Avengers : Infinity War va encore battre un record impressionnant

Actuellement en tournage, les deux prochains Avengers ne montrent pas grand chose pour le moment et c’est tant mieux. Mais l’entreprise est tellement énorme qu’il faut s’attendre à tout.

Rappelons juste que le prochain Avengers, Infinity War et sa suite sont tournés dos-à-dos en ce moment dans les studios Marvel et qu’ils mobilisent à peu près tout ceux que la firme a engagé depuis 10 ans. En effet, le point d’orgue de cet univers étendu patiemment bâti pendant une décennie ne pouvait se passer autrement. Ce sera un vrai festival de héros puisqu’on nous promet quand même pas moins de 70 personnages répartis sur les deux films.

Si le chiffre peut paraitre énorme, et il l’est, cela soulève d’emblée la question du soin porté à chaque personnage concerné. Aura-t-il le temps de réellement exister à l’écran ? Ne risque-t-on pas de saturer dès les 20 premières minutes ? Et ce défilé constant ne nuira-t-il pas à l’histoire qu’on nous racontera ? Toutes ces questions ne trouveront malheureusement leurs réponses qu’à partir du 25 avril 2018, au moment de la sortie du premier des deux films.

Pour l’heure, alors que le tournage bat son plein, nous n’avons que des miettes d’informations et chacune vaut son pesant de cacahuète. Comme aujourd’hui, lorsque le comédien Sean Gunn, frère de James Gunn et interprète entre autres de Rocket Raccoon sur le plateau, vient de révéler au micro de Movie Pilot que les deux prochains Avengers contiendront le plus grand nombre de personnages en images de synthèse jamais vu dans un film depuis la création du MCU :

« Je peux vous dire que le processus de création de Rocket Raccoon a été très similaire à celui adopté sur les Gardiens de la Galaxie. Mais cette fois, c’est encore plus méticuleux, parce qu’il y a encore plus de personnages en CGI qu’avant. Dans les Gardiens 2, Baby Groot était présent tout le temps, mais il était toujours entouré de vrais comédiens. Là, il y a plusieurs personnages qui sont améliorés grâce à des images de synthèse et avec lesquels je dois interagir, ce qui rend le processus bien plus mesuré. »

Effectivement, on imagine sans peine la lourdeur technique d’une telle ambition, qui n’offre aucun droit à l’erreur. Après, une petite inconnue reste concernant cette déclaration : S’agit-il de personnages pensés et utilisés en CGI, comme Hulk par exemple, où sommes-nous dans un autre cas de figure, celui de doublures digitales avec intégration du visage des comédiens concernés plus tard, histoire de compiler tous les agendas et de rendre le film possible ? Là encore, mystère, mais nous avons une nouvelle preuve de la tâche titanesque à laquelle s’attaquent les Frères Russo.