
Memories of murder : critique tortueuse
L'année 2004 aura sans doute été celle de la découverte, en France, du cinéma coréen (si l'on excepte quelques réalisateurs réputés comme Kim Ki-Duk, Im
Province de Gyunggi 1986. Le corps d'une jeune femme brutalement violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...
L'année 2004 aura sans doute été celle de la découverte, en France, du cinéma coréen (si l'on excepte quelques réalisateurs réputés comme Kim Ki-Duk, Im
Bong Joon-ho nous a été révélés avec Memories of Murder, polar magistral et son meilleur film à date, qui ressort aujourd’hui en version restaurée.
C'est peut-être la fin du plus grand mystère criminel de l'histoire de la Corée du Sud. Le tueur de Memories of Murder aurait enfin un visage...
Bong Joon-Ho est l'un des meilleurs réalisateurs en activité et c'est bien normal. Et il risque encore de nous surprendre avec son prochain film.