Pas sur que la principale intéressée apprécie son influence dans Blade Runner 2049 pour le coup…
Si Blade Runner 2049 est une semi-déception (voir notre critique), on parle beaucoup de l’énigmatique Niander Wallace, de ses projets mégalomaniaques assez flous, de sa véritable ambition, de sa présence trop rare à l’écran mais néanmoins omniprésente ombre planante sur le film. Il détiendrait même le secret de la vraie nature de Deckard le salaud. Si la promotion le présentait comme l’antagoniste principal du film, le bad guy majeur du film serait davantage une bad girl en la personne de l’impitoyable Luv. Bras droit au service de Wallace, aussi expressive qu’une Adjani sous botox, l’actrice néerlélandaise Sylvia Hoeks s’en tire avec les honneurs au milieu des Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Robin Wright et autres Ana de Armas.
Robin Wright et Sylvia Hoeks
Incarnant le réplicant ambigu à la perfection, elle confie avoir trouvé ses modèles parmi nous :
« J’observais les célébrités, chanteuses, jeunes filles, comme Taylor Swift ou Selena Gomez. Ces gens ont de grosses plateformes, réseaux sociaux, et ont un grand contrôle sur leur vie. Chaque seconde, elles sont épiées, prêtes à se faire prendre en photo et à se retrouver sur les médias. Toute leur vie devient en quelques sortes virtuelle. »
Grande beauté froide, démarche calculée, apparence toujours soignée, toute en retenue, implacable, presque irréelle, oui la référence est toute faite.
Elle m’a rappelé un mauvais souvenir, T3. Quelle tristesse de faire ça dans Blade Runner.
Meilleur film de science-fiction de tous les temps. Ragez-pas.
Le personnage le plus raté du film