA assurément.

 

Grand Theft Auto : Vice City Stories : photoPhil Cassidy, dans tous les mauvais coups

 

7 - Grand theft Auto : chinatown wars (2009)

C'est lequel déjà ? Bien que se déroulant à Liberty City, Grand Theft Auto : Chinatown Wars se passe principalement dans les quartiers chinois de la ville, comme son nom l'indique. Huang Lee, le héros malheureux de cet opus, voit son père, chef d'une Triade, se faire assassiner dans un temple de Hong-kong.

Il émigre donc à Liberty City, où il doit offrir une épée sacrée à son oncle Wu Lee afin que celui-ci puisse devenir officiellement le chef de la Triade de la ville. Pas de bol, il se fait agresser et voler l'épée. Considéré comme mort, il mène l'enquête pour retrouver l'artefact et élucider le meurtre de son père. De complot en trahison, il parvient à remonter la piste d'une taupe qui vend les secrets des Triades aux forces de police.

Après moult rebondissements, Huang Lee finit par démasquer la taupe, qui était le chef d'une bande rivale, et découvre que le commanditaire du meurtre de son propre père n'est autre que son oncle, Wu Lee. Après un règlement de compte qui se termine dans un bain de sang, Huang Lee est le seul survivant du clan Lee.

 

Grand Theft Auto : Chinatown Wars : photoUne DA qui n'avait pas fait que des heureux

 

Pourquoi il est l'un des plus sous-estimés ? Sur le papier, rien ne semblait désigner GTA Chinatown Wars comme un pari gagnant. La direction artistique tout en cel-shading n'avait pas fait l'unanimité lors de la présentation du titre par Nintendo lors de l'E3 de 2008. Le retour d'une vue du dessus en mode top-down à la GTA 1 a fait craindre au public le pire en matière de jouabilité. 

Mais il suffit de prendre GTA CW en main pour se rendre compte que toutes ces craintes étaient infondées. Le titre est beau, parfaitement jouable, le second écran de la DS est bien exploité pour des mini-jeux, et l'ambiance très impertinente et violente de la saga est bel et bien là, malgré le label Nintendo. Le scénario dramatique à souhait, aux faux accents de Hamlet à la sauce Triade, est sans doute l'un des plus prenants de la série. 

Malgré des qualités évidentes, Chinatown Wars n'a pas rencontré le succès mérité. Un échec dû à un double facteur : tout d'abord l'essor du piratage sur la Nintendo DS, qui a plombé l'exploitation commerciale du soft, puis l'incompatibilité des publics entre les fidèles de la saga GTA, plutôt matures, et le public de Nintendo, dont le cœur de cible reste les jeunes joueurs. 

 

Grand Theft Auto : Chinatown Wars : photoApprendre à démarrer des voitures avec un tournevis-stylet grâce à Nintendo

 

6 - grand theft auto Online (2013)

C'est lequel déjà ? Fraîchement débarqué à Los Santos, le terrain de jeu de GTA V, l'avatar du joueur, homme ou femme au choix, de Grand Theft Auto Online se voit plongé la tête la première dans les affaires de la mafia locale. Au fil du temps, des missions toujours plus risquées, et donc toujours plus lucratives lui sont confiées, de sorte à lui permettre de faire son trou au sein de la pègre.

Lancé en 2013, GTA Online s'est enrichi de près d'une dizaine d'arcs narratifs au fil de mises à jour successives, permettant chaque fois au héros d'étendre un peu plus son empire du crime sur la ville. Comme tout bon MMORPG, les missions proposées au fil du jeu sont jouables à plusieurs, et permettent aux joueurs de collaborer pour mieux faire régner le désordre sur Los Santos.

 

Grand Theft Auto Online : photoLes Experts : Los Santos

 

Pourquoi c'est le GTA le plus fou ? Comment ce qui a été au départ pensé comme un simple add-on a-t-il pu se retrouver dans ce top ? Lancé à peine un mois après l'arrivée sur le marché de GTA V, Grand Theft Auto Online a immédiatement séduit les fans de la saga, et également les amateurs de jeux de rôles en ligne avide de sensations fortes.  

La communauté de GTA Online est sans doute l'une de celle les plus accros au roleplay, c'est-à-dire que chaque joueur interprète son personnage avec la plus grande sincérité et véracité possible, ce qui ne fait que renforcer encore plus l'immersion en jeu. Un pur bonheur pour les fans de la saga, et pour celles et ceux qui ont envie de troquer leur bouclier et armure rutilante de guerrier-mage niveau 88 contre un look de gangster. 

Malgré une liberté d'action qui confine à l'absurde tant chacun peut faire tout et n'importe quoi, et une durée de vie illimitée, le titre est loin d'être parfait. Son système de progression basé sur de longues phases de grinding peut se montrer frustrant, en particulier pour les nouveaux joueurs. Et GTA Online a la fâcheuse tendance à pousser les joueurs à mettre la main à la poche pour profiter au mieux de l'expérience. 

 

Grand Theft Auto Online : photoEt il y a même une extension avec Dr Dre et Jimmy Lovine

 

5 - Grand Theft auto III (2001)

C'est lequel déjà ? Grand Theft Auto 3 met le joueur dans la peau de Claude Speed, un héros muet (et détenteur du sobriquet le plus ridicule de l'histoire du jeu vidéo). Après avoir été doublé par sa petite amie et complice Catalina lors d'un braquage qui a mal tourné à Liberty City, ville inspirée de New York. Claude est arrêté par la police et transféré à la prison de l'État. Le fourgon de transfert est victime d'une attaque d'un Cartel colombien, venu libérer une de leurs ouailles. 

Claude est donc de nouveau libre, et compte bien mener à bien sa vendetta personnelle. Au passage, il rencontrera et se mettra à dos la plupart des gangs de la ville, des Yakuza de Staunton Island aux gangs de Los Diablos, en passant par les Yardies, des narcotrafiquants jamaïcains. Au prix de multiples collaborations et actes de bassesses, Claude finit par retrouver Catalina, et l'a fait sauter dans une explosion d'hélicoptère mémorable.

Dans un final digne des meilleurs films de mafia, Claude fait face à Maria, l'épouse du parrain Salvatore Leone que Claude a assassiné, la caméra fixe le ciel, un coup de feu retentit, laissant la question en suspens : qui de Maria ou de Claude est mort ? 

 

Grand Theft Auto 3 : photoTrop de charisme pour ce tas de polygones

 

Pourquoi il a visé un peu trop haut ? Premier jeu de la série Grand Theft Auto à franchir le cap de la 3D, GTA III a contribué à redéfinir le genre du jeu en monde ouvert et du monde bac à sable. Rockstar passe de la 2D vue du dessus à une vue à la troisième personne, idéale pour une exploration libre de la ville de Liberty City. La plus grande force de ce troisième opus est d'ailleurs d'avoir fait de la ville un personnage à part entière, une entité omniprésente qui révèle ses secrets à qui l'explore de fond en comble. 

Les éléments qui feront le sel de la saga des GTA 3D sont déjà là : les stations de radio qui fournissent une ambiance sonore et une crédibilité folle à ce contexte urbain, les vols de voitures à la chaîne, les fusillades provoquant l'arrivée de la police tout gyrophares dehors... Et surtout ce sentiment d'immensité qui submerge le joueur la première fois qu'il prend le volant d'un véhicule et que le jeu lui susurre : "Fais ce que tu voudras". 

Le contrecoup de cette immense liberté : l'histoire se raconte par bride, et se trouve trop morcelée pour être vraiment intéressante. L'équilibre entre scénario et open world est une chose fragile, que Rockstar n'avait pas encore maîtrisée. Si GTA 3 reste un excellent jeu, il accuse son âge, et surtout souffre de la comparaison avec ses successeurs. 

 

Grand Theft Auto 3 : photoMini map, compteur d'étoiles, compte en banque, les marqueurs de l'identité GTA sont là

 

4 - Grand theft auto : vice city (2002)

C'est lequel déjà ? Héros de Grand Theft Auto : Vice City, Thomas "Tommy" Vercetti, ancien homme de main de la famille Forelli, sort tout juste de quinze années de prison. Craignant le retour de Tommy à Liberty City, son ancien boss l'envoie à Vice City, avec pour responsabilité de développer le trafic de drogue dans cette région.

Lors de son premier deal à Vice City, Tommy se fait doubler, assiste à l'assassinat de Victor Vance (le héros de Vice City Stories) et doit retrouver la drogue, et l'argent du deal au plus vite pour le compte des Forelli. Rapidement, Tommy s'allie à Lance Vance, le frère de Victor, et prend la tête d'un cartel local. Étendant peu à peu son pouvoir sur la ville, il se fait de plus en plus d'ennemis, et s'attire les foudres de son ancien boss, Sonny. 

Celui-ci s'avère être le responsable de la tentative d'assassinat sur Tommy du début de jeu. Après un beau paquet de manigances, Sonny débarque à Vice City pour un ultime règlement de comptes. Après une fusillade inoubliable dans le manoir Vercetti, hommage appuyé au final de Scarface, dont Tommy sort victorieux, celui-ci règne désormais en maître absolu sur la pègre de Vice City. 

 

Grand Theft Auto : Vice City : photoTu la vois ma grosse référence ? 

 

Pourquoi il reste indémodable ? En faisant le choix d'offrir une aventure dans une ville largement inspirée de Miami, et en transposant l'action dans les années 80, Rockstar a assuré un dépaysement total à ses joueurs. L'ambiance Miami Vice est omniprésente, avec ce héros naviguant entre la Jet Set floridienne nimbée de néons et les pires ordures du monde du crime. 

Pour GTA Vice City, Rockstar semble s'être dit : "Prenons GTA 3, et poussons tout à fond". Plus de missions, plus d'activités secondaires, plus de radios, plus de tout. Le principal ajout, et non des moindres, est celui d'une voix pour le héros, doublé avec brio par Ray Liotta. Il est secondé par un casting de luxe : Danny Trejo (Umberto Robina), Burt Reynolds (Avery Carrington) et Dennis Hopper (le réalisateur de porno Steve Scott). 

Une fois encore, l'immensité de la ville de Vice City vient jouer contre l'intérêt du scénario, pourtant passionnant de bout en bout. Le jeu se rattrape dans sa dernière ligne droite, incroyablement épique, accessible uniquement après avoir fait un certain nombre de missions. Pour un titre PS2 sorti en 2002, GTA Vice City impressionne toujours autant, et impossible de ne pas mentionner sa BO jouissive, une capsule temporelle venue tout droit des 80's. 

 

Grand Theft Auto : Vice City : photoDes néons certifiés 80's

 

3 - Grand theft auto : san andreas (2004)

C'est lequel déjà ? Carl CJ Johnson est le genre de type auquel il ne vaut mieux pas se frotter. Quand, au début de Grand Theft Auto : San Andreas, alors qu'il est expatrié à Liberty City, ce dernier apprend que sa mère a été assassinée et que son ancien gang, les Grove Street Families, n'est plus que l'ombre de ce qu'il était. CJ décide de prendre les choses en main et de revenir à San Andreas. Mais à peine a-t-il franchi la frontière aérienne de la ville, qu'il se retrouve arrêté par le C.R.A.S.H., la police antigang, et forcé de travailler pour cette unité en sous-marin

Rapidement après cela, la ville tombe aux mains de deux gangs rivaux : les Ballas et les Vagos. S'en suit une longue lutte pour que les Grove Street Families regagnent en crédibilité, au cours de laquelle CJ se retrouve confronté aux Triades et aux autres pègres de la côte ouest. Suite à une longue enquête, CJ découvre que si la ville est à feu et à sang, c'est à cause de Big Smoke, un ancien ami qui a trahi son gang afin d'obtenir richesse et pouvoir, lui-même étant lié au C.R.A.S.H.. Tout cela se finira dans un bain de sang, avant que CJ puisse enfin faire régner la loi de son gang. 

 

Grand Theft Auto : San Andreas : photoPersonnage culte, phrase culte

 

Pourquoi il est le plus badass ?  Avec San Andreas, Rockstar a redéfini le sens du mot "Badass". Carl « CJ » Johnson, est l'archétype du dur à cuire prêt à tout pour protéger sa famille et son gang. Mais il n'en est pas moins un homme au grand cœur, qui place la loyauté envers sa famille et ses amis au-dessus de tout. Contrairement à un Claude Speed ou Tommy Vercetti, il sait faire preuve de compassion et sait négocier quand cela est nécessaire. 

Après les années 80 avec Vice City, San Andreas explore les 90s à San Andreas, avec une ambiance lourde, très inspirée de l'ère post-émeutes de 1992 à Los Angeles. La ville en elle-même se compose d'un ensemble de trois îles, imitant respectivement trois grandes métropoles américaines : Los Santos, copie de Los Angeles, San Fierro, inspirée de San Francisco, et Las Venturas, reflet de Las Vegas. Un terrain de jeu vaste et beaucoup plus varié que pour les précédents opus. 

 

Grand Theft Auto : San Andreas : photoPetite balade en hélico

 

La large possibilité de customisation du héros a fait date dans la saga GTA, et même au-delà de la sphère Rockstar. Le joueur peut personnaliser l'apparence de CJ presque de A à Z, et cela à un impact sur ses relations avec les membres de son gang, et sur ses éventuelles conquêtes. Une feature qui préfigure déjà l'aspect RPG qui sera développé presque 10 ans plus tard dans GTA Online

Si GTA III a marqué l'entrée de la série dans le grand monde de la 3D, San Andreas a été une étape supplémentaire dans la science de l'open world développé par Rockstar Games, et représente une véritable orgie vidéoludique. Malgré une map colossale, qui ne sera surpassée que par GTA V, l'exploration est toujours plaisante. Et une fois encore, son OST est d'une pertinence à toute épreuve. 

Le terrain de jeu est immense, mais l'histoire est savamment écrite, et les missions secondaires apportent enfin du background et du lore à la ville. Sorti en 2004 sur PS2, GTA San Andreas est toujours un bijou, qui continue à surprendre par sa modernité. 

 

Grand Theft Auto :  San Andreas : photoStraight Outta San Andreas

 

2 - Grand Theft Auto IV (2008)

C'est lequel déjà ? Grand Theft Auto IV se confronte sans détour aux chimères du rêve américain. Niko Bellic, ancien vétéran de guerre serbe, vient d'émigrer aux USA, à Liberty City, la tête pleine d'espoirs d'intégration et de nouveau départ. Accueilli par son cousin Roman, le héros glisse peu à peu dans la spirale du crime. Confrontés à la Bratva (la mafia russe), Niko et Roman n'ont d'autres choix que de céder à l'appel du "toujours pire".

Pris dans un engrenage de deal, de vol et de meurtre dont il ne peut pas sortir, Niko se retrouve aux ordres de Dimitri Rascalov, un des chefs de la Bratva, qui s'avérera être prêt à tout pour avoir toujours plus de pouvoir, quitte à trahir ses alliés et amis. Évidemment, Rascalov est en réalité la source de tous les problèmes de Niko depuis son arrivée aux USA. 

Contrairement aux canons de la série jusqu'à présent, Niko a le choix du dénouement : faire un deal avec Pegorino, chef d'une branche de la mafia italienne, ou tuer Dimitir Rascalov. Bien entendu, il s'agit de choisir entre la peste et le choléra, et quel que soit le choix du joueur, tout se termine dans le sang et les larmes. 

 

Grand Theft Auto IV : photoL'American Dream à la sauce Rockstar

 

Pourquoi il est quasi parfait ? Après le jeu de tous les excès GTA San Andreas, Rockstar décide de créer un titre plus ramassé pour GTA IV. Premier jeu de la saga sorti sur les consoles HD PS3 et Xbox 360 en 2008, sa map est moins massive que celle de San Andreas, mais le titre dispose d'un contenu dantesque. La carte est plus que fournie, et le soft offre des centaines d'activités annexes à accomplir en parallèle de la trame principale. 

En matière de scénario, l'histoire de Niko Bellic est l'une des plus captivantes de toute la saga. Niko est un protagoniste complexe, incarnation des espoirs déçus des immigrés qui sont confrontés à la réalité de l'American Dream, à sa face faite de désespoirs, d'échecs et de souffrances. Pour la première fois, les choix du joueur ont un réel impact sur l'histoire, amenant des conséquences dramatiques à la fin shakespearienne de ce GTA 4.

Car si cet opus brille de mille feux, c'est bel et bien pour ses qualités narratives, avec pour la première fois un équilibre parfait entre scénario principal et missions annexes. 

 

Grand Theft Auto IV : photoL'hélicoptère, ce moyen de transport surcoté

 

Une écriture brillante qui se retrouvera dans les deux DLC conçus par Rockstar pour GTA 4The Lost and Damned et The Ballad of Gay Tony, qui ont réussi à donner un nouvel éclairage à la ville de Liberty City. Le premier, avec son ambiance digne de Sons of Anarchy, renforcée par sa bande-son orientée Metal (avec du Bathory, Entombed, Sepultura et même Deicide), met en scène Jonathan "Johnny" Klebitz, un biker à la tête d'un gang de motards : The Lost Motorcycle Club. 

Quant à The Ballad of Gay Tony, il offre une descente dans le monde nocturne de Liberty City, aux côtés de Luis Fernando Lopez. Le DLC traite frontalement des problèmes d'addiction à la drogue, et à la descente aux enfers qui y est liée. Luis Lopez signe également le retour d'un tueur froid et calculateur aux commandes de l'histoire, loin d'un CJ ou de l'American Dream déçu de Niko Bellic. Deux DLC indispensables pour les joueurs.  

 

Grand Theft Auto IV : The Lost and Damned : photoSons of Grand Theft Auto

 

1 - Grand Theft Auto V (2013)

C'est lequel déjà ? Pour Grand Theft Auto V, les joueurs incarnent un trio de personnages : l'ex-braqueur de banque et désormais sous protection de la police Michael De Santa, le criminel Franklin Clinton et le trafiquant d'armes et de drogues Trevor Philip. D'abord obsédé à l'idée de retrouver Michael, qu'il pense être un traître, Trevor le traque dans la ville de Los Santos. 

Les retrouvailles ne vont pas finir en massacre, mais en un accord entre Michael et Trevor. Quant à Franklin, il souhaite avant tout gravir les échelons du crime. Il se trouve lié à Michael suite à une tentative de vol de voiture. Suite à des démêlés avec le FIB (parodie du FBI), Michael, Trevor et Franklin sont forcés de commettre une série de braquages qui se termine par le casse de l'Union Depository, équivalent de Fort Knox.

Le scénario se termine avec un choix cornélien. Franklin doit choisir entre trahir l'un de ses partenaires, et risquer sa vie pour les sauver au cours d'une mission suicide. En cas de mort d'un de ses associés, Franklin coupe les ponts avec celui qui a survécu. Si jamais Franklin les sauve, tout s'achève dans une série de règlements de comptes où le trio se débarrasse du FIB et exécute tous ceux leur ayant barré la route. 

 

Grand Theft Auto V : photoLe repenti, l'ambitieux et le cinglé

 

Pourquoi c'est lui le Parrain du Cartel GTA ? GTA V, c'est Rockstar Games au sommet de son art. Triple dose de héros, triple dose d'orgasme vidéoludique. D'une impertinence absolue, ce cinquième opus principal est sans pitié, et se moque allègrement de tout ce qui constitue la société consumériste américaine. Politiciens véreux, criminels de bas étage, agents de police corrompus... Rockstar tire sur tout ce qui bouge. 

Là où le studio a fait très fort, c'est dans sa capacité à jongler entre trois personnages aux motivations très disparates, le tout avec une intelligence et une fluidité qui confine au grand art. Les joueurs peuvent passer à la volée entre ces trois protagonistes, chacun d'entre eux disposant de capacités spéciales changeant l'appréhension du jeu. 

 

Grand Theft Auto V : photo

 

À l'image de son trio d'anti-héros, GTA V est le Cerbère de la porte de la méthode Rockstar : une entité colossale, presque monstrueuse dans sa démesure, et pourtant parfaitement cohérente. La cité de Los Santos est gigantesque, avec l'une des maps les plus grandes jamais créées pour un jeu vidéo : près de 82 km² (un record battu uniquement par The Witcher 3).

Pourtant, jamais le joueur ne se sent perdu dans cet immense bac à sable. Les équipes de Sam Houser sont parvenues à créer un scénario addictif au possible, et tout un ensemble de missions annexes scénarisées qui révèlent peu à peu l'ensemble des secrets de la ville. Parallèlement à cela, la multitude d'activités annexes donne presque le tournis et garantit au jeu une durée de vie pour ainsi dire sans fin. 

GTA V a longtemps été le jeu le plus coûteux de l'histoire : un blockbuster de plus de 265 millions de dollars. Près de 10 ans après sa première sortie du jeu sur PS3 et Xbox 360 en 2013, et après avoir été réédité sur presque toutes les plateformes possibles, le titre de Rockstar est l'un des jeux les plus vendus de l'histoire du jeu vidéo, avec plus de 160 millions d'exemplaires écoulés.

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commentaires
captp
15/08/2022 à 10:50

Tout ce qu'il y a après San Andrea est en dessous .
Le fun a commencé à fondre comme neige au soleil au profit de la technique, le côté sale gosse est devenu super contrôlé et on a commencé à sacrément se gonfler sur des map interminables et monotones.
Je reconnais par contre à rockstar un immense talent pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas .( se focus à vendre leur daube pendant plus de dix ans sur 3 generations de consoles avec des microtransactions avec succès tout en passant pour des rebelles c'est du grand art et je m incline).

progiamo
10/08/2022 à 20:58

Plutôt d'accord avec le top, même si j'aurai peut être mis San Andreas plus haut pour la grande variété des environnements et des activités / vélos ... du jamais vu dans un GTA

Kyle Reese
10/08/2022 à 16:02

@DL

En effet, tu as raison. Sorry Ségo, j'ai mélangé Manga et Jeux Vidéos.

Là ou elle n'avait pas vraiment tord sur les mangas c'est que TF1 diffusait des mangas a destination des jeunes adultes dans des émissions pour les jeunes enfants. Au Japon il y a des mangas pour toutes les tranches d'ages, du plus soft au plus hard.
En France à l'époque, un DA c'était pour les enfants, TF1 achetait pas chère et ne se posait pas trop e question même si ils censuraient quand même surtout niveau cul.
Ken le conquérant pour les jeunes enfants de l’époque s'était chaud quand même.
Je dis ça j'ai été biberonné à Goldorak et Cobra ... mais Candy aussi ? ^^

DL
10/08/2022 à 15:37

Pour moi, GTA IV fut une sacrée claque et je ne compte pas les heures passées dessus.. quel jeu !

Et j'ai aussi une petite affection pour "Vice City" pour l'atmosphère purement "Miami Vice" !

@Kyle

Ségolène Royale s'en est également pris aux jeux vidéos ? Car je sais qu'elle menait une croisade à l'encontre des mangas et anime japonais (ce qui me fait doucement rire) mais pas aux JV ^^

Kyle Reese
10/08/2022 à 15:20

@ KyleEgoRize

On dirait que ça te démange quelque part mon grand. C’est bon’ tu t’es fait plaisir ? Tu as prouvé que tu existais… good for you, tu peux rentrer chez toi maintenant, c’est l’heure du goûter.

Gtagamer
10/08/2022 à 11:41

J'ai pris énormément de plaisir à jouer à chaque GTA. Chacun ayant fait leur temps. Une préférence pour l'histoire de GTA 4. Mais le plaisir de liberté complet sur San-Andreas. Des gadgets et des dizaines de véhicules. En bref GTA est de loin ma saga vidéo-ludique préféré.

Abibak
10/08/2022 à 09:05

Avant GTA 3, la référence était Driver, mais on ne pouvait pas sortir de la voiture. GTA 3 a vraiment passé un palier dans les possibilités de jeu. On avait vraiment une liberté absolue et jamais vu. Sans parler du frisson de la traque par la police et l'armée ..

Hakimo31
10/08/2022 à 07:16

Le 4 est devant le 5 clairement

Kay1
10/08/2022 à 03:26

GTA V premier ? C’était un très bon.m épisode, mais San Andreas est clairement au dessus, de même pour GTA IV, deux jeux qui ont de biens meilleures histoires et qui ont plus impacté le monde. San Andreas, sans être une révolution graphique était bien plus complète qu’une bonne moitié des nouveaux GTA like.
Quand à GTA IV, c’était juste une claque folle à l’époque tant le jeu était réaliste ,du personnage principal Niko jusqu’à la conduite de véhicules, qui pouvait être capricieuse, mais qui renforçait l’immersion en course poursuite.
Même si c’est une réussite, GTA me donne l’impression de piocher dans ce qui était bien dans le deux épisodes.

Zarbiland
10/08/2022 à 00:12

non mais il faut noter un jeu sur l'impact qu'il a eu à sa sortie.
GTA III reste l'un des plus gros chocs de l'industrie du jeu vidéo de ces 20 dernières années et le début d'une nouvelle ère. Il a révolutionné l'industrie en étant nasty, violent et subversif. Les suites sont certes aujourd'hui beaucoup plus interessantes car la techno et le game design ont évolué. Mais ça reste des suites.

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