Godzilla : le faux nanar qui a enterré la franchise avec la complicité de mécha-Godzilla

Captain Jim | 21 mars 2024 - MAJ : 22/03/2024 23:15
Captain Jim | 21 mars 2024 - MAJ : 22/03/2024 23:15

On revient (avec amour et passion) sur le film Terror of Mechagodzilla, le faux nanar Godzilla de 1975 qui mérite d'être réévalué. 

2024 est l’année de Godzilla. D’abord parce qu’il souffle ses 70 bougies cette année (visualisez bien la scène : Godzilla qui crache son rayon radioactif sur un joli gâteau d’anniversaire calciné), mais aussi parce que pour la première fois, le lézard japonais a remporté un Oscar ! Pour les effets spéciaux uniquement diront les mauvaises langues, mais il faut comprendre ce prix comme une sorte de récompense symbolique qui vient célébrer le succès critique et public de Godzilla Minus One sur le territoire américain.

Mais la réussite du blockbuster de Takashi Yamazaki n’est pas si surprenante, tant le film semble avoir été pensé pour un large public, n'étant jamais trop bizarre ou dépaysant pour son spectateur. Car la franchise Godzilla a été à une époque l’incarnation la plus emblématique de ce qui est, selon vos appétences, le must du nanar japonais, ou la crème de la crème du pulp décomplexé nippon. La preuve en analyse avec le cas de Terror of Mechagodzilla (aussi connu en France sous le titre Les Monstres du continent perdu), le film qui a clôturé la première saga Godzilla des studios Toho en 1975.

  • Notre vidéo sur le meilleur et pire de Godzilla 

 

 

Monster Nanarland

La métamorphose de la figure de Godzilla, et de la facture même des productions de la Toho sur les quinze films de la franchise (sans compter les autres films de monstres qui existent dans le même univers partagé comme Rodan ou Mothra), a quelque chose d’à peine croyable quand on y pense. Imaginez : en 1954, le producteur Tomoyuki Tanaka charge Ishirô Honda de réaliser un film de monstres.

Le résultat ? Une histoire d’horreur pleine de scènes catastrophes où le monstre fait des centaines de victimes. Le tout dans un noir et blanc impitoyable et étouffant qui rend la figure nucléaire de Godzilla terrifiante, et ce malgré le manque de moyens et de temps de l’équipe effets spéciaux d’Eiji Tsubaraya. Et puis…

13 ans plus tard, Godzilla a fait un relooking complet. Il est désormais en couleur et en Cinémascope, et il est devenu le gentil héros des Japonais.

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commentaires
Brad Majors
21/03/2024 à 20:31

@serievore: Vous parlez de Gérard Depardieu?

serievore
21/03/2024 à 18:41

Effet nostalgie qui donne envie de replonger dans ces vieux films.

les godzilla font quand meme partie des plis grands films de kaiju. meme sice n est pas ma serie de films preferes.
il y a les 3 grands monstres du cinema, godzilla, king kong, et puis bien sur le 3eme qu il n y a meme plus besoin de citer tellement tout le monde le connait.
et c est vraiment celui la qui restera toujours mon perefere.
meme si tout le monde le connait par coeur, je trouve que ce monstre la depasse de loin tous les films avec godzilla, ou king kong.
pour moi, c est vraiment l embleme du monstre geant au cinema. meme les nouveaux films avec godzilla et king kong reunis ne detrone pas ce monstre mythique du cinema.