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Critique : Spirit of the Goat

Par Noëmieb
28 octobre 2014
MAJ : 18 août 2018

Depuis le début de la série, les scénaristes suivent un schéma identique avec en premier plan, le tandem Gordon-Bullock. Dans ce sixième épisode, Bullock est mis en avant. Il est question d’une affaire classée il y a 10 ans de cela par Bullock et son ancien coéquipier, Dix. 

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Un homme masqué, vivant selon des rites ancestraux sévit à Gotham et tue les filles de riches businessmen. Une affaire délicate qui touche pour la première fois Bullock. Le policier alcoolique, insensible et pourri se révèle être un ancien « chevalier blanc », comme son partenaire James Gordon. La face cachée de Bullock est mise en lumière dès les premières minutes grâce à un flash-back qui nous ramène lors de l’arrestation du Spirit of the goat, 10 ans auparavant.  

Malgré une bonne mise en scène, un décor parfaitement designé et l’ambiance qui va avec, Gotham a mis du temps à démarrer. Les personnages étaient trop superficiels et la série tombait rapidement dans le cliché. Ce nouvel épisode monte – enfin – d’un niveau. La psychologie des personnages est plus aiguisée et l’enchaînement des évènements plus fluide.

Seul le Pingouin, interprété à merveille par Robin Lord Taylor, sortait son épingle du jeu jusqu’à présent. S’il n’est plus le seul à nous impressionner désormais, il demeure jouissif d’assister à l’évolution de son personnage, toujours plus névrosé et puissant. 

Rédacteurs :
Résumé

Cet épisode fait monter la pression d’un cran. La noirceur de Gotham dévoile enfin tout son charme vénéneux. Spéculation, manipulation et trahison… Telles sont les règles de la ville, auxquelles on accroche enfin.   

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