Critique : Une vieille maitresse
Le
dernier Breillat est reparti bredouille du 60ème festival de Cannes
et autant dire que cela n'est pas immérité. Pourtant il n'est nullement
question ici
Paris, 1835... Comme pour conjurer les soubresauts de l'époque, la noblesse se pique au jeu des Liaisons dangereuses, (un demi-siècle après la publication du roman épistolaire de Choderlos de Laclos), feignant de se croire encore au siècle des Lumières. La Marquise de Flers décide de marier sa petite fille, fleuron de l'aristocratie française, avec Ryno de Marigny, une sorte de Valmont romantique. Mais ce que tout le monde ignore c'est que ce Don Juan, impénitent, est depuis 10 ans l'amant et la proie d'une courtisane scandaleuse, démon de la séduction, fille naturelle d'une duchesse et d'un toréro.
Le
dernier Breillat est reparti bredouille du 60ème festival de Cannes
et autant dire que cela n'est pas immérité. Pourtant il n'est nullement
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Catherine Breillat, réalisatrice de Romance, A ma soeur et bien d'autres films, vient de jeter un sacré pavé dans la mare.