The Callisto Protocol : désolé, c'est pire qu'un (mauvais) sous-Dead Space

Geoffrey Crété | 10 décembre 2022 - MAJ : 12/12/2022 21:52
Geoffrey Crété | 10 décembre 2022 - MAJ : 12/12/2022 21:52

Héros en méga-combinaison, ennemis mutants, décor claustro-spatial, surenchère de gore... impossible de lancer The Callisto Protocol sans penser à Dead Space. Normal : Glen Schofield est derrière les deux. Parti de Visceral Games pour rejoindre Striking Distance Studios, il recycle ***subtilement*** la formule Dead Space pour une copie presque conforme. Sauf que ce Callisto Protocol (testé sur PlayStation 5) est une douche froide.

DrEAD SPAce

Inutile de râler, la comparaison avec Dead Space est inévitable, et même indispensable. Pas seulement parce que Glen Schofield, qui a créé la saga des nécromorphes, est également derrière The Callisto Protocol. Et pas seulement parce qu'il avait avec lui une grande partie de la même équipe, comme le co-réalisateur Scott Whitney, Steve Papoutsis, Christopher Stone, et une vingtaine d'autres venus de Visceral Games et Sledgehammer Games.

Si la comparaison est si évidente, c'est parce qu'elle est évidemment assumée, voire revendiquée. Dans le décor, dans le gameplay, dans les mécaniques, dans certaines images même, The Callisto Protocol ressemble à un remake-reboot-remix de Dead Space. Le USG Ishimura qui dérive au-dessus d'Aegis VII est remplacé par la prison de Black Iron autour de Jupiter. Le nouveau Isaac s'appelle Jacob, et s'il ne cache ni son visage ni sa voix, il a lui aussi sa santé et sa barre de  ̶s̶t̶a̶s̶e̶ ̶ Grip affichée dans le dos, et peut donner un violent coup de pied dans le sol. Il n'est pas hanté par le visage cadavérique de Nicole, mais par celui de son pote Max. Et il doit lui aussi affronter des humains qui ont muté pour devenir des monstres enragés et increvables, dans un environnement où des xénomorphes semblent avoir eu une grosse diarrhée.

 

Dead Space : photoVersion 2008 (Dead Space)


Durant une bonne douzaine d'heures, c'est un jeu de comparaison sans fin. Les détails de la visée, les stations d'amélioration du matos, le menu holographique, cet ennemi qui réanime les cadavres, ce tentacule qui chope le héros pour déclencher un QTE, les monstres qui utilisent les conduits d'aération, et même le message écrit au sang sur le mur ("Cut off their limbs" devient "Shoot the tentacules") : la blague est cosmique. Même en extérieur, c'est comme l'enneigé Dead Space 3.

Le rire serait heureux s'il n'était pas si vite amer, puisque The Callisto Protocol a oublié les meilleures leçons de Dead Space. Et ce n'est même pas le seul problème du jeu.

 

The Callisto Protocol : photoVersion 2022 (Callisto)


blablabla protocol

Dead Space avait compris la bête simplicité de l'équation. Un héros qui ne parle pas, c'est un héros qui ne dit pas de connerie (ça marche aussi avec l'ennemi). Le mutisme d'Isaac Clarke, comme dans Bioshock ou Half-Life, était certainement absurde, mais il permettait de protéger le silence et la solitude, et éviter les mauvaises scènes de drama en carton. The Callisto Protocol adopte l'approche contraire, et compile les pires poncifs du genre.

Le pote tué en cours de route, la fausse ennemie mystérieuse, la presque amourette avec sauvetage in extremis, les discours des grands méchants : c'est le petit guide des clichés pour les nuls, qui rappelle les grandes heures des plus mauvais Resident Evil (5 et 6 oui). C'est évidemment traité avec le pire des premiers degrés, censé attirer une petite larme ou une quelconque émotion, alors qu'il n'y a que soupirs et sourires vu la farce. La relation entre Jacob et Dani (trauma, culpabilité et compagnie) est tellement traitée en quatrième vitesse dans la dernière ligne droite que c'en deviendrait presque comique si la conclusion, avec ses grands violons, n'était pas aussi ratée.

 

The Callisto Protocol : photoQue d'émotions

 

Personne n'attendait du Shakespeare, mais The Callisto Protocol s'accroche tellement aux dialogues et la joue tellement sérieux que c'est difficile de ne pas tester les limites des globes oculaires en levant régulièrement les yeux au ciel. Il y a beaucoup trop d'efforts pour essayer de réhausser l'horreur, avec un scénario que même Paul W.S. Anderson pourrait réécrire tellement c'est souvent une perte de temps. Tout ça est régulièrement amené puis dégagé du chemin, comme si personne n'avait su trancher entre deux visions du jeu – pensée pour les 28 moments de réunion/séparation entre Jacob et Dani. La présence de séquences effroyablement banales (la chute libre avec débris à éviter, le monte-charge assailli par des ennemis, la glissade dans le torrent d'eau) va dans ce sens.

C'est particulièrement magnifique avec cette visite guidée (littéralement) par un hologramme, qui déballe d'un coup 90% de l'histoire avant un boss. Dans la foulée, un gros méchant digne des Ingénieurs de Prometheus et finalement un autre hologramme de grand méchant (template numéro 14 du stéréotype) terminent de vomir la mythologie, comme si c'était une corvée.

Alien, parasite, évolution de l'humain et expérimentations interdites : les raisons de ce cauchemar sont sans surprise un pot-pourri des meilleurs mauvais clichés du genre. Et The Callisto Protocol jette ces éléments comme des parpaings dans une mare de sang, quitte à se confondre en bavardages et détours inutiles pour un programme si régressif. De quoi sérieusement briser le sortilège et casser le rythme, déjà bien fragile.

 

The Callisto Protocol : photoIllusive Man numéro 89

 

viande d'origine incontrôlée

The Callisto Protocol pourrait être découpé en trois grandes parties, et chacune est moins amusante que la précédente. La première est la plus simple et efficace, puisqu'elle repose sur la découverte des lieux et de l'univers, la montée en puissance, et surtout l'angoisse du silence précédant la tempête. Les premiers pas dans Black Iron sont forcément excitants, et le soin apporté aux décors et aux effets de lumière installe rapidement une délicieuse ambiance. L'horreur ne tarde pas à montrer son sale visage, qu'il soit mutant ou mécanique, et le jeu facile mais efficace de la malchance (l'ascenseur tombera, la porte se fermera, le chemin se compliquera, c'est la règle) assure le service.

Il y a un plaisir évident à dégainer sa matraque électrique aux airs de sabre de Jedi, et avancer pas en pas en cherchant où se cachera le prochain jumpscare à cause d'une saloperie sortie d'un recoin. L'équipe de The Callisto Protocol ne cherche pas à réinventer la roue, et l'évolution est ultra-balisée (un badge par ici, un fusible par là). Mais le savoir-faire est là, et s'étale sur quelques heures de jeu qui font office de solide entrée en matière, avec un côté train fantôme parfois très réussi.

 

The Callisto Protocol : photoPersonne ayant trop mentionné Dead Space


Toutefois, The Callisto Protocol est moins là pour le frisson que la bidoche, surtout si elle est découpée, piétinée, déchiquetée et transformée en revêtement de semelles. Entre les mini-arènes et les pures séquences de boucherie absurde (littéralement des hachoirs géants dans le décor), le plaisir est là. Pouvoir jeter un ennemi pour l'empaler sur un mur à la Hellraiser ou le broyer dans un ventilateur géant devient vite un rendez-vous de premier choix.

La violence est d'autant plus primaire et primordiale que le gameplay repose en grande partie sur le corps à corps et l'esquive – deux choses très loin de Dead Space pour le coup. Impossible de finir le jeu sans maîtriser ça, au risque de hurler de rage durant un quart des combats avant de déclarer forfait face aux boss. La mécanique n'est pas subtile pour un sou, et devient vite extrêmement répétitive, voire complètement désespérante. Mais ce choix ajoute un degré de chaos qui sert parfois l'horreur : il faut en arriver aux mains pour s'en sortir, et en ressortir avec la tronche maculée de sang. C'est là que l'impossibilité de se retourner à 180° est une aberration.

Rayon gore, la tripaille est dans le détail. Il sera possible de contempler quelques demi-litres de sang couler du plafond après avoir fait péter le bide d'un ennemi, et les game over permettront de longuement voir comment Jacob peut être écrasé, démembré, et souillé de diverses manières. De quoi contenter les appétits.

 

The Callisto Protocol : photoDistance de sécurité pas respectable


le silence est gore

Arrive alors la deuxième phase du jeu, et c'est la première marche que The Callisto Protocol rate. Les choses commençaient pourtant bien avec le décor d'Arcas, ancienne colonie oubliée et abandonnée, dont la déco œufs et morve alien tranche avec l'allure high tech des débuts. Entre l'exploration des boyaux de la station qui part en morceaux, et la découverte des habitants aveugles et sensibles au son (évidemment), il y avait la promesse d'une nouvelle phase de jeu. Déposez les armes, rallumez les cerveaux : calme, patience et stratégie sont de mise, avec les bons réflexes éprouvés dans The Last of Us puisque les bestiaux ressemblent clairement aux claqueurs.

Il suffira malheureusement de quelques rencontres pour réaliser l'ampleur de la blague. Les biophages aveugles sont peut-être sensibles aux bruits de Jacob, mais ils sont complètement bouchés si c'est un congénère qui est tué dans un cri absolument pas discret, à deux pas d'eux. L'angoisse laisse place aux rires nerveux quand il sera alors possible (voire inévitable) d'enchaîner les mises à mort "discrètes" et entasser les cadavres, au milieu de biophages enfermés dans leurs boucles de promenades. La connerie est telle qu'une balle tirée ne provoque parfois même pas de réaction dans les pièces voisines, à peine séparées par des portes.

 

The Callisto Protocol : photoSilence, ça tourne à vide


Bien sûr, cette mécanique est rarement imparable. Il y a toujours des failles, vues et éprouvées dans The Last of Us ou Alien : Isolation, ou même dans des films comme Sans un bruit et Don't Breathe. C'est pour ça que l'idée est souvent limitée à quelques morceaux, ou très cadrée, afin de protéger l'illusion. Tout repose sur l'envie d'y croire. Mais The Callisto Protocol teste si longuement la foi que même un moine s'y perdrait. L'ambiance a beau être particulièrement réussie et amusante dans Arcas, l'expérience devient rapidement mi-bête mi-répétitive (Jacob : électricien diplômé).

La suite sera pire, puisque la troisième partie du jeu sera un enchaînement de combats peu inspirés. A ce stade, The Callisto Protocol a déjà sorti toutes ses cartes, et semble condamné à simplement redistribuer et mélanger les monstres, les décors, et les types de gameplay. Une arène avec un boss par-ci, une louche de biophages aveugles par-là, une tripotée de biophages enragés entre les deux, avec Dani qui apparaît et disparaît régulièrement pour bêtement rythmer l'aventure (mention spéciale à ce combat où elle reste à terre dans un coin, parce que c'est comme ça, c'est pratique).

 

The Callisto Protocol : photoAprès ça, y'a quasi plus rien à voir


A mesure que les affrontements se suivent et se ressemblent, la lassitude devient réelle, comme si The Callisto Protocol était quasiment déjà fini à mi-parcours. Les décors de plus en plus pauvres (la ville-container, le retour aux couloirs et espaces high tech) n'aident pas, tout comme le bestiaire très limité. Hormis les variations des zombies-biophages et des ennemis très Dead Space, il n'y a rien qui permette de renouveler les combats, notamment en terme de gigantisme. Conséquence : même les affrontements se ramollissent une fois que tous les réflexes sont intégrés.

Même les idées les plus amusantes (les cadavres congelés pas toujours morts, les robots-gardiens dignes de Cylons des enfers, la présence de "forêts") sont finalement des miettes sous-exploitées. En gros : The Callisto Protocol a peu de carburant, et le crame en quelques heures de jeu.

 

The Callisto Protocol : photoL'âge de glace

 

protocole fantôme

A l'époque, Dead Space était présenté comme un Resident Evil dans l'espace. Sauf qu'il avait construit son propre univers, avec des idées de gameplay réjouissantes (la Zero Gravity, la dynamique d'un quasi plan-séquence), un cauchemar aux dimensions folles (la taille des boss), et une mythologie parfaitement dérangeante autour de ce diabolique monolithe à la 2001. Les ingrédients n'étaient pas forcément nouveaux, mais le cocktail était unique. Dead Space semblait réinventer la poudre, et peu importe si c'était entièrement vrai : l'illusion était là.

C'est le contraire avec The Callisto Protocol, qui lutte pour exister même au-delà de l'ombre de Dead Space. En se mesurant directement à ce modèle (tellement fragile que Dead Space 3 a fait l'unanimité contre lui), il s'est tiré trois balles dans le pied.

Le décor est déjà vu, les personnages sont déjà vus, les monstres sont déjà vus, le gameplay est déjà vu, la mythologie est déjà vue... alors que reste t-il ? Au-delà du petit plaisir régressif d'une grosse aventure horrifico-spatiale (une denrée trop rare), qu'y a-t-il à se mettre sous la dent ? En théorie, le jeu aurait pu être un menu maxi best-of avec triple sauce de sang. Sauf que non, même pas. Il n'en a pas assez dans le ventre, et n'explose aucun des compteurs (horreur, action, spectacle, folie).

 

The Callisto Protocol : photoJupiter Descending

 

Ce n'est pas anodin si le boss final prend la forme d'un gros tas de chair aux airs de William Birkin dans Resident Evil 2, qui oblige à assurer une valse d'esquive/coups pendant plusieurs longues minutes (temps ressenti : 3 jours). Ce n'est pas non plus un hasard si tout ça se termine par une molle course à travers un couloir générique où tout s'écroule, avec finalement un bête teasing et un jumpscare indigne d'un mauvais Conjuring. C'est un immense et bruyant aveu d'échec, qui témoigne autant d'une paresse évidente que de la difficulté à trouver son identité dans le paysage horrifique.

The Callisto Protocol a beau tenir sur une ambiance souvent irrésistible (malgré quelques bugs légèrement honteux pour le lancement, comme un écran de chargement de quasiment 10 minutes, un ennemi qui bloque une zone entière), il ne laisse quasiment rien derrière lui. Après une douzaine d'heures de jeu, il y a, au mieux, la très modeste satisfaction d'avoir pu jouer au destructor-survivor dans un petit cauchemar de SF, qui donnera surtout envie de relancer Alien : Isolation, Prey ou Doom 3.

 

The Callisto Protocol : photo

Résumé

Elle fait mal la comparaison inévitable et même revendiquée à Dead Space. A côté, The Callisto Protocol n'est qu'une petite copie de bas étage, qui n'a gardé que les éléments les plus banals pour y ajouter les pires ingrédients de Resident Evil. Gentiment débile, potentiellement amusant, et largement oubliable.

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commentaires
Dutch
04/11/2023 à 23:05

C'est un très bon résumé ce jeu est une véritable torture. Ne parlons des "bonnes idées" comme l'inventaire qui oblige à lâcher des munitions, les forges trop rares, alors que des armes upgradées sont indispensables pour battre les boss. Le jeu ne fait pas peur il est juste énervant.

Flo
06/02/2023 à 23:55

Merci pour avoir levé le voile et dit la vérité sur ce jeu qui m'a fait naître un sentiment de haine si fort envers lui !
De haine oui car j'attendais un digne descendant de Dead Space et en fait c'est juste une blague : Le travail est mal fait, il n'y a aucune envie de la part des développeurs. Le gameplay, le déplacement est un copié-collé du jeu de 2008, il m'a même semblé avoir reconnu des sons de la banque sonore de Dead Space. Ils ont clairement voulu se faire du fric avec un jeu déguisé sur une formule qui a fonctionné il y a 15 ans. Et ça c'est inacceptable. Déjà dès les premières minutes quand j'ai vu les problèmes de synchro labiale... J'ai froncé les sourcils. Puis le chargement d'une partie, raté également (pas d'ouverture en fondu, juste l'apparition instant du perso et des sons comme si on ouvrait une save sur un émulateur. Après peut-être 2 heures de jeu, il était en vente sur Leboncoin.
J'espère qu'on attendra plus parler de lui.

Chriscri
03/01/2023 à 15:26

En tant que fan de Dead Space de la 1ere heure, j'attendais avec impatience Callisto Protocol... je l'ai acheté à la sortie le 02 déc. et je l'ai terminé hier soir, 02 janvier (pour un jeu de, péniblement, 15 heures) en me forçant... Très déçu !

Ed972
26/12/2022 à 09:45

Un déception totale. N'arrive pas à la cheville d'un Dead Space ca c'est certain. Pourtant, une bonne ambiance de survival horror, mais des choix des développeurs contestables et un gameplay complètement à la ramasse. J'en pouvais plus après une heure de jeu. Pour 70 balles sur PS5, j'attendais bcp mieux .. Un des pire Flop de l'année 2022.

Flyn
18/12/2022 à 00:01

Bravo pour ce test très bien écrit. En plus c'est probablement celui qui retranscrit le mieux mon impression du jeu, une copie low cost de dead Space reprenant les pires clichés des heures sombres de RE. J'ai honnêtement énormément de mal a comprendre l'engouement de certains pour un jeu à l'histoire aussi mauvaise et au gameplay aussi ch*** et répétitif (sans parler des ennemis, incarnations parfaits du manque absolu d'inspiration des dev). Tous les goûts sont dans la nature mais clairement, on pouvait espérer bien mieux.

alan wake
13/12/2022 à 13:33

@Marty j'espère aussi voir une suite digne de ce nom.
On peut lui reprocher tout un tas de défauts mais pour ma part j'ai parcourus le jeu avec plaisir et bien sur adoré cette ambiance de dingue.
Une bonne mise en bouche avant l'arrivée de mon GRAND chouchou : DEAD SPACE

Pulsar
12/12/2022 à 19:29

Excellent jeu pour ma part, j'attends avec impatience le dlc pour refaire le New game plus. Ragnarok m'a ennuyé au plus haut Point avec ses quêtes secondaires qui nous coupe complètement de la trame principale, je ne l'ai pas terminé. Là où Calisto Protocol m'à entraîné dans son univers et m'a donné l'envie d'aller au bout de cette aventure au coeur des ténèbres m.

Geoffrey Crété - Rédaction
12/12/2022 à 10:24

@Shepa

Oh vous savez, quand j'ai mis de super notes à Alien : Isolation, Horizon Zero Dawn ou Forbidden West, on m'a dit que je mettais des notes trop gentilles... C'est le jeu, on sera toujours trop sévère ou trop gentil pour quelqu'un.
Mais ravi si vous avez aimé le jeu. Comme le prouvent les quelques commentaires en dessous, Callisto a déçu pas mal de monde quand même.

Shepa
12/12/2022 à 07:54

Je trouve que les notes du site sont un peu sévères. Je l'ai terminé sur ps5, il y a pas mal de défauts mais il n'est pas mauvais, j'aurais même envie de le refaire lorsque la MAJ new game+ sort en février

Loozap
11/12/2022 à 14:02

C'est vraiment très bon comme série mais on a l'impression qu'il manque quelque chose

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