Splinter : critique piquante

Clément Benard | 21 juin 2009 - MAJ : 28/10/2019 23:09
Clément Benard | 21 juin 2009 - MAJ : 28/10/2019 23:09

Soyons francs, Splinter n’est pas le genre de film qui apporte quoi que ce soit de nouveau au genre horrifique. Pire, le film est un condensé de toutes les mauvaises idées que l’on peut voir inlassablement dans beaucoup de petites productions d’horreur. On retrouve donc évidemment une bimbo, un scientifique trouillard et un bad guy au grand cœur, qui vont devoir se réfugier dans une station service pour échapper à une créature. En perpétuelle mutation, celle-ci prend possession des corps de ses victimes après les avoir infecté à l’aide de ses épines. En constante évolution, ce condensé bactériologique en forme de patchwork de corps humains est la plus grande réussite du film puisque son mode de fonctionnement permet de diversifier ses apparitions et donc ses attaques.

 

 

Au delà, il ne faut pas s’attendre à beaucoup d’inventivité côté scénario puisque le film se révèle être un survival des plus épurés. Avec un budget visiblement très réduit, ce huit clos se focalise ainsi exclusivement sur les décisions que doivent prendre le petit groupe pour échapper à la mort. Il ne faut d’ailleurs pas espérer en apprendre d’avantage sur l’origine du monstre qui a apparemment un lien avec la contamination par le pétrole d'une zone proche.

 

 

Visuellement Toby Wilkins dynamise son film en utilisant le dispositif désormais de rigueur dans ce genre de films à savoir la combinaison caméra épaule/montage cut. Ce procédé éculé permet de dynamiser (artificiellement) le film sans grands efforts d’originalité de mise en scène. Au bout de 85 minutes, il faut néanmoins reconnaître que le tout se révèle efficace et divertissant mais qui répond parfaitement à l'adage : « vite vu, vite oublié ».

 

 

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