Critique : Détrompez-vous
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15 octobre 2007
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15 octobre 2007
Le mari, la femme, l'amant…et la femme de l'amant. Le trio
vaudevillesque est remis au goût du jour et d'une époque contemporaine
à travers le regard de Bruno Dega et Jeanne Le Guillou, scénaristes et
réalisateurs d'une comédie qui s'annonçait moderne, inventive et prête
à tenir en haleine. Détrompez-vous…
Choc, le casting l'est. En associant le talent de Roschdy Zem, la popularité de Mathilde Seignier, le gage de sérieux de François Cluzet et le physique d'Alice Taglioni, le couple Dega-Le Guillou s'assurait une base solide pour une histoire qui l'est moins. Pourtant, loin de se restreindre à des étiquettes cantonnant les comédiens à des rôles déjà vus, ils optent pour une distribution de rôles plus énergique. Le calme, la sensualité de Mathilde Seignier (oui, vous avez bien lu) se font crédibles et Taglioni se révèle dans un registre comique qui lui sied tout autant que ses pulls tricotés dans le Larzac. Dega-Le Guillou soignent leur casting jusqu'au choix des caméos : conservant sa ronchonnerie, Lionnel Astier quitte son costume de Léodagan de Kaamelott pour un maillot d'entraîneur punchy de rugbymen alors que Artus de Penguern et Florence Foresti forment un couple improbablement drôle.
Pourtant c'est dans le quatuor-même que le scénario s'appauvrit. Les combinaisons se font évidentes et l'issue prévisible. Les quiproquos, entourloupes et chassés-croisés ne parviennent pas à renouveler la chose et à nous maintenir éveillés malgré les 1h28 du film. Le rythme en dent-de-scie sensé relancé la machine provoque au contraire un haut-le-cœur intellectuel interrompant tout élan de réinvestissement dans l'histoire. Restent quelques scènes qui, poussées à l'extrême, remplissent leur rôle de moments comiques. Comme souvent la transformation physique de personnages réussit à provoquer le rire et les cours de musculation du gynéco propret qu'est François Cluzet deviennent hilarants.
Ne renouvelant pas le genre, Dega et Le Guillou réalisent une comédie qui peut s'avérer sympathique à vos heures perdues, si elle ne vous donne pas parfois le sentiment de perdre votre temps.
Choc, le casting l'est. En associant le talent de Roschdy Zem, la popularité de Mathilde Seignier, le gage de sérieux de François Cluzet et le physique d'Alice Taglioni, le couple Dega-Le Guillou s'assurait une base solide pour une histoire qui l'est moins. Pourtant, loin de se restreindre à des étiquettes cantonnant les comédiens à des rôles déjà vus, ils optent pour une distribution de rôles plus énergique. Le calme, la sensualité de Mathilde Seignier (oui, vous avez bien lu) se font crédibles et Taglioni se révèle dans un registre comique qui lui sied tout autant que ses pulls tricotés dans le Larzac. Dega-Le Guillou soignent leur casting jusqu'au choix des caméos : conservant sa ronchonnerie, Lionnel Astier quitte son costume de Léodagan de Kaamelott pour un maillot d'entraîneur punchy de rugbymen alors que Artus de Penguern et Florence Foresti forment un couple improbablement drôle.
Pourtant c'est dans le quatuor-même que le scénario s'appauvrit. Les combinaisons se font évidentes et l'issue prévisible. Les quiproquos, entourloupes et chassés-croisés ne parviennent pas à renouveler la chose et à nous maintenir éveillés malgré les 1h28 du film. Le rythme en dent-de-scie sensé relancé la machine provoque au contraire un haut-le-cœur intellectuel interrompant tout élan de réinvestissement dans l'histoire. Restent quelques scènes qui, poussées à l'extrême, remplissent leur rôle de moments comiques. Comme souvent la transformation physique de personnages réussit à provoquer le rire et les cours de musculation du gynéco propret qu'est François Cluzet deviennent hilarants.
Ne renouvelant pas le genre, Dega et Le Guillou réalisent une comédie qui peut s'avérer sympathique à vos heures perdues, si elle ne vous donne pas parfois le sentiment de perdre votre temps.
Lecteurs
(2.5)