Critique : Ici et là-bas

Stéphane Argentin | 27 mai 2012
Stéphane Argentin | 27 mai 2012

Les longs-métrages latinos (argentins, mexicains, espagnols...) sont présents en force cette année à Cannes : Les Sauvages, La Sirga, Villegas, Enfance clandestine, Après Lucia. Mais, exception faite de ces deux derniers, petites merveilles de narration, de réalisation et d'interprétation, tous les autres nous laissent sur un sentiment amer de profond ennui en dépit d'une mise en scène à chaque fois très soignée.

Aqui y alla ne fait pas exception avec toutefois un concept encore plus limité que ses comparses. Pour son premier film, le cinéaste Antonio Méndez Esparza pose sa caméra et filme des personnages quasi-immobiles à l'aide de longues séquences pour la plupart en plans fixes. Rien de bien rebutant à tout cela de prime abord si tant est que lesdits personnages aient autres choses à dire et à faire que parler de la pluie et du beau temps. On aurait pourtant aimé s'attacher à cette famille dont le père vient de revenir auprès des siens dans son village mexicain après plusieurs années passées aux États-Unis mais le concept tourne rapidement à vide. Et quitte à découvrir une jolie carte postale du Mexique, autant se rendre directement à la fin où le réalisateur compile des plans de tous les lieux rencontrés au cours du film. Mais pour cela, il faudra au préalable supporter les 105 minutes précédentes.

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