James Wan va produire Sweet Tooth, un nouveau film d'horreur adapté d'un court-métrage
James Wan est quand même un cas très intéressant d'Hollywood. Venant de nulle part il construit patiemment son univers depuis des années, sans trompettes et annonces fracassantes, et fait la nique à beaucoup de studios.
Parce que, quand on prend le temps d'y réfléchir, ce qu'a accompli James Wan ces 10 dernières années est assez incroyable. A coups de Conjuring et d'Insidious, il a patiemment imposé sa formule du film d'horreur à Hollywood, enchainant les succès, pour au final la décliner sur plusieurs et bâtir le premier vrai univers étendu du cinéma fantastique.
Et comme les gens continuent d'aller voir ses productions, il aurait tort de se priver. Mais ce n'est pas tout puisqu'il se permet aussi quelques projets originaux et, en bon chasseur de têtes qu'il est, il n'hésite pas à piocher dans le milieu du court-métrage pour ses nouvelles productions. On se rappelle ainsi de Dans le noir l'an passé, adaptation du terrifiant court-métrage Lights out qu'avait réalisé David F. Sandberg. Un film assez décevant au final mais qui avait au moins lancé la carrière d'un nouveau metteur en scène.
Aujourd'hui, nous apprenons via le Hollywood Reporter que James Wan va récidiver puisqu'il vient d'acquérir les droits d'un nouveau court de genre. L'heureux élu s'appelle donc Nico Van Den Brink et le film en question, Sweet Tooth. Un court présenté en juillet dernier au Festival Fantasia de Montréal, que le studio New Line avait repéré et qui devrait conserver son maître d'oeuvre dans son passage au long.
Sweet Tooth nous raconte l'histoire d'une femme qui, de retour dans son appartement, en regardant les infos, découvre que ses voisins -une mère et ses deux enfants- ont été tués et commence à perdre la boule lorsqu'elle entend plus tard les rires des bambins dans son appartement. Un postulat de départ plutôt intéressant, ouvert à toutes les pistes et qui, on le sent déjà, devrait privilégier les jump-scares chers à Wan.
Il faudra cependant attendre pas mal de temps pour voir ce que cela vaut, puisque le film n'en est qu'à ses balbutiements et que le studio vient d'engager un scénariste pour transformer le court en long.