Peter Farrelly va réaliser I Play Rocky, un film sur la vie de Sylvester Stallone, et plus particulièrement sur la création de Rocky. Et on sait désormais quel acteur incarnera l’Étalon Italien.
Depuis que le monde a découvert le boxeur de Philadelphie en 1976 dans Rocky, son interprète (et reflet) Sylvester Stallone est devenu un des visages et noms les plus incontournables d’Hollywood, jusqu’à devenir une de ses plus grandes légendes contemporaines. En plus de son sportif au grand cœur, l’acteur a aussi incarné son versant sombre : John Rambo, l’autre personnage indissociable de sa carrière.
Toutefois, en 2026, le premier Rocky fêtera ses 50 ans, et Stallone ses 80 ans. La saga s’est déjà réinventée autour de Michael B. Jordan et de son Adonis Creed, mais Hollywood n’est pas du genre à laisser sagement ses héros emblématiques s’en aller avec leur interprète. Un pas a déjà été franchi pour Rambo, qui fera bientôt peau neuve dans un prequel porté par Noah Centineo. Et c’est désormais à Rocky (et Stallone !) d’avoir droit à un lifting.

STALLONE, SA VIE, SON ŒUVRE
Peter Farrelly, le réalisateur de Green Book (Oscar du meilleur film et du meilleur scénario original en 2019), va mettre en scène I Play Rocky, qui racontera les coulisses du film Rocky et par la même occasion la naissance de la légende de Stallone. Comme rapporté par The Hollywood Reporter (et confirmé par Amazon MGM sur les réseaux sociaux), c’est Anthony Ippolito qui l’incarnera.
L’acteur, âgé de 26 ans, a déjà joué un jeune Al Pacino dans la minisérie The Offer, qui revenait quant à elle sur la production du film Le Parrain par la Paramount. Dans un genre bien différent, il a joué dernièrement dans la romance Netflix Nos cœurs meurtris, ainsi que dans la teen série Grand Army, également diffusée sur Netflix.
Côté cinéma, son rôle le plus connu est dans Pixel, dans lequel il a prêté ses traits à la version juvénile du protagoniste joué par Adam Sandler.

Il se glissera donc dans la peau d’un jeune acteur fauché, complexé par sa paralysie faciale du côté gauche et le défaut de prononciation qui en découle. On le verra écrire le scénario de Rocky, en partie inspiré d’un vrai match entre le boxeur semi-professionnel Chuck Wepner et l’ancien champion du monde poids lourd Mohamed Ali, puis batailler auprès des producteurs pour l’incarner lui-même (d’où certainement le titre choisi).
La suite appartient à l’histoire : Rocky finira par être un immense succès au box-office et remportera trois Oscars (dont meilleur film et meilleur réalisateur), en plus de donner lieu à une des sagas cinématographiques les plus cultes, dont l’héritage se poursuit encore aujourd’hui. Autrement dit, une belle histoire dans la belle histoire, qui a redonné du souffle au mythe du self-made man et de l’American Dream, et n’attendait qu’à être romancée à l’écran pour boucler la boucle.
Il reste encore à savoir qui jouera les méchants de l’histoire, les producteurs Robert Chartoff et Irwin Winkler (avec qui Stallone est en guerre depuis longtemps), et qui incarnera le réalisateur John G. Avildsen qui a mis en scène le film de 1976. I Play Rocky est attendu en salles, à une date encore inconnue pour l’instant.
Les vieux de mon âge qui vénère le premier épisode connaissent l’historie par cœur. Les jeunes d’en tamponne un peu… Drôle de projet.