Le mal-aimé : La Mort vous va si bien, le petit chef d'œuvre comique (et oublié)

Geoffrey Crété | 1 avril 2022 - MAJ : 27/01/2024 11:31
Geoffrey Crété | 1 avril 2022 - MAJ : 27/01/2024 11:31

Parce que le cinéma est parfois victime des effets de mode et de mauvaise foi, Ecran Large a créé la rubrique des mal-aimés : des films oubliés, mésestimés, rejetés par la critique, le public, ou les deux à leur sortie. Et il est toujours temps d'en reparler, pour leur redonner de l'amour.

Place à La Mort vous va si bien, comédie noire, grinçante et hilarante réalisée par Robert Zemeckis (Retour vers le futur, Forrest Gump, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?), avec Meryl Streep, Goldie Hawn et Bruce Willis.

 

Affiche


"Etonnamment fade" (New York Times)

"Zemeckis mène de façon éléphantesque cette comédie sans grâce" (Télérama)

'"Sous ses airs de comédie noire grand public, un film beaucoup plus profond et complexe qu’il n’y paraît" (Les Inrocks)

"Dans la longue liste des films sur Hollywood, il y a rarement eu aussi hilarant et mordant que La Mort vous va si bien" (Roger Ebert)

  

la mort se raconte si bien

La timide Helen Sharp et la diva Madeline Ashton sont meilleures ennemies. Et quand Madeline séduit et épouse le chirurgien esthétique Ernest Menville, pourtant fiancé à Helen, elle craque : elle finit obèse dans un hôpital psychiatrique.

Des années plus tard, Ernest est un alcoolique minable et Madeline, une has been obsédée par ses rides. Lorsqu'elle retrouve Helen, mince et resplensdissante, Madeline est désespérée. Jusqu'à ce qu'elle découvre la vérité : un élixir magique, qui permet de rester jeune et belle pour toujours - à certaines conditions.

Unies en tant que meilleures ennemies pour l'éternité, Helen et Madeline doivent maintenant entretenir leurs corps immortels mais légèrement pourrissants.

  

La Mort vous va si bien : photo, Goldie HawnQue la farce commence

  

l'équipe en or

La Mort vous va si bien a commencé avec un scénario signé Martin Donovan et David Koepp, soit un étonnant duo. Le premier, argentin, avait commencé sa carrière en Italie, en travaillant sur les films de Visconti et Fellini. Le deuxième, lui, était destiné à une immense carrière hollywoodienne, puisqu'il allait par la suite écrire Jurassic Park, L'Impasse, Mission : Impossible, Panic Room ou encore Spider-Man. Ensemble, ils imaginent cette comédie fantastique, avec l'envie de mixer La Nuit des morts-vivants et Noel Coward. En 2017, Koepp disait presque la même chose à Vanity Fair : "C'était censé être La Nuit des morts-vivants, si George Cukor l'avait réalisé. Ca semblait être totalement sans risque, parce qu'aucun de nous n'avait rien fait jusque là. On ne pouvait qu'avancer".

Martin Donovan et David Koepp n'imaginaient pas un seul instant que La Mort vous va si bien allait devenir un tel film hollywoodien, aussi cher, et avec de tels acteurs et actrices. Pour eux, c'était un petit film indépendant. "Dans nos rêves les plus fous, c'était un budget de 5 millions". C'était sans compter sur le studio Universal, qui a acheté le scénario, et l'a proposé à Robert Zemeckis. Au final, La Mort vous va si bien a coûté 55 millions.

Avec son humour, son cruauté et sa morale grinçante, La Mort vous va si bien pourrait aussi être rapproché des Contes de la crypte, la série culte des années 90. Ce qui tombe bien : Robert Zemeckis en était producteur exécutif, et en avait déjà réalisé deux épisodes (notamment l'épisode culte Nuit de Noël pour femme adultère). Le cinéaste était alors au sommet de sa popularité. Propulsé par À la poursuite du diamant vert en 1984, il avait bouclé la trilogie Retour vers le futur, avec une pause Roger Rabbit au milieu. Il était le roi du monde hollywoodien.

A noter que le scénario est passé entre les mains d'un autre réalisateur : Steven Soderbergh, fraîchement couronné par une Palme d'or pour Sexe, mensonges et vidéos. Il racontait à Variety en 2024 : "Je me souviens l'avoir lu et m'être aussitôt dit que c'était très drôle. Et j'ai aussitôt senti que c'était bien au-delà de mes capacités. La technologie qu'ils utilisaient était intimidante. Il n'y a aucun univers où j'aurais pu le faire. Je savais qu'ils avaient besoin de quelqu'un avec une maîtrise technique à la Zemeckis pour y arriver. C'était clairement un cas 'vous parlez à la mauvaise personne'". David Koepp raconte qu'il voulait vraiment que Soderbergh le réalise, mais qu'il a compris ses raisons.

 

Retour vers le futur : photo, Christopher Lloyd, Michael J. FoxRetour vers futur parfait


Robert Zemeckis vise un casting de premier ordre, mais avec l'envie de surprendre et tordre le cou (rires) aux attentes. Au début des années 90, Meryl Streep était déjà célébrée comme une immense actrice dramatique, avec Kramer contre Kramer, Le Choix de Sophie, Le Mystère Silkwood, Out of Africa, ou encore La Brûlure. Elle avait déjà un Oscar en poche, parmi déjà une petite dizaine de nominations. Elle avait déjà été saluée dans la comédie, avec Bons baisers d'Hollywood. Elle était tellement associée aux héroïnes douces et positives, qu'elle-même pensait avoir le rôle d'Helen.  Mais Zemeckis la voulait en Madeline.

Même chose pour Goldie Hawn, égérie de comédies (Shampoo, La Bidasse, Comme un oiseau sur la branche), et donc inattendue dans un tel rôle. C'est encore plus spectaculaire avec Bruce Willis, qui certes n'était pas le premier choix, mais était alors le John McClane de deux Die Hard.

 

La Mort vous va si bien : Photo Bruce WillisLe titre Die Hard marche aussi ici

 

l'exploit technologique

La Mort vous va si bien est aussi (surtout) un exploit technologique. C'est la célèbre société Industriel Light & Magic, de George Lucas, qui s'est chargée des effets visuels - et a empoché ainsi son 12ème Oscar. C'était une petite révolution, grâce à un mélange de fonds bleus, d'animatroniques, de miniatures, de maquillages et autres astuces (notamment Photoshop).

La fameuse scène où Madeline se relève avec la tête retournée est ainsi une merveille, qui a été un casse-tête à assembler. Le directeur artistique des effets visuels Doug Chiang racontait à Yahoo en 2017 : "Tout ça impliquait de filmer différents éléments après coup, en les ayant chorégraphiés avec minutie, pour que ses expressions collent avec son corps. C'était très délicat. Avec le recul, c'était très, très complexe, alors qu'aujourd'hui on ferait sûrement ça autrement. Mais à l'époque, c'était encore old school, on mélangeait des techniques traditionnelles avec de nouveaux outils".

Ce sera l'un des rares incursions de Meryl Streep dans le domaine des CGI, comme elle l'expliquait chez Entertainment Weekly : "Ma première et dernière fois. C'est fastidieux. On est posé là comme le rouage d'une machinerie. J'ai aimé ce que ça a donné à l'écran, mais ce n'est pas drôle de donner la réplique à un pied de lampe. "Fais comme si c'était Goldie, juste là ! Oh, désolé Bob, elle a bougé à cinq centimètres de sa marque, et maintenant sa tête ne va plus sur son cou !". C'était comme être chez le dentiste." 

 

 

Le grand défi était de recréer la texture de la peau humaine. Chiang expliquait : "Avant La Mort vous va si bien, j'avais travaillé sur Terminator 2, et même si le T-1000 avait un côté organique, c'était toujours synthétique. Du métal, du robot. Les ordinateurs à l'époque permettaient de bien faire des surfaces solides, comme des machines. Mais Ken Ralston et moi, on savait que Bob Zemeckis voulait jouer avec des corps humains, tordre les proportions. Briser le cou de Meryl Streep, par exemple. D'une certaine manière, il y avait un côté cartoonesque, mais il fallait ausi que ce soit réaliste et plausible".

Tout le monde avançait à tâtons. Chiang raconte comment l'image de Helen avec un trou dans le ventre a évolué, pour aller vers le cartoon à la Tex Avery : "La première version était très réaliste. Qu'est-ce qui se passerait si on se prenait un fusil à pompe, à bout portant ? Donc j'ai fait une version très gore, le trou n'était pas très rond, on voyait des organes internes et la colonne vertébrale. J'ai aussitôt vu que ça allait être trop, vu le ton du film. (...) Donc j'ai fait un trou très circulaire, très graphique. J'ai retiré tout ce qui était gore, tout en gardant le côté réaliste à côté. C'était l'équilibre qu'on essayait de trouver, pour que les effets visuels conçus par ordinateur fonctionnent avec le ton du film, sans que ça ne devienne un film d'horreur".

 

La mort vous va si bien : photoScène culte

 

Cette attention aux détails n'était pas uniquement côté technique. Robert Zemeckis l'a appliquée au reste du film pendant le montage, coupant des scènes, voire des rôles entiers, pour arriver à une certaine perfection dans le genre.

La fin a notamment été modifiée. A l'origine, Ernest tombait amoureux d'une serveuse (interprétée par Tracey Ullman, aperçue dans la bande-annonce), et ils mettaient en scène sa mort afin d'échapper à Madeline et Helen, pour vivre leur vie en Europe. La photo de Bruce Willis maquillé et vieilli à l'enterrement vient de ces scènes. C'est suite à des projections-tests que la fin a été réécrite, et une fois n'est pas coutume, le réalisateur en était pleinement satisfait. Zemeckis a ainsi expliqué que celle prévue au départ était trop gentille et douce pour être satisfaisante, et fonctionner avec le reste du film. 

Zemeckis n'y a pas été de main morte, et disait au Los Angeles Times que Livv Ullman était l'un des "sept ou huit rôles coupés" du film.

 

La mort vous va si bien : photo, Bruce Willis, Isabella RosselliniLa belle et le bête

 

Le vrai-faux échec

La Mort vous va si bien a coûté 55 millions, soit un très gros budget, supérieur à n'importe quel épisode de Retour vers le futur, et à Qui veut la peau de Roger Rabbit ?. Le film a encaissé environ 150 millions dans le monde, dont 58 au box-office domestique.

En France, où le film est sorti autour des fêtes de fin d'année en 1992, il a attiré plus d'un million de spectateurs - un score proche de Batman, le défi et La Famille Adams.

C'est donc un succès, mais un succès perçu comme moindre vu les talents réunis. Zemeckis avait évidemment explosé les compteurs avec Retour vers le futur (plus de 388 millions pour le premier), et Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (329 millions). Et même s'il n'avait encaissé que 115 millions, A la poursuite du diamant vert avait été un trésor de rentabilité vu son budget de 10 millions. Le cinéaste a en plus enchaîné avec son succès ultime : Forrest Gump, qui a engrangé près de 680 millions... pour un budget similaire à La Mort vous va si bien.

 

La mort vous va si bien : photo, Meryl StreepLe jour de la sortie

 

Surtout, le film a été descendu en flèche par une partie de la critique. Le co-scénariste David Koepp expliquait à Vanity Fair en 2017 : "J'ai lu chaque mot de chaque critique que j'ai pu trouver. Heureusement, c'était avant internet, donc mon masochisme a été limité. Plein de gens ont aimé le film, et sa bizarrerie. Plein d'autres, non. Mais on ne peut pas faire sa vie dans le milieu du cirque sans une certaine dose de merdes d'éléphants".

La Mort vous va si bien a dans tous les cas été sauvé par le temps. Devenu un petit film culte au fil des années, le film est notamment entré au panthéon des classiques queer, comme tous les fans de RuPaul et Violet Chachki le savent bien.

 

Photo Goldie HawnLe lendemain de la sortie

 

la mort c'est tellement bien

C'est simple : La Mort vous va si bien est une leçon de mise en scène. C'est la démonstration spectaculaire d'un fantastique art du timing comique, qui brille par sa précision intemporelle. C'est un film d'une complétude folle, où chaque élément semble parfaitement sous-pesé et placé. Il n'y a pas une seule miette à jeter, Zemeckis utilisant le moindre mot, le moindre mouvement et le moindre effet pour servir le récit, mené tambour battant du début à la fin.

Toute la première partie, centrée sur les étapes de la vie d'Helen, est notamment un trésor de narration, qui enchaîne les ellipses et lâche les informations avec brio. Zemeckis a toujours été un brillant conteur visuel, économisant les mots pour charger de sens l'image. La Mort vous va si bien en est l'un des plus beaux exemples, et ce dès le premier plan, qui ridiculise Madeline en passant de sa tête sur papier glacé, à sa tête figée dans l'illusion d'un show à succès. Jusqu'à la toute dernière image, c'est donc un voyage minutieusement calculé, et un véritable travail d'orfèvrerie.

 

La Mort vous va si bien : Photo Goldie Hawn, Bruce WillisLa chloroquine, aie confiance


Zemeckis filme et raconte cette fable comme une bande-dessinée. Visuellement, c'est donc un plaisir de tous les instants, qui déborde d'images mémorables et d'idées malicieuses. Par exemple, Helen qui donne des envies suicidaires à ses camarades en séance de thérapie, qui révèle sa métamorphose derrière une silhouette obèse, ou qui laisse une trace de rouge à lèvres digne d'un dessin animé. Ou encore Madeline qui hurle en croisant son reflet dans la voiture, se regarde changer en direct dans un miroir, ou raye le décor avec ses ongles enragés.

Des éclairs au-dessus du manoir magique à la dernière scène ridicule, où Helen est suspendue dans les airs, avant d'exploser en morceaux avec sa meilleure annemie, tout est sujet au rire. Le réalisateur appuie l'artificialité de ce cirsque (des décors de studios, des éclairages, des gags) avec une générosité irrésistible, transformant cette possible tragédie noire en véritable farce grotesque.

 

La Mort vous va si bien : Photo Meryl StreepMeryl Etripée


la comédie vous va si bien

L'aspect BD est bien sûr évident dans les scènes qui débordent d'effets visuels et spéciaux, et autres maquillages malins. Au-delà de l'exploit technique pour l'époque (et du rendu toujours excellent malgré le poids des années), Zemeckis y rappelle son amour pour la magie du cinéma. Les effets ont beau être complexes en coulisses, ils semblent toujours légers à l'écran, et au service d'une mise en scène réjouissante. Avec en cerise sur le gateau, la musique fantastique d'Alan Silvestri.

Tout ou presque se joue principalement dans le salon de la grande maison, d'abord avec Madeline, qui se promène post-mortem comme un patin, dans une danse morbide et grotesque. Entre l'efficacité pure de la mise en scène (Madeline qui se relève en arrière-plan), le gag pur (le téléphone impossible à positionner, le cul impossible à poser) et le goût du défi technique (le reflet dans le miroir sur le piano), c'est un délice. Plus tard, c'est Helen qui a les honneurs d'une scène également géniale, avec l'un des plans les plus saisissants du film : Meryl Streep et Bruce Willis, vus à travers sa panse trouée.

 

La Mort vous va si bien : photoGoldie Hole


Dans La Mort vous va si bien, tous les curseurs sont poussés au maximum, dans un exercice de radicalité comique et cartoonesque féroce. Un peu comme si un épisode des Contes de la crypte avait été étiré, avec plus d'argent et plus de temps. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la bande-annonce utilisait la musique de l'anthologie culte, composée par Danny Elfman.

La réussite tient en grande partie au scénario de David Koepp et Martin Donovan, vrai trésor de cruauté et d'ironie, qui regorge de dialogues méchants et succulents. Et bien sûr, de tels dialogues ne seraient rien sans l'immense talent des acteurs et actrices, dirigés à merveille. C'est particulièrement fabuleux du côté de Meryl Streep et Goldie Hawn qui, à l'image du film, sont d'une précision affolante. Le Diable s'habille en Prada peut aller se rhabiller, la plus belle et terrible peste de Meryl Streep est ici. Et même Sydney Pollack, dans un petit rôle de médecin, est parfaite.

 

Photo Goldie Hawn, Meryl StreepLes queens

 

forever young (& gay)

Enfin, le film restera à coup sûr culte, grâce à la simplicité redoutable de ses idées. En 1992 comme en 2022, et probablement encore en 2050, cette satire sur le jeunisme et la quête de vie éternelle est moderne, mordante et drôle, notamment parce qu'elle repose sur des mécaniques comiques intemporelles, et se situe sur un territoire malin.

L'histoire se déroule à Hollywood mais en marge, avec quasi aucun marqueur précis, si ce n'est les intemporelles figures locales (Elvis, Marilyn, Andy et compagnie). La touche de fantastique se résume à un décor old school avec prêtresse à moitié nue et vieux manoir, et une petite fiole magique. Toute l'atmosphère se joue des clichés de l'âge d'or hollywoodien, si bien que le film était déjà baigné dans un parfum old school assumé à sa sortie.

 

La Mort vous va si bien : Photo Bruce WillisCertains l'aiment chauve


Le monde (gay) ne s'y est pas trompé. Depuis sa sortie, La Mort vous va si bien a eu droit a de nombreux honneurs, notamment dans la communauté queer, qui l'a érigé en classique aux côtés de films comme Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?, Maman très chère, Jawbreaker, ou encore Showgirls.

En 2015, c'était le "category is" d'un défi de RuPaul's Drag Race. En 2017, Vanity Fair titrait "The Gloriously Queer Afterlife of Death Becomes Her", pour revenir sur l'impact du film dans la communauté LGBTQIA+. La même année, le musical Death Becomes Her était annoncé à Broadway, avec Kristin Chenoweth en Madeline.

Ainsi, La Mort vous va si bien a trouvé sa place dans l'histoire. Aucune surprise pour Meryl Streep, qui expliquait en 2017 à Dallas Voice : "J'ai su que ça allait devenir un classique gay quand j'ai rencontré le scénariste ! Quand j'ai rencontré Martin, je me suis dit, 'Ok, allons-y'. Et quand j'ai chanté mon premier numéro musical, je me suis dit, 'Oh, ok, je verrai ça un jour dans un club quelque part'. Avec des répliques comme "MAINTENANT, UN AVERTISSEMENT ?', franchement ! C'était tellement drôle. Et c'est finalement une sorte de documentaire sur le fait de vieillir à Hollywood maintenant, j'en ai l'impression". Comme toujours : amen, Meryl.

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commentaires
Bubble Ghost
03/04/2022 à 09:06

A l'époque, bien plus que Terminator 2, c'est ce film en particulier, qui m'a fait comprendre la puissance de créativité sans limite des trucages numériques, juste avant que Jurassic Park ne le cri encore plus haut et fort à tout le monde. Et aussi que Zemeckis est vraiment un visionnaire, et un génial homme de gout. Ce film m'a montré l'avenir du cinéma hollywoodien.

Julien
01/04/2022 à 18:23

Un film CULTE avec un rythme effréné, des acteurs au top, une BO de Silvestri géniale et une réalisation folle avec comme toujours avec les films de Zemeckis des effets spéciaux au service de l'histoire ! Un classique pour moi et un des seuls rôles comique de Bruce Willis. A voir absolument si bien sûr on saisit le ton du film !

Miami82
01/04/2022 à 13:39

J'étais allé le voir au cinéma à l'époque. J'en étais sorti assez déçu. Mais comme vous le mentionnez dans l'article, le film est avant tout une prouesse technique incroyable pour l'époque. C'est d'ailleurs cette prouesse qui a attirée le public. Pour le reste, je me souviens d'un film à la réalisation typique de Zemeckis à l'époque et de la musique de Silvestri, excellente et si proche de Retour vers le futur.

Snake
01/04/2022 à 11:36

VFX révolutionnaires et message avant-gardiste et toujours d'actualité sur le culte de la beauté éternelle. Malheureusement j'ai toujours trouvé le film longuet et par moments trop loufoque. Loin d'être le meilleur Zemeckis pour moi.

Kyle Reese
01/04/2022 à 11:19

Je n’ai pas un grand souvenir de l’histoire du film, sauf qu’il était foufou, avec des sfx top, des acteurs qui se marraient bien et un sacré délire. Article bien venu après la triste news sur Willis hier. J’ai envie de revoir ses films. Revu Hudson Hawk l’année dernière, il était cool le Bruce a l’époque. Tient envie de revoir le Bûchée aussi.

Gregdevil
01/04/2022 à 10:08

Pour moi c'est un film culte, les peros sont tellement barges, l'histoire loufoque et la real de Zem tellement maîtrisé.

Tom’s
26/12/2021 à 20:51

Le film pour l’époque est Sans doute visionnaire sur les actrices et leur quête éperdue de jeunesse, d’ailleurs les maquilleurs de génie aurait du faire sur Streep un look chirurgie mais bon sinon quel kiff, c’est à prendre comme tel un film d’humoir noir sur Hollywood, réalisé au millimètre par Zemekics, au effets technique révolutionnaire( Oscar des sfx ) savant mélange de trucage et effets en synthèse au service du Récit, pr moi 2scenes mythique, quand Streep se voir pathétique ds son rétro jeté par son amant plus jeune et la scène ou après avoir pris la potion de Rossellini ( inoubliable ) les seins de Streep remonte grâce à la magie des sfx et les mains d’un homme présent sur le plateau revêtu de gants bleu ou vert, lu ds une interview de Streep sur le film !!

PipoBazinga
29/11/2016 à 20:24

Le remake pour ce film serait un désastre, il serait impossible de reproduire l'humour qu'il y a dedans, ils tenteraient de refaire la même chose mais le résultat en serait fade et décevant. Je l'ai vu pour la première fois il y a 6-7 ans et j'ai adoré, ce cinéma 80-90 ne vieillit pas pour ceux qui ont aimé cette époque.

corleone
28/11/2016 à 12:52

Y'a pas de mauvais Zemeckis. Y'a que de mauvais spectateurs de certains Zemeckis. Ce mec c'est un philosophe des temps modernes.

mikegyver
28/11/2016 à 12:08

vu au ciné a l'epoque, j'avais trouvé ca normal, sans reel plaisir, bon j'avais 17-18 ans a l'epoque, j'etais pourtant un spectateur assez gentil,

je veux dire par-la qu'il m'en fallait pas beaucoup pour que je "kiffe" un film, je l'ai pas revu depuis, donc:

- soit je vais trouver ca tres tres nul,
- soit je vais rentrer dedans a fond et vraiment voir le film culte qu'il pretends etre.

mais pas de milieu c'est sur, je tenterais a l'occas,ou sur netflix si il y est.

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