Steven Spielberg a vu Sinners, le film de vampires de Ryan Coogler qui a été un carton en salles. Et il donne son petit avis.
On est à plus de la moitié de l’année, et Sinners est le 8ème plus gros succès de 2025 au box-office mondial. Bien sûr, les vampires de Ryan Coogler sont de petits joueurs avec leurs 364 millions de dollars encaissés au box-office, loin des mastodontes Ne Zha 2 (1,8 milliard), Minecraft (954 millions) et Lilo & Stitch (948 millions), ou même Mission : Impossible – The Final Reckoning (562 millions) et le remake de Dragons (460 millions).
Mais il suffit de comparer aux deux Marvel sortis jusque là pour mesurer le succès, puisque Captain America 4 (415 millions) et Thunderbolts* (381 millions) ont à peine fait mieux, avec des budgets officiels de 180 millions minimum, hors promo. Sinners, lui, a coûté à peine 100 millions hors promo. C’est donc une opération en or pour le studio Warner Bros. qui avait misé sur un film original, et cher.
Et c’est une réussite totale pour le réalisateur de Black Panther, qui avait négocié un joli contrat – il a eu le final cut sur le montage, il a touché un pourcentage sur les recettes dès les premiers dollars au box-office, et il récupère les droits du film dans 25 ans, ce qui est plus qu’inhabituel. Qu’on l’aime ou pas (il a partagé dans l’équipe d’Ecran Large), Sinners était donc un des films incontournables de 2025. La preuve : Steven Spielberg l’a vu, et donne son petit avis.

SPIELBERG VALIDE SINNERS
Venu inaugurer fin juin une salle de cinéma qui portera son nom à Los Angeles, le demi-dieu du cinéma en a profité pour à nouveau célébrer la vitalité du cinéma, et les nouveaux talents qui l’intéressent et le surprennent chaque année (via Variety) :
« Il y en a tellement qui m’enthousiasment actuellement, et c’est pas seulement parce qu’ils sont jeunes. C’est le genre d’histoires qu’ils doivent raconter. Si j’en nomme un, je vais devoir en nommer au moins 50. »
Quelqu’un a donc saisi l’opportunité pour lui demander ce qu’il pensait de Sinners :
« Sinners est un film profondément personnel. C’est également un film fait pour plaire au public, et tellement profondément bien pensé. Tellement de points moraux pertinents. J’attends avec impatience tout ce que fait Ryan Coogler. »
Un film capable de représenter les obsessions de son auteur tout en attirant un très large public en lui offrant un pur spectacle : c’est à peu près la définition du blockbuster noble, comme l’avait imposé Steven Spielberg avec Les Dents de la mer en 1975.

COOL COOGLER
On pourrait jouer aux comparaisons et ressortir les paroles plus enthousiastes de Steven Spielberg à propos de Jordan Peele (Get Out, Us, Nope), qui avait lui aussi secoué l’industrie avec ses films de genre originaux qui ont cartonné au box-office. Le réalisateur de Rencontres du troisième type et A.I. : Intelligence Artificielle avait déclaré à Time, en 2024 :
« L’un de mes réalisateurs préférés aujourd’hui est Jordan Peele parce qu’il a trouvé un moyen de prendre un concept populaire pour lui donner une tournure à la Jordan Peele. On retrouve en fin de compte une réflexion originale dans chacun de ses films. Je pense que Jordan et d’autres réalisateurs comme lui représentent vraiment l’espoir pour l’avenir. »

Dans tous les cas, Ryan Coogler a du pain sur la planche, mais pas forcément là où Spielberg ira l’encenser puisqu’il prépare Black Panther 3, histoire de conclure la trilogie lancée chez Marvel en 2018. Le film n’a pas encore de date de sortie, mais Avengers : Doomsday lui ouvrira la voie puisque les personnages de Shuri (Letitia Wright), M’Baku (Winston Duke) et Namor (Tenoch Huerta Mejia) y ont été annoncés.
Seule information sur Black Panther 3 jusque là : Denzel Washington y tiendra un rôle.
« Steven Spileberg », vous êtes sérieux ?
Après, il est mignon Spielberg, mais qu’est ce qu’il y connait ?
Sinners est un très beau film, magnifiquement mis en scène et qui démontre un immense talent de réalisation chez Coogler. Mais c’est parfaitement vide et convenu sur le fond, comme film…
En revanche, Jordan Peele, je suis en totale phase avec Spielberg. Lui parvient à mettre un sens dans ses films qui s’approfondit d’oeuvre en oeuvre. La double réflexion sur le bien-être animal et sur l’invisibilisation des violences faites aux Noirs aux États-Unis dans Nope est un modèle absolu de comment réussir à mettre un message dans un film en s’appuyant sur l’intelligence du spectateur et sans le marteler.
je pense que Spielberg fait très bien la langue de bois
Perso, j’ai trouvé Sinners très raciste envers les vampires…
Les vampires avaient l’air plus sympa que les protagonistes principaux.
SINNERS a des qualités c’est certain mais quand est pas fan de BLUES . Tout le film ils chantent même Les VAMPIRES .