Les pires films de Noël

Vincent Julé | 23 décembre 2010
Vincent Julé | 23 décembre 2010

Ça y est, le Disney de Noël n'est plus qu'un lointain souvenir depuis 2005 et Chicken Little. Ils essaient bien de nous vendre Les Ailes pourpres et Histoires enchantées, mais personne ne tombe dans le panneau - à part peut-être les mioches. Heureusement, il reste une belle institution en cette période de fêtes, à savoir les films de Noël typiquement américains et souvent tout pourris. Comme Tout... sauf en famille cette année. L'occasion de revenir sur les pires films de Noël.

 

 

Tim Allen

Pour le coup, il est une institution à lui tout seul. Si sur le petit écran, il était Papa bricole, Tim Allen devient sur le grand dans Super Noël en 1995, un père de famille qui doit remplacer le Père Noël au pied levé. Deux suites suivront, dont les titres français parlent d'eux-mêmes : Hyper Noël en 2002 et surtout Super Noël Méga Givré en 2006. En plus d'assurer son nouveau métier de Père Noël, le comique pas drôle rencontre aussi Kevin Pollack alias Cupidon, Martin Short alias Jack Frost ou encore le marchand de sable, la fée des dents et Mère nature. Le conseil d'Ecran Large est bien sûr d'enchaîner les trois le 24 décembre jusqu'à ce que les enfants pleurent du sang, puis de les achever avec Un Noël de folie ! de 2004, où Tim Allen et Jamie Lee Curtis décident de zapper Noël pour partir en croisière dans les Caraïbes. Sauf que sans leur maison, le quartier ne pourra gagner le concours des décorations de Noël. Entre les Krank et leurs voisins, c'est la guerre... d'après un roman de John Grisham, non, c'est pas une blague.

                              

 

Voisin contre voisin

Une autre guerre des voisins est celle qui oppose Matthew Borderick et Danny DeVito dans Voisin contre voisin en 2006... et en mai 2007 pour sa sortie française !! Le premier est le roi de Noël dans sa ville, jusqu'à l'arrivée du second qui n'a comme seul but dans la vie que sa maison soit visible de l'espace. Au-delà du cataclysme écologique que peuvent provoquer toutes ces illuminations, à l'écran, la crétinerie en dispute au mauvais goût dans une célébration de la loi du plus fort douteuse. A recommander pour une soirée sur le réchauffement climatique en complément d'Une vérité qui dérange.

 

 

 

Famille à louer

Si comme l'indique son titre français, Ben Affleck profite de son argent pour s'offrir la famille de James Gandolfini à Noël, le titre original de Surviving Christmas convient mieux à un film, où il faut subir trois pauvres blagues avant de tenter de survire à une avalanche de bons sentiments. Oh oh oh, pôvre James Gandolfini. A noter que pour rendre les choses encore plus difficiles, Famille à louer est sorti en même temps qu'Un Noël de folie ! le 15 décembre 2004. Les sorties techniques, de vrais cadeaux empoisonnés.

 

 

Frère Noël

Déjà première nouvelle, le Père Noël a un frère, mais surtout il a le débit de Vince Vaughn. Ainsi, près de deux heures, notre Wedding Crasher n'arrête pas de jacter en essayant de battre le record de mauvais jeux de mots à la seconde. Mais c'est pas de sa faute nous explique le film, bah oui, il est juste traumatisé d'avoir toujours vécu dans l'ombre de son frère Paul Giamatti. Oui, l'acteur de Shoot'em Up. Difficile alors de savoir s'il est plus crédible en tueur sanguinaire ou en gentil Père Noël. Par contre, c'est Rachel Weisz qui aurait fait une superbe mère Noël !  

 

 

La course au jouet

Il devrait être interdit de citer La course au jouet dans une liste des pires films de Noël, tellement il s'agit a posteriori d'un vrai plaisir coupable. Mais sur le coup, entre le Turbo Man, Schwarzy en papa poule et des courses poursuites... mais voilà, tout s'explique, La course au jouet n'est pas une comédie familiale mais un pur actioner, le premier film d'action de Noël !

 

 

 

Le Père Noël contre les martiens

Parce qu'il serait criminel de passer à côté et parce qu'il livre un vrai message de tolérance sur Noël. Oui, pourquoi les Terriens seraient les seuls à recevoir des cadeaux. Ainsi, dans ce film réalisé en 1964 par Nicholas Webster, les Martiens kidnappent le Père Noël pour qu'il apprenne les vraies valeurs de Noël à leurs bambins scotchés devant la télévision. Et il va leur montrer ce qu'il cache dans sa hôte... oui, joie, bonheur et félicité ! Un "classique" de la SF plus que de Noël.

                   

  


 

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