L'indéfendable : Catwoman, l'accident industriel de Pitof avec Halle Berry

Geoffrey Crété | 26 juin 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 26 juin 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Parce que le bon sens a ses limites, certains films restent difficiles voire impossibles à défendre. Ecran Large leur consacre donc une rubrique spéciale : les indéfendables. L'occasion de revenir sur des ratages plus ou moins célèbres et controversés, salués par la presse, le public ou les deux.

 

Poster

     

"Fascinant comme une belle litière" (Première) 

"Le genre de film qui garantit presque la perte de quelques points de QI" (NY Observer)

"La puanteur de la litière est partout sur ce désastre en puissance à 90 millions"(Rolling Stone)

"Un téléfilm Lifetime en overdose d'estrogène, à peine tenu par un scénario qui aurait du être jeté avec la litière" (Variety)

 

 

LE RESUME EXPRESS

Patience est une employée timide de Hedare Beauty, multinationale spécialisée dans les produits cosmétiques dirigée par George et Laurel Hedare, vieille égérie de leur marque. Lorsqu'elle découvre que leurs crèmes anti-âge sont plus que dangereuses, elle est tuée.

Ramenée à la vie par des chats magiques, elle est métamorphosée : elle ose enfin stopper la musique trop forte de son voisin, dévorer des boîtes de thon, se couper les cheveux. Elle est la nouvelle Catwoman, une femme libre et forte. Elle se créée donc une tenue de dominatrix.

Elle tombe amoureuse de Tom le policier et enquête sur Hedare. Elle pense que George est le méchant mais en réalité, c'est Laurel, qui la piège pour qu'elle soit accusée du meurtre de son mari.

Grâce à un gobelet de café et un graphologue-psychologue, Tom comprend que Patience est Catwoman. Il l'arrête à contre-coeur. Dans sa cellule, Patience pleure, puis réalise qu'elle peut se faufiler entre les barreaux de sa cellule comme un chat. Après avoir filé comme David Coperfield, elle va affronter Laurel en Catwoman, et sauve Tom de justesse.

Grâce aux crèmes anti-âge, Laurel aune peau super-solide et ne ressent plus la douleur. Catwoman parvient cependant à la vaincre à abîmant son visage avec ses griffes de luxe. Lorsqu'elle voit son reflet dans une vitre, Laurel crie, et meurt.

Catwoman a gagné. Mais elle dit à Tom qu'elle veut rester libre, et continue à marcher dans sa tenue de dominatrix sur les toits de la ville.

FIN.

 

Halle BerryLeçon numéro 1 : la diversion par les seins

  

LES COULISSES

Un film centré sur Catwoman était discuté depuis les années 90. Fût même un temps où Tim Burton et Michelle Pfeiffer étaient ouverts à l'idée. Le personnage est ainsi écarté de Batman Forever pour préparer un film centré sur elle.

Daniel Waters, scénariste de Batman : Le Défi, livre un script en 1995. Dans une vieille interview accordée à Film Review, il résume son histoire : "Après le traumatisme de Batman : Le Défi, elle est amnésique, et ne se souvient pas d'où viennent ces cicatrices sur son corps. Elle va se détendre à Oasisburg. Si Gotham est l'équivalent de New York, Oasisburg est un mix de Las Vegas, Palm Spring et Los Angeles. C'est une station de vacances en plein désert, dirigée par des super-héros. Le film s'amuse avec les mythes des super-héros masculins. Et comme ils se révèlent ne pas être si bons au fond, elle doit revenir à son rôle de Catwoman".

Sauf que Waters rend son scénario alors que Batman Forever se transforme en gigantesque succès, plus grand encore que Batman : Le Défi. L'âme noire des films de Tim Burton est vaincue par l'aspect familial et coloré de Joel Schumacher. Burton et Pfeiffer sont un temps restés intéressés, avant de finalement passer à autre chose.

 

photo, Michelle PfeifferMichelle Pfeiffer dans Batman, le défi de Tim Burton

 

La Warner Bros. finira franchira une limite avec Batman et Robin en 1997, qui remporte un succès inférieur à Forever en plus d'être atomisé par la presse. La suite réalisée par Schumacher est abandonnée, et après plusieurs projets avortés (dont celui de Darren Aronofsky), la chauve-souris reviendra avec Christopher Nolan en 2003. 

Entre temps, l'idée de relancer Catwoman reste omniprésente. En 2003, le Français Pitof est choisi pour réaliser la superproduction. A l'époque, il accorde une interview à Ecran Large : il explique avoir été remarqué par les studios pour son travail sur les effets spéciaux d'Alien, la résurrection de Jean-Pierre Jeunet, et que son film Vidocq a convaincu les producteurs.

Longtemps attachée au rôle, Ashley Judd décide finalement de passer son tour. Nicole Kidman refuse le rôle, évitant l'étrange situation de voir le Dr. Chase Meridian de Batman Forever revenir dans l'univers de Batman sous une autre identité. Halle Berry, fraîchement oscarisée, signe. 

La production n'est évidemment pas simple. Le studio refuse notamment la réécriture trop artistique de Pitof et Jean Rabasse. Après les retours négatifs des projections test, des reshoots sont organisés, un mois avant la sortie.

Suite au désastre critique et public de Catwoman, Pitof sera rejeté en bloc. Au fil des années, il commentera l'expérience, de manière plus ou moins politiquement correcte : "J'ai eu un dilemme avec Catwoman. J'étais bien avancé dans la production mais on m'a signifié que si je n'étais pas content, je dégageais", ou "Catwoman c'est Rosemary's Baby : j'ai donné naissance à un monstre".

LE BOX-OFFICE

Echec. Catwoman a coûté une centaine de millions, mais n'en a rapporté que 82 dans le monde, dont 40 aux Etats-Unis.

 

Halle BerryCatwoman : allégorie de la carrière de Sharon Stone ?

 

LE PIRE

Le recul, la bienveillance, et même la bonne volonté d'y voir un plaisir coupable n'y feront rien : douze ans après, Catwoman reste un film affreux.

De la première à la dernière minute, une impression désagréable de visionner un film monté en avance rapide, sans respiration ni matière, qui empile des morceaux de dialogues et d'action pour créer l'illusion d'une histoire. Charcutée par un montage insensé, noyée dans une bande son horrible, filmée par une caméra qui s'agite dans tous les sens, l'action est illisible. Elle manque en plus cruellement d'imagination et d'ampleur, à l'image de cette ridicule séquence dans une minuscule grande roue, pliée en moins d'une minute. Même chose du côté des chorégraphies des combats, plates et alourdies par la mise en scène.

Catwoman oscille entre le mauvais clip, le gênant téléfilm érotique et la série Z à grande échelle, où une super-héroïne, à l'origine exceptionnelle, se bat contre une crème anti-rides aux effets secondaires cachés. Spécialité de Pitof, les effets spéciaux sont particulièrement grossiers : le film se repose sur une poignée de plans aériens, numériques et complètement gratuits sur la ville, tandis que le passage de Halle Berry à sa doublure virtuelle est étonnamment mal géré. A l'image d'une direction artistique au mieux ordinaire, au pire grotesque (le téléphone de Patience, où Laurel apparaît en vidéo comme dans une mauvaise publicité).

Catwoman se consommerait presque comme une comédie. Une comédie où l'héroïne doit être bousculée quatre fois dès sa première apparition pour signifier qu'elle n'a pas sa place dans le monde. Où son caractère félin doit être illustré par sa réaction face aux chiens dans la rue, son amour du thon en boîte, et une posture globalement comique de Halle Berry.

La Catwoman de Tim Burton était drôle elle aussi, mais cette drôlerie se manifestait dans un pur univers de comics qui lui donnait toute sa saveur. Sa sensualité était perverse, noire et délicieuse, mais dans les mains d'un studio décérébré, c'est une coquille vide et vulgaire, coincée dans une mauvaise imagerie érotique. Les dialogues parlent d'une Catwoman libre, affranchie, mais à l'écran elle n'est qu'un grossier fantasme masculin. Michelle Pfeiffer était une Catwoman excitante, envoûtante et profondément touchante ; celle de Halle Berry est une plaisanterie gênante.

Catwoman serait presque une version abominable de Showgirls, avec Sharon Stone en Crystal Connors et Halle Berry en Nomi, coincée dans la tenue de cuir qu'elle porte dans le tableau musical avec les motards de Las Vegas. Les deux actrices en roue libre (incarnations parfaite du mot "campy") se retrouvent ainsi à s'affronter en tenue insensées, à coups de dialogues incroyables et de scénographie poussive. L'actrice des X-Men étant la grande gagnante dans l'histoire, avec une performance en épouvantable qui la place presque au niveau du soporifique Benjamin Bratt.

 

Halle Berry

 

LE MOINS PIRE

Une chose était a priori intéressante dans ce Catwoman : caster Sharon Stone, sex symbol des années 90, dans un rôle de mannequin métamorphosée par la course contre le temps et la suprématie de la beauté. A cause de produits cosmétiques semblables à des drogues dures, qui figent la jeunesse au point d'en faire une monstruosité inhumaine, cette égérie potiche devient un monstre castrateur.

Sa faiblesse (la beauté) devient une force et une arme, et Catwoman prend des airs de fable grotesque sur le domination masculine avec des protagonistes dégénérés. D'un côté, Patience, opprimée et désexualisée, s'émancipe pour assumer son corps, ses pulsions et sa féminité de manière théoriquement héroïque. De l'autre, Laurel était un accessoire marketing pour son époux et patron ; devenue un monstre de foire à cause de cette dicature, elle le supprime et le remplace. 

Lorsqu'elle tire sur Tom, elle lâche avec un sourire : "Je suis une femme, je suis habituée à faire tout un tas de choses que je n'ai pas envie de faire". Littéralement endurcie par ces années de potiche, elle devient une amazone indestructible. Elle sera abattue dans un musée à sa gloire, et perdra sa force en voyant le reflet de son visage griffé par la chatte héroïque, comme une Méduse grotesque. Le choix d'un sex symbol comme Sharon Stone, dont la carrière est encore hantée par Basic Instinct et ce rôle de génie carnassier, est donc particulièrement malin.

Que Catwoman finisse seule plutôt que dans les bras du policier témoigne là aussi d'une volonté de faire de la superproduction un récit féminin et féministe. Mais à l'image du costume, conçu comme illustrer la naissance d'une "déesse de la guerre sexy", ce désir devient catastrophe à l'écran.

 

Photo Halle BerryQuand tu rentres de soirée SM et que t'as perdu tes clés

 

SCENE CULTE

Venue chercher son Razzie Award de la pire actrice son Oscar à la main, Halle Berry a tenu un discours mémorable, plus que n'importe quelle scène du film lui-même. Extraits.

"Merci à la Warner de m'avoir mise dans ce film de merde. C'était exactement ce dont ma carrière avait besoin"

"Je veux remercier les scénaristes. Les 20. Merci d'avoir pensé que c'était une bonne idée... De toute évidence c'était pas le cas, mais j'apprécie l'intention."

"Je veux remercier les acteurs. C'est important pour donner une mauvaise performance d'avoir beaucoup de mauvais acteurs autour de soi.

"Je veux remercier Pitof, ce mec Français. C'était une joie de venir travailler tous les jours. Je comprenais rien à ce qu'il disait, je suis sûr que ça se voit dans ma performance. Je remercie également ma coach de jeu. Elle vient d'écrire un livre sur le jeu, vous devriez courir l'acheter..."

"Quand j'étais petite, ma mère me disait que si on n'acceptait pas les critiques, on ne méritait pas les éloges. J'ai commencé ma carrière dans les concours de beauté - sûrement l'une des raisons pour lesquelles je me retrouve ici ce soir... J'ai gagné les premiers concours, jusqu'à Miss USA. Je me suis retrouvée à côté de cette blonde aux yeux bleux, texane, et je savais que j'allais perdre. Elle a gagné, et j'ai repensé à ce que me disait ma mère... Mais j'avais juste envie de lui foutre une putain de baffe ! Donc ce soir, j'ai envie de foutre une putain de baffe à ces gens qui m'ont remis le Razzie. Mais je ne le ferai pas. Je resterai là, je prendrai les critiques comme une leçon, et j'espère que je ne verrai plus jamais ces gens."

 

 

RETROUVEZ L'INTEGRALITE DES INDÉFENDABLES AU RAYON NOSTALGIE

 

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commentaires
Topaze Rubis
03/04/2020 à 22:30

Moi j adore trop halle Berry dans catwoman et en général je la trouve sexy et j aime beaucoup cette histoire de chat magique alors peu importe ce que vous pourrez dire critiques bonnes ou mauvaises je voulais juste m exprimer une seule fois voilà

Totemkopf
30/06/2016 à 12:05

Champy a bien résumé cette histoire, et cette volonté absurde de vouloir mener un débat guerrier, en tordant et ignorant les propos des autres pour constamment trouver à redire. Sans parler de la simplification des choses, sur la beauté, l'Oscar, etc. Et le besoin de justifier un avis personnel comme si cela devait être une thèse officielle, solide, véridique, au-delà d'une opinion, en prenant une partie des faits qui y parvenir (mais en ignorant le reste).
Je dirais gentiment que c'est minable. Avec un smiley pour lui faire plaisir.

champy
29/06/2016 à 23:39

Je sais pas si tu fais exprès ou tu comprends vraiment rien tuco! Je dis en gros : Halle berry est une actrice moyenne avec une carrière mediocre, pourtant elle aurait pu faire beaucoup mieux avec tous les atouts qu'elle a et les opportunités qu'elle a eu! Toi tu nous sors en condensé : la pauvre aurait fait beaucoup mieux si elle était moins belle et pas noire ????? J'ai pris des éxemples, parmi lesquelles j'ai cité des actrices-icones noires qui n'ont pas et n'ont même jamais eu "le profil" de james bond girl contrairement à halle berry(et j'ajouterais que paradoxalement elles auraient pu obtenir le rôle d'halle dans à l'ombre de la haine), mais toi tu préfères te focaliser sur le "cas mccarthy" qui selon tes propres dires ne peut jouer des rôles de canon(rejoignant malencontreusement, maladroitement et surtout de manière très contracditoire ma thèse). Que raconte tu finalement? Je récapitule : OUI, la couleur de peau d'une actrice peut influencer la carrière d'une actrice d'une manière ou d'une autre(c'est pourquoi j'ai tenu a mentionner positivement ou négativement), Non, une actrice ne peut accuser sa beauté pour justifier une piètre carrière(t'as parlé de ton interview de charlize, mais sache que beaucoup de belles actrices talentueuses à l'instar de nicole kidman ont fait ce genre de déclarations bien avant elle, c'est une star et dans la starmania ça s'appele s'attirer le capital sympathie), tout au contraire, une actrice peut se plaindre de n'avoir pas eu certains rôles à cause de son désaventage physique. TERMINÉ.

Tuco
29/06/2016 à 21:39

Les smileys sont la propriété du 2cloo ? ;)

J'ai un avis immuable sur le fait qu'elle a le potentiel et ils ne me semblent pas avoir vu de questions ou de doutes dans les premiers commentateurs, c'étaient de simples affirmations sans aucun dialogue et on vient pointer du doigt mon intro ? J'ai clairement vu des personnes n'ayant pas tous les éléments en main affirmer des choses que je trouve absurde, et si j'entendais un ami dire des choses absurdes sur un sujet que je maitrise mieux, je lui dirai la meme chose. De l'ombre à la haine n'est pas un coup de chance, elle n'a pas eu un oscar pour sa médiocrité et elle était déjà excellent dans son premier film cinéma, le pas si fameux que ca apparemment, Jungle Fever..
Et quand je vois deux personnages radicalement différends ( Jungle Fever/De l'ombre à la haine ), qu'elle a interprété à deux époques différentes, c'est la marque d'une bonne actrice.
"Relis" quand j'ai clairement répondu ( j'ai juste éviter de renommer Aeon Flux, évitons de perdre notre temps avec des navets ).

Parce que vous oseriez casté Mc Carthy pour un Pretty Woman ? Vous seriez viré sur le champ. Vous etes ridicule à tirer des conclusions sur le fait que j'ose la trouver moche (et au fait, elle te fait plaisir dans tes reves ? ).

Sur ce............................ :)

Totemkopf
29/06/2016 à 21:16

@Tuco

J'ai dit quelque part que tu étais agressif car tu trouves McCarthy moche...? Ou comment sortir une réponse à côté de la plaque.
Ton agressivité et ton jugement de valeur avec option donneur de leçon sont omniprésents depuis le début dans tes réponses, contrairement à tes interlocuteurs.

Théorie de complot ? 2cloo est juste une tâche inimitable à la syntaxe et à la réflexion bien limitées. Rien de bien exceptionnel, rien de complot. Juste l'outil basique des multiples pseudos, pour redynamiser son rôle. Ta réponse ne fait que me confirmer ça, avec tes petits smileys tout mignons.

Et puis bon, accuser quelqu'un de se sentir visé et blessé par ton intro ""Il serait peut être temps de regarder des films précédant les années 2000 pour certains" (qui n'a évidemment RIEN d'agressif), alors que toi-même tu es irrité par un simple "relis" écrit par quelqu'un, comme tu l'as toi-même dit...! Rires

Tu confonds vraiment ton avis et une quelconque vérité : Berry est talentueuse parce que je la trouve talentueuse, McCarthy serait pas sexy avec 25kg en moins car je le sais. Tu te poses en juge bien pensant du racisme et de la beauté comme obstacle, mais tu rigoles quand on évoque les obstacles des diktats de la beauté pour les femmes rondes. Si vraiment tu veux aborder cinq sujets en même temps, faut les assumer.

Je ne dirais pas que tu es un troll, inutile de sortir cette carte pour te défendre, d'ailleurs personne ne l'a dit. Je pense même que tu penses avoir de nobles arguments, être cinéphile et ouvert et du côté des justes. Mais vraiment ce n'est absolument pas un échange à mes humbles yeux. C'est un combat d'ego, à l'usure, jusqu'à ce que la discussion soit saturée de réponses aux réponses des réponses, qui tourne immanquablement à la citation "tu as dit ça, regarde", "oui j'ai dit ça car tu disais ça".

Allez, à+ 2clooTuco.
Signé : Mulder.

Tuco
29/06/2016 à 20:35

@ Totem

Je suis agressif parce que je trouve Mc Carthy moche ? je ne suis pas celui qui a utilisé des mots comme simplet pour répondre à mon interlocuteur.
Amis de la conspiration, bonsoir, maintenant, je suis 2cloo.

@ Fingo

C'est agressif de rappeler qu'un de ses meilleurs films précédait les années 2000 ? J'ai bien dit certains, si tu te sens visé, je n'y peux rien. Et oui, après avoir lu "certains" des premiers commentaires, c'est la conclusion à laquelle je suis arrivé.
Relis moi ;) Je défends depuis le début l'idée qu'elle est talentueuse. Mais bon, quand tu t'offenses de mon avis sur Mc Carthy et que tu brandis la carte de la réduction, alors que c'est d'une évidence, pour un film comme Pretty Woman, personne ne casterait un physique comme celui de Melissa.
Ce serait une autre histoire si c'était un film voulant casser ces standards de beauté hollywoodien, mais comme on le sait tous, c'est juste un comte de fée moderne perpétuant le mythe du prince. Faut arreter à un moment.

@ Champy

Et tu continues :) Mc Carthy, meme avec 25 kilos en moins est à des lieues de la sensualité, de la puissance de Sharon Stone de l'époque. Tu vas où comme ca ?

Role superficiel : role générique qu'on a vu des ccentaines de fois, ca pourrait etre une des définitions.
C'est cool, tu m'as cité quelques films, mais pour ces quelques bons roles, combien de mauvais roles clichés ont elles du jouer ?
Par plus tard qu'il y a quelques semaines, je suis tombé sur une interview de Theron parlant de l'excès de beauté lui ayant fermé des portes.....
Donc oui, je maintiens, beauté plus couleur de peau égale doubles complications à Hollywood.
Et tes exemples représentent quoi ? Des femmes caucasiennes....

Mettez moi dans la case troll si ca vous chante...

Totemkopf
29/06/2016 à 19:02

Je trouve aussi que malgré des explications plus ou moins recevables (mais globalement applicables d'une manière ou d'une autre à tous les acteurs hollywoodiens), Halle Berry a une carrière très en dessous des espérances qu'elle a laissé planer.

Mais une chose saute aux yeux ici : ce Tuco me rappelle 2cloo, qui a lancé un paquet de débats avec la même agressivité, mauvaise foi et curieuse ténacité ces derniers temps. Ca me rappelle des discussions absurdes qui deviennent des batailles d'ego dès qu'on ose ne pas dire amen.
Je serais pas étonné qu'il n'y ait qu'une seule et même personne haha

champy
29/06/2016 à 19:00

tuco> Tu comprends pas! J'ai parlé d'ère du superficiel et non des rôles superficiels et c'était pour soutenir encore que les actrices moins belles sont désavantagées par rapport aux belles actrices! Concernant le maquillage ce n'était qu'un éxemple parmi tant d'autres en faveur des belles actrices! Concernant la prise de poids de theron, tu ne m'apprends rien et au contraire tu m'argumentes : Penses tu que dans le cas inverse ça aurait été possible ? Plus clairement si on fait perdre même 25 kilos a mccarthy elle aurait pu remplacer sharon stone pour le rôle de catherine tramell dans basic instinct ? La balançe est donc favorable toujours pour les belles actrices. Après tu dis "Les bons rôles, mémorables, ne sont pas superficiels." Faudrait d'abord que tu commençes pas expliquer ce que t'entends par "rôle superficiel" car si c'est pour dire qu'au cinéma aucun rôle mettant en avant la beauté de la femme ne peut être mémorable et marquer la postérité, ce serait grotesque comme raisonnement de ta part parceque je peux t'en citer : Sharon stone dans basic instinct et casino ; demi moore dans propositions indécentes; julia roberts dans pretty woman; nicole kidman dans moulin rouge et prête à tout ... Ces quelques exemples sont peut être pour toi des rôles très oubliables? Respire un coup et soit un peu plus réaliste l'ami.

Fingo
29/06/2016 à 18:50

@Tuco

Tu sais quoi ? Vu ton agressivité qui monte, et ta mauvaise foi latente, je vais arrêter là.
Et si mon "relis" t'irrite, rappelle toi que tu as ouvert ta participation avec une pointe de mépris ("Il serait peut être temps de regarder des films précédant les années 2000 pour certains"). Si tu es si sensible, penses-y en t'adressant aux autres.

Clairement ça vire au duel parce que tu n'as pas apprécié qu'on considère la carrière de HB comme une filmo majoritairement médiocre, composée de mauvais choix malgré sa position privilégiée. Et que tu souhaites avoir le dernier mot.

Je ne pense vraiment pas qu'on puisse dans ce contexte débattre sur la beauté et/ou les carrières intéressantes et diversifiées de plusieurs exemples (au hasard : Rachel McAdams, Hathaway, Knighley, Portman, Penelope Cruz, Jessica Chastain, Cate Blanchett, Amy Adams)...
ou vraiment ouvrir un débat sur la couverture médiatique, et le statut bankable qui peut naturellement venir après un Oscar, voire une nomination... Ca pourrait être intéressant, mais pas avec cette agressivité, cette nécessité d'avoir raison, d'être dans l'affrontement systématique et non l'échange.

Au passage, on peut être précis : Theron a pris du poids ET a eu un maquilleur. Là encore : un débat manichéen entre qui a raison vs qui a tort, alors que tous ces sujets relèvent plus d'un ressenti et d'une subjectivité que d'une quelconque vérité.
Même chose sur la beauté : HB a aussi percé grâce à sa beauté, et a obtenu de nombreux rôles grâce à ça (c'est l'industrie hollywoodienne simplement). Ce n'est ni une bénédiction ni une malédiction, c'est une donnée qu'il faut savoir utiliser, maîtriser. Simplement dire "ça lui complique sa carrière", alors que sa carrière a débuté notamment grâce à ça, c'est tout sauf vouloir réellement discuter du sujet de manière constructive, et accepter les nuances, les questionnements sans untel ou untel qui détient la vérité.

Bref, tu pourras utiliser tout ça pour attaquer et enrager à nouveau si ça t'amuse. Mais comme tu disais toi-même (dans ton premier message, à peine irritant donc) ne pas prendre au sérieux nous autres qui pensons qu'elle a une carrière peu glorieuse, j'ose espérer que tu ne perdras plus trop de temps à tenter de nous discréditer.

Tuco
29/06/2016 à 17:31

@ Champy

Vérifie tes infos, Charlize Theron n'a pas eu une supermaquilleuse, elle a pris quinze kilos pour le role.

Pretty Woman est un mauvais exemple, c'est un role clairement écrit pour une belle actrice.
Erin Brokovitch est une exception dans la filmo de Roberts, c'est un de ses rares films réalisé par un vrai réalisateur ( il a son identité visuelle, ses touches ) contrairement au gros de sa filmo qui reposait sur les épaules de "yes man" ( réalisateurs généralement sans personnalité visuelle, obéissant aux studios ).

lol 30 % ? Tu tires ca d'où ? sens positif autant que négatif ? Encore une fois, tu tires ca d'où ?

Et tout est dit quand tu parles d'ère de beauté et du superficiel, ce dernier étant le mot clé.
Les bons roles, mémorables, ne sont pas superficiels.

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