Captain America version 1990, le pire film de super-héros jamais réalisé ?

Prescilia Correnti | 8 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Prescilia Correnti | 8 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Continuons notre road-trip sauvage des vieux films de super-héros. Après le Dr. Strange des années 1970, c’est au tour de notre Captain America de briller.

Tout au long des années 1980 et 1990, Marvel Comics a essayé tant bien que mal de faire de ses personnages des figures montantes du cinéma à Hollywood. En 1981, Stan Lee quitte New York pour la Californie afin de diriger le département cinéma de Marvel. À cette époque, Marvel n’a pas la puissance cinématographique d'aujourd'hui et connaît au contraire bien des déboires économiques. 

À la suite d’une avalanche de faux départs, de tentatives de négociations infructueuses et de mauvais choix, Marvel est contraint de vendre les droits cinématographiques de ses héros à un certain nombre de sociétés de production pour survivre. Entre projets inlassablement repoussés (Spider-Man) ou échecs (The Punisher, Howard The Duck), les années 90 n'ont pas été une décennie particulièrement favorable aux super-héros du cinéma. 

À l'époque, personne ne savait vraiment comment raconter une histoire de super-héros solide et convaincante avec des personnages intéressants. Apparemment, parce que les comics ont tendance à être ringards et exagérés (d'une manière amusante), les cinéastes ont décidé que leurs films devaient être aussi ringards et exagérés (mais pas d'une manière amusante). La production américano-yougoslave de Captain America, sortie en 1990 ne fait pas exception à la règle.

 

photo, Matt SalingerQuand tu essaies d'être un méchant convaincant

 

LA DIFFÉRENCE ENTRE UN BON ET UN MAUVAIS FILM

Produit par Menahem Golam et dirigé par Albert Pyun, le Captain America de 1990 va connaître quelques grands changements par rapport aux comics, pour le bien comme pour le pire du long-métrage. À commencer par une introduction bien sombre pour un film de super-héros.

Captain America voit le jour dans l'Italie des années 1930. Le long-métrage s'ouvre sur des soldats fascistes qui s'introduisent dans une maison familiale et s'emparent du jeune fils, disant qu'ils ont besoin de lui pour son "intelligence supérieure". Une fois le jeune garçon capturé, les soldats se chargent ensuite de tuer tous les autres membres de la famille.

Le garçon est ensuite emmené dans un laboratoire où on lui explique qu'une nouvelle procédure a été développée pour rendre les êtres vivants beaucoup plus forts et intelligents. Compte tenu de l’affreuse expérimentation menée sur un rat difforme, on ne peut qu’imaginer le pire pour ce pauvre gamin. Lorsqu’ils font venir la scientifique qui a inventé le procédé, cette dernière est horrifiée à l'idée de l'utiliser sur un enfant et refuse de prendre part à l'expérience. En représailles, les soldats tentent de la tuer, mais elle réussit à s'échapper, laissant les fascistes continuer à faire des expériences sur le petit garçon.

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ?

Accèder à tous les
contenus en illimité

Sauvez Soutenez une rédaction indépendante
(et sympa)

Profiter d'un confort
de navigation amélioré

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Deny
10/11/2020 à 17:30

Comme quoi le "c'était mieux avant" ne marche pas pour ce sujet!

Marvelleux
10/11/2020 à 12:27

Il y a un début a tout

on a perdu le captain et l'Amerique
08/11/2020 à 19:40

toujours aussi ringards et exageres en 2020 les types et les heroines en collant serres,
au moins à l'époque pas de propa gande mon dialiste a coup de quotas
les realisateurs de l'épqoue avaien t tout compris tellement c'est has been le concept, de nos jours,les nons cineastes y croient durs comme faire à leur anti hero en cgi ils veulent même des oscars des fois
au moins les nanards de l'époque coutaient pas 200 ,300,voir 400 millions de dollars promo incluse ou pas

Gregdevil
08/11/2020 à 17:20

Loué en vidéo club quand j'étais gosse. Meme bon public j'avais été grave déçu. La scène dans l'hélico dure des plombes et il ne s'y passe rien, on sent bien que tout le film est comme ça. Manque de budget flagrant. Un vrai nanar

Marvelleux
08/11/2020 à 16:02

Dire que je l'ai eu en vhs à l'poque (edition ciné famille). Acheté a la foire fouille. No comment

Kyle Reese
08/11/2020 à 11:56

Malgré tous les efforts de la production, ça pique les yeux.
Je salut les bonnes intentions de l’équipe créatrice tout de même mais il faut avoir les moyens de ses ambitions et quand ça veut pas ça veut pas.

Tient un truc marrant, les symboles de Crâne Rouge et de Blofelt sont quasiment les mêmes ... Révélation dans le prochaine 007, Blofelt est Crâne rouge cqfd !! :)

Flash
08/11/2020 à 11:32

Jamais eu la chance ou malchance de voir ce film.