
High-Rise : critique perchée
Le réalisateur du culte Kill List s'attaque au plus grand auteur de SF britannique. Après Crash, J.G. Ballard va-t-il encore rendre les cinéphiles fous.
1975. Le Dr Robert Laing, en quête d'anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d'une tour tout juste achevée ; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n'ont pas l'intention de le laisser en paix...
Bientôt, il se prend à leur jeu. Et alors qu'il se démène pour faire respecter sa position sociale, ses bonnes manières et sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l'immeuble : les éclairages et l'ascenseur ne fonctionnent plus mais la fête continue ! L'alcool est devenu la première monnaie d'échange et le sexe la panacée.
Ce n'est que bien plus tard que le Dr Laing, assis sur son balcon en train de faire rôtir le chien de l'architecte du 40ème étage, se sent enfin chez lui.
Le réalisateur du culte Kill List s'attaque au plus grand auteur de SF britannique. Après Crash, J.G. Ballard va-t-il encore rendre les cinéphiles fous.
Il faut croire que Loki et Ben Wheatley sont copains comme cochons puisqu'ils décident de remettre le couvert en adaptant un autre chef-d'oeuvre de la SF.
Il y a des films que l'on attend et d'autres que l'on n'en peut plus d'attendre. Et High-Rise appartient définitivement à la deuxième catégorie.