Skull Island : on décrypte le trailer sauvage où se déploie le Roi Kong

Énième reboot au sein d’un paysage déjà surchargé, Kong : Skull Island n’était pas le film qu’on attendait le plus, loin s’en faut. Mais le nouveau trailer du blockbuster nous a méchamment tapé dans l’œil.

Alors qu’une tripotée de nouvelles images viennent d’être dévoilées à l’occasion d’une bande-annonce extrêmement spectaculaire, on décortique les nombreuses informations que vient de distiller Warner concernant le Retour du Roi.

Apocalypse is Now

Dès le premier teaser, on avait évidemment repéré les nombreux hommages au chef d’œuvre de Francis Ford Coppola, adaptation fabuleuse du classique Au Cœur des Ténèbres de Conrad. Et la tendance s’alourdit encore ici.

Hélicos dans le soleil couchant, déluges de flammes, rendu des peaux et des textures… Alors que cette bande-annonce mêle intimement film de monstre et films de guerre, la folie et le désespoir qui s’emparent de certains personnages évoque frontalement Apocalypse Now.

À ce titre, impossible de ne pas voir dans le personnage campé par John C. Reilly une référence évidente à celui que joua Dennis Hopper chez Coppola, qui devait le pousser aux limites de la démence.

Le Roi Kong

Samuel L. Jackson a beau littéralement suer du charisme par tous les pores de sa peau, c’est bien Kong qui occupe ici la première place. Et si un tel empereur du Septième Art mérite son lot d’images iconiques, autant dire qu’on est servis.

La bête se déchaîne littéralement et pour notre plus grand bonheur. Nous avons à nouveau l’occasion de découvrir une version de la créature totalement bipède (comme dans le King Kong original) et si on pouvait craindre un rendu discutable, le résultat semble sacrément réussi.

Kong est impérial et ne se fait pas prier pour le démontrer.

Monstres & Compagnie

Les King Kong sont traditionnellement riches d’un bestiaire particulièrement sanguinaire. Kong : Skull Island ne fait pas exception à la règle, mais  a choisi de considérablement renouveler sa collection de prédateurs.

Finis les dinosaures, bienvenue aux monstres en tout genre. Des skullcrawlers, en passant par els arachnides géantes ou encore les buffles aquatiques, sans oublier les grosses bêtes au camouflage inquiétant, le film change radicalement l’environnement de Kong. Et on s’en réjouit.

Métamorphose

Il semblerait également que Skull Island change en profondeur l’ADN du mythe et choisisse de l’emmener dans une direction très différente. Par exemple, si une poignée de plans indique qu’il y aura bien une « rencontre » entre Brie Larson et le Roi Kong, on suppose que leur relation ne sera plus du tout au centre du récit.

Tout simplement parce que Kong est désormais un véritable colosse, que son identification avec un personnage humain en devient d’autant plus complexe et surtout, puisqu’il ne mourra pas à la fin du film (étant donné qu’il doit se fighter avec Godzilla prochainement), il n’est plus nécessaire de faire de son affection pour un personnage féminin son talon d’Achille.

De même, il y a fort à parier que ce bon vieux Kong ne quittera pas Kong : Skull Island pour faire le mariole à New York. Tout simplement parce que le blockbuster se déroule dans le même monde que Godzilla et dans les années 70. Or, il n’y a nulle trace d’un singe géant ayant pété Manhattan dans le film de Gareth Edwards.

On suppose par conséquent que les quelques survivants à l’issue de Kong : Skull Island reviendront à la civilisation avec une preuve, avant que la société MONARCH ne décide de garder le secret autour de son existence.