Mel Gibson Vs John Travolta : qui a la meilleure filmo ?
D'un côté John Travolta joue encore aux cabotins dans From Paris with love, de l'autre Mel Gibson revient en tant qu'acteur après presqu'une décennie d'absence avec Hors de contrôle. L'occasion de comparer les carrières de ces deux stars. Des filmographies en dents de scie, totalement passionnantes.
Carrie au bal du diable - 1976
Un début en fanfare pour John Travolta, parfait en méchant de cours de lycée dans cette sympathique adaptation de Stephen King signée Brian de Palma (4/5)
La Fièvre du samedi soir - 1977
Travolta devient une star, une icône, un phénomène de société. Pour l'éternité, il incarne la mode du Disco, le roi de la discothèque ! (3,5/5)
Encore plus cool, encore plus fun, Travolta étincelle et devient l'acteur le plus populaire de son temps. (3/5)
En Australie, un petit jeune ambitieux débute dans le rôle qui lui collera pour toujours à la peau : celui du dingue, du vengeur, du suicidaire. Mel le fou is born. (4/5)
Mais le bon Mel ne veut pas qu'être acteur de films d'action, il veut être reconnu pour son talent, tout de suite. Pour cela il incarne déjà un handicapé mental, sans grand retentissement (3,5/5)
Mel Gibson est la nouvelle coqueluche de l'Australie, il tourne avec le plus grand des réalisateurs du pays : Peter Weir. Un beau film de guerre. (3,5/5)
Travolta essaie de changer son image de gentil danseur en retournant auprès de De Palma. Cet hommage à Hitchcock possède de nombreux fans, en particulier un certain Tarantino... (4,5/5)
Mel Gibson devient star planétaire avec ce film d'action ultime, souvent imité, jamais égalé. (4,5/5)
L'Année de tous les dangers - 1982
Le vrai chef-d'oeuvre de la collaboration entre Peter Weir et Mel Gibson c'est celui-ci. Un film édifiant, qui fit beaucoup de bruit en son temps avant de tomber doucement dans l'oubli. (3,5/5)
L'expérience Blow out ne se révélant pas concluante au box-office, Travolta fait la plus grosse erreur de sa carrière en acceptant de tourner dans la suite de La Fièvre du samedi soir sous la direction de Rocky Stallone. C'est la catastrophe et le début d'une longue traversée du désert de plus de 10 ans. (1,5/5)
Dans la foulée de Staying alive, John s'enfonce encore davantage en reformant le couple de Grease avec Olivia Newton-John. Le public, lui, est déjà passé à autre chose. (1,5/5)
Mad Mel débarque aux USA avec une crédibilité d'acteur à son top. La preuve avec ce drame réussi, aux côtés de Sissy Spacek. (3,5/5)
Le nouveau chéri de ses dames, c'est le beau Mel. Il débute son règne peu disputé avec ce film d'aventures classique mais charmant. (3/5)
Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre - 1985
Trop sûr d'eux ? En tout cas Gibson et Miller se fourvoie en essayant de transformer Mad Max en blockbuster tout public. (3/5)
Le film qui manquait à Mel. Un succès hollywoodien gigantesque, oeuvre culte de la génération vidéo-club. Le mythe est définitivement ancré. (4/5)
Gibson débute alors son repos du guerrier et se met en roue libre, comme dans ce petit polar routinier. (3/5)
Tiens ? Revoilà John Travolta... Ou presque. Juste une terrible comédie familiale, dont le succès gigantesque rappela l'existence de l'acteur. (2,5/5)
Prodigieusement bourrine, la suite de L'Arme fatale est devenue l'archétype du plaisir coupable. On adore. Mel Gibson est alors sans égal. Mais un certain Bruce Willis s'apprête à lui voler les spotlights... (4/5)
Allo maman c'est encore moi - 1990
John Travolta fait ce qu'il peut. Il faut bien manger, non ? (1/5)
Comme un oiseau sur la branche - 1990
Une comédie d'action typique de la fin des années 80. Seule la nostalgie la sauve. (2,5/5)
En essayant de se racheter une crédibilité artistique, Mel Gibson fait l'un des pires choix de sa carrière. Le cinéma Panzer de Zeffirelli entraîne une flopée de grands comédiens dans sa chute. (2/5)
Aïe aïe aïe, Mel paye ses factures et en profite pour croiser un jeune premier futur has been ressuscité : Robert Downey Jr. (2,5/5)
Aller, aller, John, c'est bientôt le bout du tunnel. (1,5/5)
Il est heureux le Mel, finalement les faux-pas n'ont pas suffit à lui faire perdre sa place à Hollywood. Le public l'adore et cette nouvelle suite, très inférieure aux deux premiers films, est encore un triomphe. (3/5)
Et un film romantique pour faire craquer les dames, un ! Pas forcément glorieux, mais efficace. (2,5/5)
Mieux que personne, Gibson sent le vent d'Hollywood tourner. Il faut envisager de se recycler et de reprendre un peu de sérieux. On n'est jamais mieux servi que par soi-même et le bonhomme passe pour la première fois derrière la caméra avec ce beau film. (3/5)
La dernière horreur avant la résurrection. (1/5)
Et Tarantino fut ! En un seul film, John Travolta redevient l'acteur le plus cool de la planète. Moment historique. (4,5/5)
Au même instant où Travolta et Willis sont sacralisés par Quentin Tarantino, Mel Gibson fait l'andouille avec Jodie Foster. Monumentale erreur, mais qui a ses fans... (3,5/5)
John Travolta entame la deuxième moitié de sa carrière, placée sous le signe de la boulimie. Il va tourner tout et n'importe quoi à très grande vitesse. (2,5/5)
Get shorty (Stars et truands) - 1995
Une comédie sympathique ne peut pas faire de mal. (3/5)
De son côté, Mel Gibson entame sa phase christique. Il a vu la lumière, il va changer le monde. Plutôt payant, aussi bien auprès des critiques que du public. (3,5/5)
Avoir fait Pulp Fiction n'est pas un gage de changement radical de carrière. Tout le monde s'arrache Travolta, mais lui n'en est pas plus éclairé dans ses choix. Il fait n'importe quoi, on vous dit ! (1,5/5)
Mel le dingue a été mis sous valium, pourtant le feu de la vengeance brille encore dans son regard. (3/5)
Où l'on découvre avec horreur l'amour inconditionnel de Travolta pour la scientologie. D'un côté Mel le Christ et de l'autre John l'Alien. A quand la vraie battle ? (1/5)
Travolta devient l'égérie d'un John Woo exilé aux USA. On n'est pas dans la mouise... (2,5/5)
Mel ne peut rien refuser à son pote Richard Donner. Ils s'entraident pour payer leurs factures, c'est mignon. (2,5/5)
Un Costa-Gavras, même mineur, fait toujours bien au sein d'une filmo. Travolta fait donc dans le thriller politique aux côtés de Dustin Hoffman. (3/5)
Travolta se lance dans un formidable concours de cabotinage avec Nicolas Cage. Ridicule ou génial ? Volte / Face fait toujours polémique. (4/5)
Toujours du cabotinage, mais il est ici battu par un Sean Penn "on fire". Le fiston Cassavetes n'a pas le talent de son père. (3/5)
Quand on vous disait que Mel ne peut rien refuser à son pote Richard ! Jusqu'à signer le film de trop dans une série qui n'en demandait pas tant. (2,5/5)
Un film politique prestigieux, qui fit même l'ouverture du Festival de Cannes. Pas tout à fait à la hauteur de ses ambitions cependant. (3/5)
A tourner plus vite que son ombre, Travolta ne fait plus de distinction entre les grands films et les oeuvres de routine. C'est le cas ici. (2/5)
Certes ce ne sont que quelques minutes de présence à l'écran, mais cela permet à Travolta d'ajouter un Malick à sa filmo. La classe ultime. (4,5/5)
Déjà proche du has been en tant que comédien, Gibson essaie de faire son grand retour avec ce film de vengeance gentiment énervé. Pas si mal. (3,5/5)
The Million Dollar Hotel - 1999
Et histoire de revenir en bonne grâce auprès des critiques, Mel s'acoquine avec Wim Wenders en pleine période gâteuse. Il a du bol, ce n'est pas un ratage total. (3/5)
Le Déshonneur d'Elisabeth Campbell - 1999
Particulièrement ennuyeux, encore de l'anodin pour un Travolta qui assure le minimum. (1,5/5)
The Patriot, le chemin de la liberté - 2000
L'association Gibson/Emmerich avait tout pour faire des étincelles. Mais non, c'est un Braveheart du pauvre. (2,5/5)
Dans le premier long-métrage du studio Aardman, Mel est parfait en coq fanfaron. (3,5/5)
Ce que veulent les femmes - 2000
Et une comédie romantique bien gluante signée par la spécialiste Nancy Meyers. Ca sent la fin de parcours pour notre bon Mel. (2,5/5)
Tout le monde a besoin d'une bouse absolue dans sa carrière non ? Là, c'est gravissime. Non seulement c'est de la propagande scientologue, mais en plus Travolta produit, supervise et ricane. Un navet légendaire. (0,5/5)
Travolta s'invente un nouveau concept : le méchant cabotin. En même temps on ne se souvient que des seins d'Halle Berry. (2,5/5)
Ah ! Un thriller du troisième âge, un ! (1,5/5)
Comme tous les films de Shyamalan, Signes fait polémique. Il y a ceux qui aiment et ceux qui se moquent. Gibson y est néanmoins très bien. (3/5)
Ce n'est qu'un au revoir. Mel Gibson prend sa retraite en tant que comédien et s'en va mettre en scène des projets mégalos et fous (La Passion du Christ, Apocalypto). Il tire sa révérence avec ce film de guerre très anecdotique. (2,5/5)
On parlait de méchant cabotin, en voici l'archétype. Attention, nanar droit devant ! (1,5/5)
Cela pourraît être un thriller anodin de plus, mais c'est surtout le dernier film (en date) de John McTiernan. (3/5)
Papy John s'offre un film aux côtés de la toute fraîche Scarlett Johansson. Tant qu'à se faire plaisir, hein... (3/5)
Backdraft 2 ? Non, mais ça ne vole guère plus haut. (2,5/5)
La suite de Get Shorty. Dans le genre fausse bonne idée... (2/5)
Une nouvelle version de l'histoire des Tueurs de la lune de miel. Un casting formidable pour un film qui ne l'est pas du tout. (2/5)
Travolta n'est peut-être jamais aussi bon que dans la comédie. La preuve avec ce sympathique "ride" avec les papys. (2,5/5)
Encore mieux, Travolta reprend le rôle de Divine dans le remake du film de John Waters. Jouissif au possible et l'acteur y est irrésistible. (3,5/5)
Travolta s'offre aussi son personnage animé. Mais c'est un peu moins réussi que Chicken Run. (3/5)
Un Tony Scott mineur, pour faire bonne mesure. Et l'acteur n'y dévoile rien qu'on ne connaissait déjà par coeur (2,5/5)
Travolta en fou furieux maniaque du flingue qui pète tout à Paris. L'acteur a l'air de beaucoup s'amuser. Le spectateur, nettement moins... (2/5)
Le grand retour après presqu'une décennie d'absence sur les écrans. Malheureusement la tentative de polar énervé comme au bon vieux temps tourne court. (2,5/5)
Résultats :
John Travolta : 2,4 / Mel Gibson : 3,1
Gagnant : Mel Gibson
19/08/2015 à 07:22
converse
17/08/2015 à 19:40
toms shoes̨
30/07/2015 à 12:28