Avis à chaud Django Unchained

Sandy Gillet | 13 décembre 2012
Sandy Gillet | 13 décembre 2012

C'est ce matin qu'avait lieu la projection de presse de Django Unchained. Tout le gratin de la critique cinéma française était là. Comme chez Sony Pictures ils nous aiment encore on a aussi été invité et on s'est donc déplacé en nombre. Avec la fin du monde qui se profile à l'horizon, on ne sait jamais... Y avait même des têtes qui ne viennent plus aux réunions de rédac depuis un baille. Mais bon, dans un esprit de concorde et de générosité (les deux mamelles éditoriales d'Ecran Large), nous leur donnons à eux aussi la possibilité de s'exprimer ci-dessous. Histoire que vous puissiez avoir, ami lecteur, le panorama le plus fidèle de notre ressenti post projection quand on se meulait grave le bouc devant le parterre d'un cinéma des Champs-Élysées.  




Damien Virgitti (3/5) : Tarantino s'assagit et prend de nouveau le temps de raconter son histoire. Dommage qu'il lui manque ses habituelles fulgurances qui auraient fait de ce Django le western de référence.

 

Sandy Gillet (3/5) : Tarantino est en roue libre, se fait plaisir et semble faire une pause dans sa volonté de révolutionner le cinéma. Et franchement après le pensum Inglourious, on prend un pied majeur bien qu'à effet immédiat et sans suite. Le film fast-food mais de qualité par excellence.

 

Patrick Antona (4/5) : Hommage référentiel réussi au western italien mais pas que, Django se déguste comme un Tarantino de bon cru, avec une mise en scène appliquée, des performances d'acteurs à gogo et une bonne dose de violence cathartique, même si on a le sentiment que la formule a trouvé ici ses limites.

 

Perrine Quennesson (5/5) : Tarantino poursuit sa revanche des opprimés de l'Histoire avec panache, humour, violence et intelligence. I like the way you shoot, boy !

 

Mélissa Blanco (3.5/5) : Assagi, Quentin Tarantino réitère la formule d'Inglourious Basterds dans un western tendu et finalement plutôt humble. À défaut de marquer totalement les esprits, Django Unchained procure un plaisir immédiat, à commencer par son formidable trio d'acteurs.

 

Laurent Pécha (3/5) : Tant que le film fait la part belle à Waltz (la première heure), on jubile. Dommage, il reste alors plus de 100 minutes bien trop bavardes orchestrées par un roublard Tarantino en mode pré-retraite. Frustrant !

 

Damien Leblanc (4/5) : Après Inglourious Basterds, Tarantino invite de nouveau l'Histoire à pénétrer son cinéma fétichiste. Si une première partie de haute volée (où Christoph Waltz réinvente la figure du chasseur de primes) cède la place à quelques effets théâtraux quand apparaît le personnage de DiCaprio, ce western distille tout du long une remarquable puissance traumatique.  

 

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