Une nouvelle incursion de Netflix dans l’horreur, ça donne quoi ? Les premiers avis pour The Deliverance sont tombés.
The Deliverance, c’est un film d’horreur réalisé par Lee Daniels, et cela peut surprendre, au vu de sa carrière. En effet, avec des films comme Shadowboxer, Precious, Paperboy et Le Majordome, le réalisateur et producteur américain s’était jusqu’ici davantage illustré dans le drame et le thriller. Passé au petit écran après Le Majordome, Lee Daniels a continué de se consacrer au thème du racisme et à la représentation de la communauté Afro-Américaine.
Après avoir créé les séries Empire en 2015 et Star en 2016, il a réalisé le biopic Billie Holiday, une affaire d’Etat sorti sur Hulu aux Etats-Unis en 2021. Son nouveau film, The Deliverance, dont la bande-annonce est déjà tombée et qui sort sur Netflix en France ce 30 août, marque les débuts du réalisateur dans le registre de l’horreur. Le film étant déjà disponible aux Etats-Unis, les premiers avis sont tombés. Revue de presse.

The Deliverance : les premiers avis sont tout chauds
Alors, l’arrivée de Lee Daniels dans l’horreur et sur Netflix, ça donne quoi ? On passe en revue les avis :
« Lee Daniels se débrouille tellement bien pour nous impliquer dans le drame humain de The Deliverance que lorsque les éléments surnaturels finissent par prendre le dessus, ils en paraissent presque superflus. »
Mark Hanson – Slant Magazine
« Même si la plupart des éléments du film prennent un sens aléatoire, les moments de frisson ne manquent pas, servis avec une cruauté sans merci. L’exécution est inégale, mais Daniels ne rate pas sa première tentative de dépeindre les horreurs de cette terre et de ce qui se cache en-dessous. »
Matt Donato – Collider
« Ce film est couvert d’une épaisse couche ectoplasmique de déception. »
Peter Bradshaw – The Guardian

« Si Daniels avait exploré tous les moyens du genre horrifique pour représenter son allégorie des dangers de l’addiction, comme la citation liminaire du film (« J’ai besoin que l’on me pardonne pour mes péchés, mais j’ai aussi besoin que l’on me délivre du pouvoir du péché ») le laissait entendre, le réalisateur aurait pu faire mieux que se jeter dans le film de fantômes… ou de démons ? »
Alison Foreman – IndieWire
« Lee Daniels réalise un film de possession démoniaque, dans lequel les vrais démons sont personnels (et sont les plus réussis). Le film comprend malheureusement les extravagances extrêmement kitsch et artificielles auxquelles Daniels nous a parfois habitués, ainsi qu’un passage au fantastique inintéressant. »
Aaron Ricketts – Variety

« Andra Day et Glenn Close font leur maximum, mais ne réussissent pas à sauver ce film d’horreur fantastique longuet qui ne sait pas où il va. Ainsi, quand les forces maléfiques arrivent dans l’histoire, le film perd tout ce qui faisait sa force, notamment à cause d’effets fauchés. Un final décevant et mièvre achève de faire de ce film une caricature »
Lovia Gyarkye – The Hollywood Reporter
« Le casting livre un véritable tour de force, qui fait oublier certains passages étranges. Mais Daniels n’apporte rien de neuf au genre, et le démon déçoit dans ce thriller d’exorcisme. Voir d’aussi grands acteurs, dans une pauvre série B où l’horreur est un simple prétexte, déconcerte. Le drame humain est réussi, le film d’horreur beaucoup moins. »
Elizabeth Weitzman – TheWrap

Avec une moyenne de 47/100 sur Metacritic, The Deliverance semble se classer assez bas dans la filmographie du cinéaste américain. De fait, il est derrière Le Majordome (65/100), Empire (72/100) ou encore Precious (72/100), mais quand même devant Paperboy (45/100) ou encore Shadowboxer (33/100).
Le film semble donc être mineur dans la carrière du cinéaste, et plus intéressant dans son côté social et politique que dans sa dimension horrifique. Alors, mauvais film ? On le saura bientôt, puisque The Deliverance arrive en France le 30 août sur Netflix.
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