L'École du Bien et du Mal : le Harry Potter de Netflix lâche tout dans la bande-annonce

Léo Martin | 14 septembre 2022 - MAJ : 14/09/2022 11:28
Léo Martin | 14 septembre 2022 - MAJ : 14/09/2022 11:28

Netflix vient de révéler la bande-annonce de L’École du Bien et du Mal, adaptant du livre fantastique du même nom de Soman Chainani.

Au cinéma comme dans la littérature, l’impact d’Harry Potter a irrémédiablement poussé beaucoup d’imaginaires dans la même voie. Les récits d’adolescences ne se sont jamais remis des rêves d’écoles magiques et d’aventures où un jeune héros sauve le monde. Alors que l’univers de J.K. Rowling n'a pas réussi à exploiter correctement son inépuisable potentiel dans ses derniers films, la franchise a connu un tel phénomène que d’autres cherchent encore à en copier le succès. 

Difficile de ne pas déceler ce type de tentative avec par exemple la série Percy Jackson and the Olympians chez Disney+ ou dans L’École du Bien et du Mal, nouveau film de Netflix. Ce dernier projet, moins connu que d’autres, est tiré de la saga de romans fantastiques de Soman Chainani, initiée en 2013. Cette adaptation de littérature pour adolescent est sur le point de se concrétiser pour la plateforme au N rouge, avec Paul Feig (à qui l’on doit le S.O.S. Fantômes de 2016) à la réalisation. Une première bande-annonce vient de tomber et si elle resplendit par un bon casting, elle n’est visuellement pas très convaincante.

 

 

L’École du Bien et du Mal, donc, raconte l’histoire de Sophie et Agatha, emportées dans une étrange académie où les contes de fées prennent vie. Elles se trouvent toutes deux séparées dans des factions différentes, l’une étant consacrée à entraîner les héros, et l’autre dévouée à éduquer les méchants des fables. L’équilibre de l’école enchantée se rompt lorsque Sophie cède au mal en se liant à un sinistre personnage caché dans l’enceinte des bâtiments. 

C’est du moins ce que cette bande-annonce essaye de nous raconter en nous bombardant d’informations, de personnages et d’effets visuels qui semblent venir tout droit d’une série Disney Channel survitaminée. C’est en effet l’esprit général qui se dégage de ces premières images, où rien dans la direction artistique ne respire l'inventivité ou le bon goût. Si l’école magique, les différentes factions et les exubérants professeurs évoquent en effet l'héritage d'Harry Potter, l’esthétique et l’ambiance rappelleraient plutôt de Descendants, le téléfilm sur les rejetons des méchants Disney. Avec un meilleur casting, toutefois. 

 

The School For Good And Evil : photo Michelle YeohMichel Yeoh qui est vraiment everything everywhere

 

On ne cachera pas notre étonnement de voir des comédiens comme Kerry Washington, Charlize Theron, Michelle Yeoh, Laurence Fishburne ou encore Cate Blanchett (qui donne de la voix) embarqué dans cette aventure plus que hasardeuse. Les jeunes Sophia Anne Caruso et Sofia Wylie (interprètes des deux protagonistes) seront donc en excellente compagnie pour tenter de convaincre, malgré tout, et d’incarner au mieux ces héroïnes en début de course. 

Si l’on n’est guère confiant dans les chances de réussite de ce Poudlard bis sur la plateforme, il n’est évidemment pas impossible qu’il capte son public et parvienne à déclencher la surprise. Pour en avoir plus, découvrez L’École du Bien et du Mal, le 19 octobre prochain sur Netflix.

Tout savoir sur L'école du Bien et du Mal

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commentaires
ZakmacK
16/09/2022 à 15:28

ça a toujours l'air plus sympa que le ghostbusters de 2016. Pour la direction artistique je vous trouve un peu dur, elle est en rapport direct avec le theme et l'histoire.

Carlo
15/09/2022 à 20:07

Toujours à censurer les commentaires à la moindre contrariété je vois.
Il est passé ou d'ailleurs votre article complotiste sur la censure des comics dans les écoles ?

Kaliki
15/09/2022 à 15:53

Faut vraiment avoir jamais lu Percy Jackson ni L'école du bien du mal pour les appeler 'tentatives de surfer sur la vague "Harry Potter" ... (après oui, c'est du girl's power, mais là c'est justifié par l'histoire d'origine,qui est pas dégeu voire très bien, contrairement à des débilités comme la version Netflix de Winx club, où l'heroine prononce vraiment le mot "mansplanner"...). Toute manière c'est comme ça maintenant, les gens sont incapables de juger les choses pour ce qu'elles sont ... un mec dans un mmo , c'est une vopie de SAO, un mec avec une fenetre de statut, solo leveling, voyage dans le temps, re:zero, rpg comique, konosuba, anti-heros qui se batit un royaume, overlord, etc ... ils trouvent même le moyen de dire que Tales of Demons and gods c'est comme naruto parce que l'antagoniste minable du début a une tronche de sasuke ...

shivattaque
14/09/2022 à 19:18

Moi je ne serai pas aussi critique que vous, le casting est plus que correct et les effets spéciaux me semblent eux aussi plus que correct malgré ce que vous pouvez en dire, je vous trouve très dur.
Après je ne dis pas que ce sera bien mais j'attends de voir

maxleresistant
14/09/2022 à 16:44

Les photos me suffisent, je vais même pas tenter la bande annonce.

C’est quoi ce maquillage façon shooting photo mode…
Ca me rappelle ocean’s eight, tellement féministe que ça se tartine 500g de make up par actrice pour voler des bijoux.

lisala
14/09/2022 à 14:04

C'est aussi audacieux, frais et passionant que les daubes insustriel de Disney.

rientintinchti2
14/09/2022 à 12:54

Encore un énième girl power movie avec du nanani nanana tralala féministe ultra aseptisé façon récitation pseudo progressiste. Pipeau

Nicowtine
14/09/2022 à 12:46

J'ai eu l'impression que la bande annonce durait 25min