Critique : Michou d'Auber
Il y a quelque chose d'un film de science-fiction dans Michou d'Auber. Les routes de campagne où l'on roule sur du Bourvil en traversant des prés reverdissant,
Messaoud, 9 ans, est un enfant d'Aubervilliers. Parce que sa mère est malade, son père est obligé de le placer dans une famille d'accueil. Nous sommes en 1960, dans le contexte troublé des "événements" d'Algérie. Gisèle, mère "nourricière", décide de travestir l'identité de Messaoud aux yeux de la population de son village du Berry, mais aussi - et surtout - aux yeux de son mari Georges, ancien militaire. Messaoud devient alors Michel, Michou, et c'est sous cette identité, porté par l'affection de Georges et Gisèle, qu'il s'initie à une France profonde. Mais le mensonge de Gisèle, bientôt révélé, va mettre en péril cette relation naissante...
Il y a quelque chose d'un film de science-fiction dans Michou d'Auber. Les routes de campagne où l'on roule sur du Bourvil en traversant des prés reverdissant,
D'entrée, soyons honnêtes. Michou d'Auber n'avait pas réellement convaincu l'auteur de ces lignes. Qu'attendre alors de la masterclass donnée par une partie
EuropaCorp enchaîne avec Michou d'Auber un quatrième succès après Arthur et les minimoys, Ne le dis à personne et, dans une moindre mesure, Quand j'étais chanteur.