Jurassic World 2 utilisera des effets spéciaux à l'ancienne, comme dans Jurassic Park

Alors que son tournage approche, Jurassic World 2 dévoile de plus en plus d’infos. Et le film pourrait bien devenir beaucoup plus excitant que le précédent métrage.

En effet, le réalisateur Colin Trevorrow, s’il demeure scénariste de ce nouvel épisode, a laissé la place à Juan Antonio Bayona. Interrogé par les petits gars du podcast Ingeneral, il a donné beaucoup d’éléments qui devraient réjouir les fans de Jurassic Park.

Tout d’abord, le film se fabriquerait dans un état d’esprit positif, assez éloigné de l’atmosphère de la plupart des super-franchises hollywoodiennes.

« Le milieu est devenu si brutal et compétitif, on s’est dit qu’on avait là une vraie opportunité de créer une situation dans laquelle deux réalisateurs pouvaient vraiment collaborer. C’est rare de nos jours, mais c’est quelque chose que les réalisateurs que nous admirons faisaient tout le temps. L’un produisait, l’autre écrivait et un autre réalisait, et le résultat est une chose unique, qui leur doit à chacun. »

Un des motifs de déception de Jurassic World était la quasi-absence de dinosaures réalisés en animatroniques (des robots, si vous préférez), moins mobiles, mais au rendu bien plus saisissant et impactant pour le spectateur. Mais d’après Trevorrow, Jurassic World 2 devrait retomber sur ses pattes.

« Il y aura des animatroniques bien sûr. Nous suivrons la même règle que tous les autres films de la franchise, où les animatroniques sont employés dès que les animaux sont immobiles, ou ne meuvent que leurs hanches, ou leur cou.

Cette technique ne leur permet pas de courir ou d’effectuer des actions complexes, et pour ce faire on a recours au numérique. La même règle était appliquée dans Jurassic Park. »

Et pour expliquer le recours au tout numérique de Jurassic World, Trevorrow a même une explication relativement logique.

« Je pense que le manque d’animatroniques dans Jurassic World vient plutôt de la physionomie de l’Indominus, la façon dont l’animal bouge. Il était très rapide, très fluide, il courait beaucoup, et avait besoin d’utiliser simultanément son cou, sa queue, ses pattes et ses bras. Ce n’était pas une créature qui guette sa proie.

Nous avons déjà écrit des situations idéales pour les animatroniques dans Jurassic World 2 – parce qu’il faut envisager ça dès le script – et je peux déjà vous dire que Bayona a les mêmes priorités, il veut utiliser des effets spéciaux physiques aussi souvent que possible. »

Ne reste plus qu’à espérer que l’excellent Juan Antonio Bayona (dont on découvrira prochainement Quelques Minutes après minuit – A Monster Calls), parvienne à renouer avec l’héritage de Steven Spielberg.