Critique : Macadam à deux voies
Chez Monte Hellman le road-movie
n'est autre qu'une réincarnation désenchantée du western. A y regarder de près
l'épure formelle, narrative et mortifère
Deux garçons taciturnes traversent le sud-ouest américain à bord de leur Chevy 55 grise. Une jeune fille un peu paumée les rejoint dans leur périple, jusqu'à ce que leur chemin croise une rugissante GTO 70 jaune, conduite par un sémillant quadragénaire. Celui-ci leur propose un marché : le premier d'entre eux qui atteint Washington gagne le véhicule de l'autre...
Chez Monte Hellman le road-movie
n'est autre qu'une réincarnation désenchantée du western. A y regarder de près
l'épure formelle, narrative et mortifère
Monte Hellman nous a quittés, après une carrière riche en rebondissements. Le réalisateur de Macadam à deux voies a trouvé la mort à la suite d'une chute.