Netflix a refusé une suite de ce film « culte » de chevalier à cause de… l’algorithme

Netflix fait parfois des choix étranges et cette fois, la plateforme aurait refusé de faire la suite d’un film « culte » de chevalier… à cause de l’algorithme.

Chez Netflix, on aime les statistiques, les gros chiffres et la quantité. Le boss de Netflix a d’ailleurs récemment annoncé qu’il ne voulait pas produire moins de films, ce qui laisse à penser que les dirigeants de la plateforme se plaisent bien dans ce fonctionnement où la surproduction prime sur la création.

Pourtant, cette volonté de produire en masse ne va pas toujours avec une véritable recherche de qualité, en témoigne l’abandon honteux par Netflix du film catastrophe de la grande Kathryn Bigelow, ou le fait de laisser carte blanche à Zack Snyder pour ces Rebel Moon (au secours). Et on vient même d’apprendre que le N rouge avait refusé la suite d’un film de chevalerie « culte » à cause… de l’algorithme.

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« C’est un peu trop bon pour nos critères, je vais vous prendre 60 kilos de Rebel Moon à la place s’il vous plait »

Chevalier 2, pas chez Netflix

Ce film, c’est Chevalier, la comédie médiévale de 2001 réalisée par Brian Helgeland avec Heath Ledger dans le rôle principal. Lors d’une interview avec Inverse, Helgeland est ainsi revenu sur le film en évoquant une idée de suite que l’équipe du film et lui avaient eu : 

« Lorsque nous avons terminé Chevalier, nous pensions déjà faire la suite sous forme de film de pirates […]. Sony ne voulait pas le faire […]. On m’a alors proposé une autre idée qui concernait la fille de William (le personnage principal de Chevalier). Paul Bettany m’a appelé après avoir dîné avec Alan Tudyk (tous les deux acteurs dans le premier film), et les gars ont eu cette idée où William mourrait à la guerre. Sauf que William a une fille adolescente qui veut participer à des joutes et forcément, elle n’y est pas autorisée car c’est une femme. Elle retrouve les autres et ils acceptent de lui apprendre à jouter, mais elle doit cacher qui elle est. Ils lui coupent les cheveux courts et elle parle avec une voix grave, etc. »

On n’aura vraiment pas droit à une suite

Brian Helgeland a ensuite expliqué pourquoi Netflix avait refusé de produire le film, malgré la popularité grandissante de Chevalier :

« Je l’ai présenté à Sony parce qu’ils détiennent les droits, et ils avaient l’air intéressé de le faire avec Netflix, en le faisant pour la plateforme. Je crois que Netflix a testé cette idée de suite à travers ses algorithmes, et ça a indiqué que ça ne marcherait pas. Chevalier semble devenir de plus en plus populaire d’année en année, c’est la chose la plus étrange. »

Un choix parmi tant d’autres pour le N rouge, mais qui aurait peut-être permis de voir un peu plus de diversité dans leur catalogue. Le fait que la plateforme décide ou non d’aider à la production d’un film en fonction de son algorithme est cependant assez inquiétant, mais bon, avec Netflix, on est plus vraiment surpris de ce genre de combine.