Donjons & Dragons : 3 leçons que Hollywood ferait bien de retenir

La Rédaction | 22 avril 2023
La Rédaction | 22 avril 2023

Attendue au tournant par maîtres du jeu, joueurs et amateurs de blockbusters bancals, la nouvelle adaptation de la licence Donjons et Dragons est contre toute attente un petit vent d'air frais soufflant sur le paysage hollywoodien actuel. Démonstration en trois points.

Nous sommes en l'an six après Justice League. Toute la production hollywoodienne est occupée par des films de super-héros bâclés et des remakes périmés. Toute ? Non ! Un blockbuster adapté d'un irréductible jeu de rôle résiste à l'envahisseur américain. Certes, Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs n'est pas la potion magique qui va cogner (la bagarre) l'industrie, mais il fait du bien.

Malgré ses nombreux défauts, il fait preuve d'une modestie de plus en plus rare dans le milieu, si bien qu'on se prend à rêver que tous les studios en prennent de la graine. Et puisque les exécutifs des majors lisent très probablement Ecran Large en prenant leur café le matin, on relève pour eux trois points qui devraient faire jurisprudence.

 

 

Le rythme

C'est l'un des plus grands défis de la conception d'une superproduction de ce calibre : ne pas laisser des enjeux forcément gigantesques (la fin du monde, le plus souvent) écraser de leur poids le récit. Dans le cas des grosses licences, il faut en sus s'inscrire dans une continuité régie par un cahier des charges plus ou moins précis. Or, Jonathan Goldstein et John Francis Daley, mine de rien plutôt doués et bien conscients d'être les premiers à adapter à peu près correctement le jeu de rôle, font d'abord mine de raconter une quête intime (la recherche de la fille d'Edgin), avant de se raccorder à une menace plus classique (le retour des magiciens rouges).

Un postulat simple, mais qui leur permet de tout accélérer progressivement, au fur et à mesure du glissement. Car ce qui les intéresse, c'est avant tout de caser le maximum de péripéties. Il n'y a pas un objet, un lieu ou un emprunt à la mythologie D&D qui ne serve pas à booster le rythme de l'aventure. La scène d'ouverture donne le ton : outre le gag du juge ailé, elle fixe le tempo de l'exposition en flashback, qui aurait considérablement alourdi l'intrigue sans cette idée.

 

Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs : photo, Chris PinePas étonnant que le héros soit un musicien

 

Pas le temps de niaiser. Le montage et la narration de Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs battent en permanence la mesure, intercalant judicieusement les vannes entre deux séquences d'action, à quelques exceptions près (le caméo perdu en plein milieu). Et ce quitte à oublier tout le reste, puisque l'univers entier est dédié à enchainer les set-pieces, au détriment de la caractérisation de certains personnages. Et tant mieux : à l'heure où les blockbusters les plus léthargiques comptent 3 scènes d'action à tout casser, histoire de développer des origin stories déclinées sur 15 suites, ne pas s'ennuyer dans un multiplexe est un luxe précieux.

 

Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs : photoC'est pas la taille qui compte, hein Thor ?

 

La générosité

Dès les premières minutes, Donjons & Dragons annonce la couleur. Il y aura des déserts de glace, des montagnes vertes, des horizons lointains, des paysages de pierre et de lave. La suite le confirmera avec des forêts, des grottes, des plages et des prairies, sans oublier la zone de Neverwinter, avec ses ruelles, ses tours et son labyrinthe qui ferait passer Hunger Games pour Intervilles (honte à toi si tu es trop jeune pour savoir).

Il y a tout ce qu'on peut attendre d'un tel film, et tant mieux : ici, personne n'y va avec le dos de la cuillère, personne n'a peur d'un fond vert un peu laid, et personne ne mise sur une suite pour satisfaire le public. À peu près tout est à l'écran, comme dans un bon petit best of d'heroic fantasy. À une époque où quantité de blockbusters se cachent dans des intérieurs chiants comme la pluie (des appartements, des bureaux high-tech, des couloirs gris) ou des extérieurs 100% plats (un parking nocturne, une rue nocturne), l'arc-en-ciel de Donjons & Dragons, totalement assumé, est une dose de générosité bienvenue. 

 

Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs : photo, Justice SmithGandalf le presque

 

Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs n'a qu'une mission, et c'est la seule qui devrait compter dans un tel blockbuster : toujours donner quelque chose à se mettre sous la dent dans le décor, le bestiaire, et l'action. Et pour ça, le film déborde d'idées et d'énergie, en jouant notamment avec les gadgets (la téléportation à la Portal, le double de Darvis), la magie (les éclairs et autres sorts de Sofina), et les bestioles (les jeux du stade, le dragon obèse). Le savoir-faire dans la mise en scène et le montage (la fuite de Doris en plan-séquence numérique, l'opération pour placer le tableau-portail dans la salle au trésor) permet d'excuser les bavures visuelles et techniques, car partout on ressent un vrai plaisir, et surtout une envie de faire plaisir.

Et il suffit de repenser aux scènes dans le cimetière, en Outreterre avec son dragon obèse, ou les jeux du stade, pour se dire que quasiment tous les blockbusters devraient en prendre de la graine (et se prendre moins au sérieux aux mauvais endroits).

 

Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs : photoPrendre la foudre d'escampette

 

L'adaptation simple et efficace

L'avantage majeur de Donjons & Dragons, c'est qu'il s'agit avant tout d'un immense bac à sable, où les réalisateurs ont autant de latitude qu'un maître du jeu inspiré. Cet esprit, John Francis Daley et Jonathan Goldstein l'ont assimilé avec malice, alors que le personnage de Chris Pine incarne l'idée même d'un joueur de D&D qui improvise sa progression. Sur ce point, L'Honneur des voleurs jouit de cette démarche d'adaptation, plus respectueuse de la sève de son matériau que de ses apparats vains. On a vraiment l'impression de se retrouver au début d'une campagne, avec des personnages à bas niveau, qui s'amusent parfois à tenter tout et n'importe quoi.

Par extension, ce Donjons & Dragons trouve l'opportunité d'être léger, sans pour autant dénigrer le jeu de rôle. Un peu à la manière de La Grande Aventure Lego (mais sans le génie méta, faut pas abuser), c'est le plaisir d'une partie de D&D qui est transmis au spectateur, avec au coeur de cette narration la cohésion de groupe, qui permet au récit de construire une émotion simple, mais efficace.

 

Donjons & Dragons : L'Honneur des voleurs : photoUn pour tous, et tous pour le niveau 1

 

Et plutôt que de calquer une campagne déjà connue de D&D, L'Honneur des voleurs pioche dans certains éléments connus de l'univers (notamment pour ses méchants), et s'amuse surtout à distiller des éléments de lore au fil de ses travellings, moins pour le clin d'oeil complice que pour habiller son univers d'une richesse folle. On ne va pas dire qu'on tient là le digne successeur du Seigneur des anneaux, mais le film parvient néanmoins à façonner un souffle dépaysant, qui rend justice à l'immensité de son monde. Et c'est déjà pas mal.

Tout savoir sur Donjons & Dragons : l'Honneur des voleurs

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commentaires
AC
29/04/2023 à 03:30

@Geoffroy Crété - Rédaction

Décidément, vous passez votre temps à vous justifier d'avoir un avis. Je ne vous ai jamais reproché cela et ça n'a strictement rien à avoir avec mon propos. Non seulement je ne vous ai pas refusé le droit d'avoir un avis mais en plus j'ai toujours été à l'écoute de cet avis. La preuve : je n'ai pas cessé de vous proposer de le clarifier sur tel ou tel point ou d'en débattre. Littéralement à chaque fin de paragraphe de ma précédente réponse. Drôle de façon de vous imposer mon avis ...

Pas besoin de me dire de lire vos articles / critiques sur cette saga puisque je les ai déjà tous lu et c'est sur cette base que je vous interroge justement. Libre à vous de refuser de répondre à ces interrogations. Libre à vous de refuser que l'on vous critique (un comble vu votre métier). Libre à vous de ne plus vouloir me répondre. Mais, de grâce, évitez de faire croire que je suis oppressant à votre égard ou je ne sais quoi, alors que je n'ai jamais cessé d'ouvrir le débat. Celui qui le refuse c'est bien vous. Celui qui caricature c'est bien vous.

Non, ma critique n'était pas une "attaque". Vous semblez prendre tout à coeur. Vous avez l'habitude de critiquer l'art, les oeuvres, les artistes, c'est votre rôle ... Acceptez donc qu'on vous critique aussi. Sans vous offusquer dès qu'on est un tout petit peu virulent. Sans vous sentir "attaqué" dès qu'on ôse vous contester. Peut-être un jour allez-vous évoluer sur ce point, en tout cas je l'espère. D'ici là bonne continuation (et puisse le sort vous être favorable, pour rester dans le thème).

rom7
24/04/2023 à 16:28

Comme quoi niveau cinéma (voir de tout en général) tout est une question de gout , perception , sensibilité , ...
N'étant pas un joueur-connaisseur je n'y allais pas avec des doutes-craintes mais juste avec l'envie de voir un chouette blockbuster avec un casting d'acteur que j'aime bien.
Au final TRES DEçU ... Je l'ai trouvé lent, long , pas très drôle et même si Chris Pine est investi je n'ai pas du tout su rentrer dans le film. Tant mieux pour ceux qui l'on aimé mais ce n'est pas mon cas ni celui de ma femme.

SebSeb
24/04/2023 à 14:55

Vous avez raison, il est vraiment très sympa. C'est fait avec respect et fun sans prendre les spectateurs pour des teubés (coucou l'humour Marvel), ça fait un bien fou.

TheTruth
24/04/2023 à 12:59

J'ai envie d'aller le voir...mais j'ai la flemme.

Geoffrey Crété - Rédaction
24/04/2023 à 12:58

@AC

Étonnant de s'étonner d'une réponse pas douce, quand on vient poster un commentaire pas doux. Vous répondre avec le même ton, ce n'est pas s'énerver. C'est : répondre.

Vous ne devez pas mesurer la somme de commentaires qu'on a chaque jour sur le site et les réseaux. On ne peut pas répondre à tout le monde, c'est totalement impossible. Prendre une absence de réponse dans les commentaires comme point de départ, pour dire qu'on refuse de parler, ça me semble complètement absurde. 99% des gens le comprennent sur Ecran Large, sans problème. Donc non, ne pas vous répondre, ce n'est pas fuir. C'est : on bosse, et on ne voit pas tout, car c'est impossible de tout voir. Et même si on voyait tout, répondre à tout le monde nous demanderait des heures entières chaque jour. Impossible, très concrètement. Enorme nuance donc entre la réalité et ce que vous pensez de la situation.
Par ailleurs, notre métier est d'écrire des articles, pour rappel. On fait au mieux pour les commentaires et interactions, mais ça passera toujours après le principal (écrire). On a créé un discord pour resserrer et faciliter les échanges d'ailleurs. Et je veux bien que vous me donniez un exemple de site où on vous répond systématiquement, comme si on vous obéissait. Vraiment, je suis sincèrement curieux.

Je ne rentrerai pas dans le débat Hunger Games, parce que je n'écris actuellement pas d'article sur ça / j'ai partagé un lien d'article sur ça / je ne suis pas là pour vous convaincre de quoi que ce soit / je n'ai pas à le faire simplement parce que vous en avez envie et que vous le demandez, de manière pas du tout polie en plus / je suis ravi si vous adorez ces films / je vous laisse mener votre guerre.

Ready Player One : allez donc lire mon avis sur la critique, je n'aime pas vraiment ce film. Va falloir arrêter de nous caricaturer en mélangeant tout, comme si on était dans une bataille blockbusters vs Hunger Games (que vous avez créé seul.e ici). Chez Ecran Large, on est souvent en désaccord sur les films / on rappelle toujours que ce sont nos petits avis et que tout le monde devrait se faire le sien / on a mille avis sur les blockbusters, selon les cas, dont autant amour ou désamour du blockbuster par principe.

Libre à vous de croire que notre vision et avis sont erronés. Que notre "rejet" de Hunger Games (alors qu'on aime beaucoup le 2ème pour rappel mais bon, j'imagine que ce n'est pas assez important à vos yeux) signifie qu'on a un problème profond avec le Cinéma, les Blockbusters, etc. Que nous vous devons une réponse juste parce que vous venez poster un commentaire en nous attaquant, comme si c'était un dû pour je ne sais quelle raison (parce que vous avez cliqué sur un article ? parce que vous estimez qu'on bosse pour vous ? parce que vous pensez qu'internet fonctionne ainsi ?). Qu'on doit réexpliquer à votre demande, comme un ordre, des choses qu'on prend le temps d'expliquer dans quantité d'articles au quotidien, que vous ne voulez ou pouvez pas lire. Vraiment, c'est votre droit de penser tout ça. Mais c'est notre droit de penser totalement le contraire, sur chaque point.

D'ailleurs, c'est parfaitement le contraire qu'on défend chez Ecran Large : ne pas être d'accord, ce n'est pas la preuve que quelqu'un a tort. On est là pour partager des avis, pas pour vous convaincre, et de toute évidence vous voulez nous persuader qu'on a tort et que vous avez raison. C'est tout sauf un débat, c'est une bataille dans le vent.

Si vous adorez Hunger Games, je vous propose de partager cette passion dans les commentaires, ou en écrivant des articles, ou en ouvrant une chaîne YT. Ca me semble bien plus intéressant que de venir nous attaquer comme s'il fallait prouver qu'on avait tort, et que toute personne n'aimant pas ces films avait tort, et qu'il fallait que le monde ait tort jusqu'à ce qu'il ait raison (= pense comme vous).

Pour info : je ne répondrai plus, car j'ai déjà répondu, on a fait le tour selon moi, mais je vous laisse imaginer si besoin que ce sera parce que je "fuis".

Charlieee
24/04/2023 à 09:16

@AC retourne travailler sur le fan club de hunger games et laisse EC tranquille.. On est en 2023, passe à autre chose, hunger games c'est gentillet mais osef as fuck. Grow up.

AC
24/04/2023 à 03:44

"Va juste falloir apprendre à vivre dans un monde où Ecran Large ne partage pas votre avis." > Va juste falloir apprendre à vivre dans un monde où le débat existe, sans s'énerver. Je vous ai justement déjà interpellé en commentaires récemment et vous n'avez jamais répondu. Je l'ai toujours fait de façon respectueuse et sans insultes. Pourtant aucune réponse, d'où le fait que je vous reproche de fuir ce débat. Votre job est de critiquer et vous vous indignez dès qu'on vous critique, même avec courtoisie. C'est d'autant plus ironique que ma critique à votre encontre est bien moins virulente que certaines de vos critiques de films ... Bref, maintenant que j'ai dit que vous fuyez le débat, vous répondez enfin, sans doute pour ne pas montrer que c'est vrai. C'est plutôt encourageant, on verra si vous acceptez vraiment le débat et répondrez aux points que j'énonce.


Vous reprochez à Hunger Games d'être trop calibré "Young Adult". Étonnamment, des sagas calibrés "enfants" (comme Harry Potter, le Hobbit, Pirates des Caraïbes ou Star Wars) n'ont jamais subi ce type de reproches. Vous ne les avez même jamais qualifiés de "sagas pour enfants" tellement vous les admirez et les respectez (même si vous avez critiqués certains opus). En revanche Hunger Games c'est tout de suite trop "Young Adult", "ados", etc ... Hunger Games est immature à vos yeux en ayant un public cible et un fond plus matures que les sagas précédentes. C'est un comble. Mais bon j'attends votre éclaircissement sur ce paradoxe surprenant.

Vous reprochez à Hunger Games ce que vous ne reprochez pas aux films que vous défendez. J'ai cité des exemples mais je peux citer une preuve plus flagrante encore : Ready Player One, qui recycle les codes Young Adult et que vous n'avez jamais qualifié comme tel, ni critiqué pour cela, tellement vous avez de l'estime pour ce film. Les mauvaises langues diront : "mauvaise foi". Mais je ne ferais pas de conclusion hâtive avant d'avoir eu votre réponse.

Votre vision même de la saga est erronée. Vous la résumez à une opposition "nouvelle génération VS vieille génération" ... Où avez-vous vu cela ? Il s'agit de l'histoire d'une révolution populaire contre une oligarchie, à laquelle participent aussi bien des jeunes que des vieux. Je pourrais vous faire une liste de tous les personnages adultes qui mènent cette révolte. Tenez là aussi, Ready Player One, qui met en scène des ados contre des adultes, n'a pas subi le même reproche bizarrement ... [copier-coller la fin du paragraphe précédent]

"On s'en fiche gentiment" > bah oui c'est tout ce que je vous reproche justement. Vous accordez beaucoup d'importance à des blockbusters bourrés d'action mais une saga qui propose quelque chose de différent et d'intelligent, vous l'accueillez avec mépris et indifférence. C'est le coeur même de mon propos. Ça rejoint mon interrogation sur votre vision de ce qu'est un bon blockbuster (plus d'action, moins de réflexion ?), à laquelle là aussi je n'ai jamais eu de réponse.

Geoffrey Crété - Rédaction
23/04/2023 à 13:46

@AC

On a quelques fans (sauf si c'est la même personne, qui sait) qui plusieurs fois par an, sur le site et sur Facebook, de manière un peu aléatoire, viennent nous reprocher de ne pas aimer Hunger Games et d'être trop méchants. On a plusieurs fois répondu, mais c'est vrai qu'au bout de la 15ème fois sur les mêmes arguments-attaques, on se lasse un peu.

Mais on va récapituler.

Ne pas être d'accord avec vous, ce n'est pas "fuir le débat".
Ne pas penser comme vous, ce n'est pas "se la jouer".

Vous avez parfaitement le droit de penser que Hunger Games est une profonde réflexion politique, qui est au-dessus de la masse hollywoodienne. On a le droit de penser que ces films sont globalement superficiels et très inoffensifs, avec une réflexion politique très calibrée young adult (complots, trahisons, nouvelle génération manipulée/trompée vs vieille génération vicieuse/manipulatrice). On en avait un peu parlé ici, puisque par ex on aime pas mal le deuxième film, et on trouve les deux derniers très grossiers.
https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1447340-hunger-games-on-a-classe-la-saga-du-pire-au-meilleur

Sinon, on ne vous doit rien, on n'a rien à "clarifier" parce que vous en avez envie, et notre métier n'est pas de répondre à la moindre sollicitation-attaque-procès sur Hunger Games sous prétexte que sinon, on "fuit" le débat. On a écrit des articles, des critiques, des dossiers : nos réponses et opinions sont là. Sans parler des réponses diverses et variées en commentaire, sachant qu'on est un des rares sites à autant être présent à ce niveau, au quotidien, sur le site et les réseaux et YouTube et Discord.
Mais libre à vous de "jouer" à déformer nos propos et croire qu'on est en guerre contre Hunger Games, alors qu'au fond, on s'en fiche gentiment. Si vous aimez ces films, on est ravis pour vous. Va juste falloir apprendre à vivre dans un monde où Ecran Large ne partage pas votre avis. Et vous savez quoi ? Le monde s'en contrefiche de l'avis d'Ecran Large, donc aucun problème.

Leduk
23/04/2023 à 09:37

Perso j'attendrai son arrivée en stream avec impatience. Mais pas impatient au point d'aller au ciné.

JANGO567000
23/04/2023 à 09:12

Film Surcoté !! beaucoup trop de bruit pour si peu.
Trop d'humour et pa

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