Deauville - Jour 1

Sandy Gillet | 4 septembre 2005
Sandy Gillet | 4 septembre 2005

Vendredi soir, le Festival de Deauville s'est ouvert pour sa 31ème édition dans l'humilité et une belle retenue (tout le contraire du clinquant foireux de l'ouverture l'année dernière en présence de Lelouch et ses Parisiens) avec notamment un hommage naturel à Waguih Takla, traducteur attitré du festival qui nous quitta l'an dernier. Ensuite, le public assista aux classiques discours d'introduction soporifiques des organisateurs du festival, le maire de Deauville et événement exceptionnel, l'ambassadeur des États-Unis. Rien de stimulant si ce n'est le film d'ouverture qui sans mal, certes, surpassa en intérêt tous les récents longs-métrages projetés en ouverture à Deauville (Autour de Lucy, Hollywood homicide, Les parisiens,…). Si The Matador (Même les tueurs ont besoin d'amis, déroutante traduction pour le titre français) ne marquera pas l'histoire du cinéma d'une empreinte indélébile, il parvient sans mal à faire passer un très bon moment.

Enfin presque à tous, car avec l'organisation du festival et ses places réservés aux notables du coin, les journalistes non pistonnés que nous sommes, peuvent vite se retrouver placés dans des conditions extrêmes comme peut en témoigner Laurent Pécha qui passa l'entière projection du film à l'extrémité du premier rang, l'obligeant à découvrir avant l'heure Matador dans sa version pan & scan (le mur bloquant la vision d'un quart de l'écran). Stéphane Argentin (photo) s'est aussi fait piéger par les hôtesses le temps d'aller faire un tour aux toilettes, pendant que Vincent Julé et Didier Verdurand, à côté de Clément Cuyer d'Allo-ciné (le monde du web n'est pas qu'impitoyable, entre cinéphiles déjantés qui ne se prennent pas au sérieux, on rigole bien) se sont réjouis en toute décontraction. Bref, à la sortie, après un dernier passage sous les détecteurs de métaux aux portes de la salle – on ne sait jamais si un site web veut foutre une bombe – ça discutait dur entre collègues. Le Festival est bien lancé.

Retrouvez la critique de Vincent Julé en cliquant sous la photo ci-dessous.

 

 

Tout savoir sur The Matador, même les tueurs ont besoin d'amis

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