Dead Space le remake : 5 scènes cultes qu'on a hâte de revoir

JL Techer | 23 juillet 2021 - MAJ : 23/07/2021 15:18
JL Techer | 23 juillet 2021 - MAJ : 23/07/2021 15:18

EA vient d'annoncer le retour de la saga culte Dead Space sur consoles new gen, l'occasion de faire le point sur ce qu'on veut retrouver dans ce futur remake.

Depuis 2008 et l'arrivée fracassante du premier Dead Space, puis Dead Space 2 en 2011 et Dead Space 3 en 2013, ce pauvre Isaac Clarke tente de survivre tant bien que mal dans l'espace. Et il va avoir droit à un retour en enfer avec un remake, enfin officialisé.

Le remake d'Electronic Arts sera-t-il une reprise plan pour plan de l'original pour PS5 et Xbox Series X ? Ou prendra-t-il des libertés par rapport à l'original, comme avait pu le faire Resident Evil 2 Remake ? Quelle que soit la réponse, voici cinq moments cultes du premier épisode de la saga qu'on souhaite absolument retrouver dans ce futur opus.

 

 

Ascenseur pour l'enfer

À l'instar du Resident Evil original ou de The Last of Us, les premières minutes de jeu de Dead Space sont restées dans la légende du survival horror. Du crash de l'Ishimura au moment où le héros enfile son casque emblématique, ces instants ont marqué durablement tous ceux qui les ont vécus manette en main. 

Difficile d'oublier la première séquence de fuite, lorsqu'il faut s'évader à travers des couloirs, alors que les créatures commencent à montrer le bout de leur nez de tous les côtés. Le cauchemar commence sur les chapeaux de roues, dans les hurlements et la panique, jusqu'à cette respiration bienvenue dans l'ascenseur. Sauf que non.

L'apparition du premier Nécromorphe en pleine lumière et bien dans la face, et surtout son surgissement dans les portes alors que vous tentez de fuir, sont un pur déchainement d'horreur et d'adrénaline. Des moments qui doivent absolument revenir dans le futur remake, au risque de décevoir énormément les joueurs.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 9/10

 

photoLa technique du pied dans la porte

 

Quand Dead Space se la joue Hentai 

L'apparition du "Drag Tentacle", comme l'appellent les experts, est l'un des moments forts du premier épisode. Alors que vous franchissez tranquillement (si ce mot peut avoir sa place dans Dead Space...) un sas pour passer d'un couloir de l'USG Ishimura à l'autre, un tentacule gigantesque surgit et s'agrippe à la cheville d'Isaac, le laissant sans défense ou presque. 

Réduite à l'état de poupée de chiffon dans les griffes de ce tentacule, la tension du joueur monte en flèche, et la jauge de peur crève le plafond. Un ennemi terrible, contre lequel la seule solution est de tenter de tirer sur l'une de ses "articulations" pour parvenir à s'en défaire (vous savez, ces discrets trucs jaunes). Cerise sur le gâteau : vous croiserez plusieurs fois cette sale bête, à des moments toujours inattendus.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 9/10

 

 

 

Le Bon, la Brute et la Mort

"J'ai vu quelque chose là-bas. Je ne sais pas quoi... Je n'ai eu qu'un aperçu, mais c'était gros. Vraiment gros...". Voilà la première description, par Zach Hammond, l'un des rares survivants de l'USG Ishimura dira de cette créature, de cette créature mémorable.

La Brute ne fait pas dans la finesse. Nécromorphe composé de plusieurs corps humains agglomérés dans une masse faisant penser à un gorille, la chose fait une entrée est plutôt fracassante. Cette masse musculaire se déplace sur ses poings difformes et défonce littéralement l'une des portes blindées du vaisseau pour venir vous réduire en miettes, alors que vous étiez en train de profiter d'un lieu a priori calme, face à un panorama spatial magnifique.

Autant le dire tout de suite : si vous n'avez pas un bon stock de munitions, et que vous n'êtes pas assez mobile, ce King Kong des horreurs vous transformera en carpaccio d'ingénieur.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 8/10

 

photoAprès Gorilles dans la Brume, Gorilles dans l'Ishimura

 

L'instant Gravity

"Entering zero gravity". Dans l'espace, nul besoin de faire de régime, puisqu'une fois en dehors du vaisseau de l'horreur, vous ne serez plus soumis à la gravité artificielle de celui-ci. Quel bonheur de pouvoir se lancer dans l'espace sans se soucier de quoi que ce soit... ou pas. À plusieurs moments clés du jeu, Isaac devra jouer les Sandra Bullock dans Gravity (ou les Tim Robbins dans Mission to Mars, ou la plupart des héros de films de SF oui). Il se lancera alors lentement dans le vide, avant d'atterrir sur sa cible grâce des bottes de gravité. 

Un passage plus cool ? Certainement pas, car des Nécromorphes Lurkers (Rôdeurs en VF) et Leapers (Sauteurs en VF) peuvent tous deux être rencontrés en apesanteur. Les sauteurs auront même tendance à vous poursuivre pour engager des combats au corps à corps, quelle que soit la gravité. Ajoutons à ça une jouabilité un peu douteuse dans les moments Zéro-G, et on se retrouve en état de terreur totale.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 8/10

 

photoThomas Pesquet est un petit joueur

 

Vole, vole, vole papillon

Moment de répugnance absolue, l'apparition de l'infector (contaminateur chez Molière) montre au joueur comment l'agent infectieux des créatures se répand de cadavre en cadavre. D'autant que le joueur doit observer la scène derrière une vitre, sentant bien le chaos à venir - surtout si l'infector n'est pas vite abattu, et continue à réanimer tous les copains.

Prenant l'apparence d'une sorte de raie manta faite de chair humaine, cette créature injecte à l'aide de sa trompe un liquide dans le cerveau de ses proies (ou de cadavres) qui les fera muter jusqu'à devenir des Nécromorphes.

Sa façon d'enserrer ses victimes dans ses ailes de peau tout en plantant sa trompe ne peut que rappeler les facehuggers d'Alien, avec un effet de répulsion garanti. Il s'agit de l'un des nombreux clins d'oeil de Dead Space à la saga du xénomorphe.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 7/10

 

 

BONUS : le shoot d'astéroïdes, qu'on ne veut surtout pas voir revenir

Véritable purge ludique, ce qui aurait pu être un moment sympathique s'est avéré être l'une des pires phases de jeu de Dead Space. Isaac se retrouve aux commandes d'un canon géant, devant détruire des astéroïdes qui se dirigent vers l'Ishimura. Sous couvert d'une référence à Star Wars, lorsque Luke tire sur les Tie-Fighters depuis la cabine mobile du Faucon Millenium, on se retrouve avec une phase poussive et rageante, la faute à un gameplay aux fraises. 

Un mini-jeu parfaitement oubliable, et qu'on aimerait qu'EA oublie (ou repense complètement) pour Dead Space Remake.

Trouillo-Dead-Space-mètre : 0/10 (mais rageo-mètre à 10/10)

Tout savoir sur Dead Space (remake)

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
jorgio6924
23/07/2021 à 14:56

100% d'accord avec vous.
Je me permets de rajouter mes petits jumpscare préférés:
1. Le nécromorphe qui pète le toit de l’ascenseur alors que tu te sens en sécurité... Pas cool.
2. Le nécromorphe qui a ses bras qui repoussent... Saloperie.