L. aime le festival de Cannes J1

Lucile Bellan | 14 mai 2009
Lucile Bellan | 14 mai 2009

L. aime le festival de Cannes

 

 J1 : Que le spectacle commence...

 

Même si j'ai mis un moment à me mettre dans l'esprit du festival (à dire la vérité plusieurs bonnes heures après avoir foulé le sol cannois), on ne peut pas dire que les préparatifs aient été de tout repos. Malgré tout, c'est dans un esprit de total de mélange entre je-m'en-foutisme et d'hystérie que la mise en place d'un pré-planning (premier festival oblige) et de la composition d'une garde robe plus que décente se sont déroulés. Il devient alors impératif d'être bien entouré et de profiter des invitations diverses pour les soirées (même si la majorité des « magouilles » pour entrer se déroulent sur place) ou encore de se faire prêter diverses pièces de mode (merci encore Nina !) histoire de vamper le moindre milliardaire russe ou même de flirter indécemment avec les stars à interviewer.

 

Parce que n'oublions pas, que ma présence est quand même censée être justifiée par un visionnage intensif de films et de productions d'un contenu éditorial de haute qualité pour mes différents supports. Inutile de préciser donc que des escarpins léopards seront donc indispensables à la bonne marche de mon cerveau après plusieurs jours de régime : 4 films par jour, 4 heures de sommeil par nuit et 40 calories par repas (pas le temps de manger).

 

 

 

Malgré donc la constitution d'un lourd bagage en fringues et en témoignages divers afin de me préparer à la « jungle de Cannes et de ses soirées mythiques », difficile encore hors contexte de comprendre dans quelle galère je m'étais fourrée. Il a suffit de 2 heures de voyage de train en plus (7 heures en tout, merci la SNCF) pour me mettre dans une ambiance cafardeuse, de courses dans les rues dans une ville encore inconnue, indigène et peu accueillante (il faut me comprendre : à peine maquillée et la tête dans le c... difficile de comprendre la présence de cagoles du Sud à chaque coin de rue) emmitouflée dans un gros pull (il faisait moche à Paris) et transpirante (peu habituée à plus de 20 degré en extérieur... encore plus au soleil).

 

Pourtant, cette arrivée a tout de la carte postale (si vous m'excluez du paysage) : un soleil de plomb, quelques belles du Sud courtement vêtues et une étonnante population de Yorkshire ou de Chihuahua joliment apprêtés, tout ça entre paillettes, belles voitures, musiques techno tonitruantes et plages... sans oublier les marches bien sûr. Après préparation adéquate et recherche des diverses accréditations (il faudra bien se mettre à voir des films, supporter les queues de plusieurs kilomètres et le quémandage de places deux heures avant le film), l'ambiance est à la fête, décontracte et enthousiaste. Avec cet air de vacances, difficile de ne pas se prendre au jeu, d'autant que dans toute cette folie les opportunités de se faire remarquer se multiplient (et je ne parle pas de danser nue sous les spotlights dans un état d'alcoolisation avancée) : à peine quelque heures après l'arrivée à Cannes, je suis prise en photo pour le Tecknikart du lendemain (en galante compagnie du blogueur Xavier Leprince) pour un petit jeu de reconnaissance de titre de film... je vous fais découvrir ça très vite... et en attendant un petit délire conjoint avec le collègue Jonathan Fischer... très cinéma.

 


 

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