Rebel Moon 2 : une bande-annonce qui détruit tout pour le Star Wars Netflix de Zack Snyder

Mathieu Victor-Pujebet | 26 décembre 2023
Mathieu Victor-Pujebet | 26 décembre 2023

Après son horrible Partie 1, Zack Snyder revient avec Rebel Moon Partie 2 : L'Entailleuse, qui se dévoile dans une première bande-annonce pour Netflix.

Qu'est-il arrivé à Zack Snyder ? Cinéaste généreux et technicien habile à l'origine de Watchmen et de Man of Steel, le bonhomme enchaîne les projets qui divisent depuis la débandade Justice League. Il suffit de lire les commentaires en dessous des critiques de la Zack Snyder's Justice League et d'Army of the Dead pour se rendre compte que le cinéaste n'a jamais autant polarisé les débats autour de son œuvre.

Et ce n'est pas la sortie de la dernière Snyder croûte sur Netflix, Rebel Moon: Partie 1 - Enfant du feu, qui va nous contredire. Effets publicitaires de mise en scène, personnages aux fraises, narration ultra balisée... la première partie de Rebel Moon est une déception à la hauteur des attentes qui étaient les nôtres sur le retour du cinéaste. Mais qui sait, peut-être que Rebel Moon Partie 2 : L'Entailleuse remontera le niveau en 2024. En attendant de le savoir, Netflix a dévoilé une première bande-annonce pour la suite de son Star Wars Wish :

 

 

Rebel Moon 2 : le (vrai) retour de Snyder ?

Déjà, en un peu plus d'une minute et trente secondes, cette bande-annonce de Rebel Moon Partie 2 semble plus généreuse et spectaculaire que les 2h13 (!) de la première partie. Il faut dire que ces nouvelles images font directement suite à la fin de l'Enfant du feu, où la guerre pouvait (enfin) commencer après le laborieux recrutement des protagonistes.

Cette fois, Snyder lâche les chiens, à raison de belles explosions au ralenti, de guerriers qui crient fort et de gros canons qui font boum boum. Par ailleurs, quelques miettes de flashbacks dans cette bande-annonce promettent que cette partie 2 de Rebel Moon rendra un peu plus justice à ses personnages, tous moins caractérisés les uns que les autres dans l'Enfant du feu.

 

Rebel Moon Partie 2 : L'Entailleuse : photoEt ça fait bim bam boum

 

Enfin, cette première bande-annonce est forcément l'occasion de retrouver le chouette casting du diptyque de Zack Snyder, notamment Sofia Boutella, Bae Doona, Djimon Hounsou, Staz Nair et Ed Skrein. Pour rappel, Rebel Moon: Partie 1 - Enfant du feu est disponible sur Netflix depuis le 22 décembre dernier et Rebel Moon Partie 2 : L'Entailleuse débarquera sur la plateforme le 19 avril 2024.

Tout savoir sur Rebel Moon Partie 2 : L'Entailleuse

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commentaires
Dutch
02/01/2024 à 16:46

"Qu'est-il arrivé à Zack Snyder ?" ben rien justement c'est toujours un réalisateur avec les mêmes travers : ralentis, écriture moyenne. Pompage d'autre œuvres.

Franken
28/12/2023 à 19:16

Il me semble juste que de plus en plus, pour beaucoup, le « style » d’un réalisateur ne se limite plus qu’à ses effets de manche les plus ostentatoires.
Ce qui ne raconte absolument rien sur le talent du réalisateur. Ni sur la singularité de son regard.

Ce qui a forgé la réputation de John Woo, ce n’est pas trois glissades arme au poing et l’envol de colombes au ralenti.

(Et je l'utilise comme généralité, je me fiche de son prochain film, qui s'annonce purement alimentaire. Déjà que ses précédents... )

Altaïr Demantia
28/12/2023 à 12:57

@Franken

Je réponds juste à ça parce que tu m'as mal compris.

> @Altaïr Demantia…………….. « La période HK de John Woo par exemple facile à reconnaître […] Et son dernier film […] »

Et donc, sois prétexte de style, tu t'attendais à ce que le gaillard répète toujours la même chose 40 ans plus tard ? Je trouve ça presque effrayant. Même si son dernier film sera sans doute une opération purement financière, j’en conviens.
Comme beaucoup, tu n’as sans doute rien vu de ce qu’a fait John Woo depuis son dernier film américain…

...
Il se trouve que j'ai vu Les trois royaumes, si. Entre les filtres, les cgi, les ralentis - tiens justement - et un objet tout entier dédié au roman national chinois, je n'ai pas accroché du tout. J'ai trouvé ça laborieux et long, très long. Il y a quelques scènes de batailles relativement bien découpées, mais ça n'a plus grand chose à voir avec le Woo qui m'a retourné à la fin des années 90.

Ce que j'explique dans mon précédent commentaire, ce n'est pas que je voulais retrouver le Woo de l'époque HK dans Silent night - je sais que le style d'un.e réalisateur.ice évolue avec le temps, et c'est normal - , c'est qu'il n'y a plus aucun style du tout dans cet actionner DTV, le même non-style que l'on retrouve dans toutes les productions interchangeables depuis une dizaine d'années, que ce soit le blockbuster ou le contenu pour plateforme. N'importe qui aurait pu tourner ce truc dont le seul argument est l' hyper violence à la John wick, même une I.A, et signer John Woo pour attirer ceux que la fibre nostalgique titille, ceux comme moi qui ont découvert Woo avec Hard Boiled. Note que je n'ai pas cru un seul instant que je retrouverai le Woo de la grande époque, le trailer était clair là-dessus.

Bref... C'est dommage de ne pas pouvoir simplement discuter cinéma à partir du moment où il s'agit de Snyder. Pourquoi ce réal est aussi polarisant, ça ne laisse pas de m'étonner....

Pas grave...

Franken
28/12/2023 à 00:28

@Altaïr Demantia…………….. « La période HK de John Woo par exemple facile à reconnaître […] Et son dernier film […] »

Et donc, sois prétexte de style, tu t'attendais à ce que le gaillard répète toujours la même chose 40 ans plus tard ? Je trouve ça presque effrayant. Même si son dernier film sera sans doute une opération purement financière, j’en conviens.
Comme beaucoup, tu n’as sans doute rien vu de ce qu’a fait John Woo depuis son dernier film américain…

Entre la liste de Schindler et Ready Player One, il y a une façon d’aborder sa narration "par le style" très différente. Je pourrais m’amuser à jouer aux différences entre les films de Kubrick ou Leone également.

……………. « Dans 300, par exemple »

Va falloir le revoir, alors. Mais c’est vrai que les ralentis sont tellement nombreux qu’on ne fait plus trop gaffe à ce que ça montre. Et une chance pour lui, il avait un support visuel.
Snyder, c’est le gars qui te fout un ralenti sur Aquaman qui vide une bouteille de gnôle et la balance dans l’océan en arrachant sa chemise. Pfioou, c’est sur, ça caractérise le perso !

………………. « Snyder [….] tu ne l'aimes pas vraiment »

Irrecevable. Je vois des films avant tout.
D’ailleurs, sur Rebel Moon, je n’ai même pas besoin d’attaquer le "style Snyder" , ses ralentis gratuits, son goût atroce et sa réal platement illustratrice.
Nan, le truc, c’est que tout le film représente tellement le degré zéro de la narration, ça ne raconte tellement rien (et tellement mal) pendant 2h15 (!) que désormais le style atroce de Zacky est presque une distraction.

Comme le dit Yannick Dahan dans sa Minute, c’est une sorte de condensé de tout ce qui ne va plus dans les blockbusters hollywoodiens, une compilation du pire.
On ne parle même plus du style de Zacky ici, on parle de bêtisier.

Altaïr Demantia
27/12/2023 à 22:48

@Franken
Le style, d'une manière générale c'est la manière dont un/une artiste exprime ses émotions, sa pensée, ses sentiments. C'est une définition générale. Pour exprimer son style un ou une artiste utilise des techniques et un langage propre à la forme d'art dans laquelle il ou elle opère, une forme qui peut évoluer dans le temps, des outils techniques qui eux aussi évoluent. C'est la façon dont il ou elle utilise tout ça qui font qu'on reconnaît une période durant laquelle il ou elle a eu tel ou tel style et qu'on peut voir une évolution.

La période HK de John Woo par exemple facile à reconnaître. Sa période amércaine aussi, quand à son style de retour dans le giron chinois, non. Et son dernier film américain Silent night ressemble tellement à un actionner lambda qu'on ne reconnait plus aucun style. N'importe quel Yesman aurait pu faire le job.

Je ne vais pas définir le style de Leone, de Kubrick ici, ce serait un peu long, mais ça se résume à ce qui permet d'identifier l'artiste. En cinéma, c'est un peu plus compliqué parce que ce qu'on voit à l'écran est le résultat non pas d'une personne mais d'un collectif. Disons que dans le cas de Leone, de Kubric et de Spielberg, par exemple, le style est plus synonyme d'une vision globale appliquée ensuite par le ou la cheffe op pour l'image, le ou la monteuse, etc, pour obtenir la forme finale de ces réals.

Bon, je schématise, hein.

@Franken > Les ralentis de Snyder ont toujours privilégié le visuel sur le sens, au point d’être dénué de tout impact. Il les place n’importe quand, n’importe comment, juste parce que c’est trop joli !!
...
Je ne suis pas d'accord, pas pour tous ses films du moins. Dans 300, par exemple, un de ses films que je n'aime pas, les ralentis sur les scènes filmées en plans d'ensemble permettent de d'esthétiser la violence qui est montrée en ralentissant précisément sur les coups portés alors qu'avant et après le film reprend sa vitesse normale. Snyder n'est pas le seul réal à esthétiser la violence, Jonh Woo l'a fait et Leone aussi. Un montage cut aurait montré la même violence mais avec un autre impact, un autre signifiant. Il y a du signifiant dans les images et le montage de Snyder, mais comme Bay, c'est un narrateur quasi exclusif par l'image. Je pense que c'est lié au fait que les deux ont été dans la pub. Tu n'es pas obligé d'être d'accord avec moi bien sûr. Et puis pour Rebel Moon je suis plutôt d'accord avec toi, les ralentis sont là un peu n'importe comment sans réelle utilité et sont même contreproductifs puisqu'ils amoindrissent l'impact des images montrées. Les scènes de guerre en sont l'exemple parfait.

Je sais, après avoir lu la plupart de tes commentaires sur Snyder que tu ne l'aimes pas vraiment, je ne suis pas non plus un grand fan, mais je lui reconnais certaines qualités et un style reconnaissable. Pour moi, Snyder est un réalisateur qui clive par des choix narratifs et esthétiques. Il prend le risque de se mettre le public et les critiques à dos. Et, en ce qui me concerne, c'est ce qui est le plus important. Le signifiant d'une image ou d'une séquence ou encore d'un montage ne doit pas nécessairement signifier quoi que ce soit dans la narration globale.

Je retiens les films que j'aime de manière séquencielle et non de manière globale c'est pour cette raison que je peux aimer certains morceaux de Watchmen par exemple alors que je n'aime pas le film.

Marc EN SUEUR
27/12/2023 à 22:47

@Franken : "
Je l’ai déjà dit, Snyder est fait pour la pub. Ou le porno"
Du porno de qualitey, pour le coup.
Snyder ne serait donc pas finalement le Luc Besson d'Amérique mais plutôt son Marc Dorcel ? Snyder serait LUI AUSSI un Marc ????

Franken
27/12/2023 à 21:56

C'est quoi le style Leone ? Le style Kubrick ? Le style Spielberg ?
Parce que je ne vois pas du tout.

Un réalisateur, un bon réalisateur je veux dire, pense l'image en terme de signifiants. Ce qui est montré, la façon dont c'est montré participe à la narration.
Les longs plans de Leone, qu'il n'a pas reproduit tant que ça d'ailleurs, avaient un sens.

Quand Michael Bay (que je supporte assez mal par ailleurs) abuse de ses manies de réal’, il réfléchi tout de même aux effets produit dans une séquence, dans une scène.

Les ralentis de Snyder ont toujours privilégié le visuel sur le sens, au point d’être dénué de tout impact. Il les place n’importe quand, n’importe comment, juste parce que c’est trop joli !!
Ce type est incapable de raconter quelque chose simplement par l'image.
Et privé d’un scénar (ah oui, de toute évidence, il est incapable de raconter quelque chose par écrit aussi), il ne reste plus qu’une coquille vide prétentieuse qui multiplie les effets de style pour maquiller le vide.

Je l’ai déjà dit, Snyder est fait pour la pub. Ou le porno

Marc (dont la vérité sort de la bouche)
27/12/2023 à 20:56

@Marc en RAGE : arrête de troller, faux Marc, Marc imposteur. Personne ne peut croire sérieusement qu'un individu apprécie cette daube à ce point.

Altaïr Demantia
27/12/2023 à 20:39

Comparer deux styles de deux réalisateurs n'est pas pertinent. Le style c'est justement le truc personnel, ce qui différencie deux individus, là, en l'occurrence, deux artistes.

Les ralentis de Snyder sont une patte de Snyder qui rend ses films identifiables, et il n'est pas le seul à jouer avec le temps pour magnifier une scène, pour qu'on en voit les détails, pour rendre une scène en plan d'ensemble lisible, par exemple, ou pour renforcer l'aspect iconique d'un mouvement ou d'une pause d'un personnage.

Michael Bay utilise aussi les ralentis pour créer une rupture dans le montage d'une séquence, feu Tony Scott l'utilisait aussi pour iconiser ses personnages. Mais ni Bay ni Scott n'utilisent le ralentis comme le fait Snyder.

Il est normal que le style d'un artiste divise. C'est même pour ça que dans les Marvel et les blockbusters le style du réalisateur est quasi absent. Parce qu'à un certain niveau d'investissement il faut que le plus grand nombre paie une place de cinéma pour rentabiliser la production et pas qu'une partie du public reste chez lui pour des questions de goûts.

Comparer Leone et Snyder n'a donc aucun sens.

En fait parler du style de Leone sans savoir ce qu'était le western avant lui n'a juste aucun sens. Parce que justement Leone a développé son style à l'opposé du style western. Et il n'est pas le seul d'ailleurs a l'avoir fait dans le western italien.

Bref, aller chercher Snyder sur son style n'a aucune valeur sur le plan de la critique.

Il faut aller chercher Rebel Moon sur le scenario, l'histoire, la caractérisation des personnages, leur développement psychologique et le montage qui peux être une donnée objective suivant s'il rend un scène confuse ou lisible.

On a le droit de ne pas aimer Snyder pour son style que l'on peut trouver irritant. On a le droit de ne pas aimer Leone pour les mêmes raisons, comme on a le droit de n'aimer aucun des réalisateurs qui ont marqué l'histoire du cinéma à cause de leur style. Kubrick ou Spielberg par exemple, parce que ça relève du goût de chacun. Par contre s'en servir pour dire que tel ou tel film est nul, ce n'est pas pertinent.

Marc en RAGE
27/12/2023 à 19:27

Si on compare REBEL MOON à tout les navets du Cinéma Français sauf 1 seul film MARS EXPESS ☆☆☆☆☆ un film d'animation SF de Jérémie PERIN REBEL MOON Explose le cinoche franchouard.
Vivement la partie 2 L'Entailleuse.

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