Critique : La Saveur de la pastèque
Tsai Ming-liang nous revient avec La Saveur de la pastèque avec une nouvelle chronique sur la déshérence sentimentale et la perte de repère dans un monde de
La sécheresse est telle à Taïwan que la population est invitée à remplacer l'eau par le jus de pastèque. Elle, c'est en volant l'eau des toilettes publiques qu'elle subsiste. Lui, c'est en montant sur les toits, la nuit tombée, qu'il tente de se rafraîchir en se baignant dans les citernes d'eau de pluie. Solitaires, assoiffés, épuisés par la chaleur et le désir, ils se retrouvent pour mieux se perdre dans l'excitation torride et la saveur de la pastèque.
Tsai Ming-liang nous revient avec La Saveur de la pastèque avec une nouvelle chronique sur la déshérence sentimentale et la perte de repère dans un monde de
Cannes, Gérardmer, Saint-Jean-De-Luz, on aime bien les festivals. Mais quand en plus ils sont consacrés aux fesses, on ne va pas se gêner pour en parler.