Critique : Meurtres à la St-Valentin

Remake du film de George Milhalka datant de 1981, Meurtres à la Saint Valentin ressurgit à l'écran via une expérience 3D numérique qui devrait ravir les fans de la première heure. En son temps, le film suivait le succès de Vendredi 13 (sorti un an plus tôt) et surtout le look de son personnage fétiche, Jason Voorhees, qui ici devient un mineur à masque à gaz et plante ses victimes à l'aide d'une pioche bien aiguisée. L'idée de rajeunir le film avec une projection en 3D va-t-elle redémarrer la franchise ? Pas sûr...

Si le costume du serial killer est intriguant, il fallait lui trouver une histoire sur mesure et pour l'occasion un réalisateur à l'imagination sans bornes pour pouvoir utiliser sciemment l'effet 3D. Comme on pouvait le craindre, ce truc ne fonctionne que pour deux ou trois meurtres efficaces et le tour est joué ; reste donc le scénario pour pouvoir avancer. Malheureusement de ce côté là, le contrat est à peine rempli avec un léger rebondissement final sur la véritable identité du tueur.

Malgré cela, les fans de gore auront leur compte d'hémoglobine (peut-être pas assez) et les amateurs de femmes en détresse ne seront pas en reste car ils auront droit, cette fois, à une scène de nue intégrale assez longue et drôle et qui, bien évidemment, est plus savoureuse en 3D. Sans être médiocres, les performances des acteurs ne sont pas mémorables. Les fans de l'actrice Jaime King (devenue brune) seront surpris de la revoir dans de mauvaises postures après les expériences de Sin City et de The Spirit.