The Legend of Zelda : pourquoi l'âge d'or reste Ocarina of Time et Majora's Mask sur N64

Elliot Amor | 15 mai 2021 - MAJ : 11/04/2023 17:12
Elliot Amor | 15 mai 2021 - MAJ : 11/04/2023 17:12

Plus de deux décennies plus tard, on revient sur The Legend of Zelda: Ocarina of Time et The Legend of Zelda: Majora's Mask, deux chefs-d'œuvre qui ont marqué plusieurs générations et changé l'industrie du jeu vidéo.

 

JaquetteJuste pour vous rappeler à quoi ressemblait la boîte que vous avez jetée

 

It's dangerous to go alone! Take this.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, rappelons brièvement comment tout a commencé. En 1986, trois ans après la sortie de sa Famicom au Japon, Nintendo publie le jeu The Legend of Zelda. L'année suivante, le jeu traverse les frontières et arrive en occident sur NES, la cousine internationale de la Famicom. Ce premier Zelda, qui pouvait se terminer en moins de deux heures si vous le connaissiez par cœur, a tapé dans l'œil de millions de personnes à travers le monde, ce qui lui a permis d'atteindre 1,69 million de copies vendues en deux petites années. Un excellent chiffre pour l'époque.

The Legend of Zelda ne fut pas seulement un succès commercial, il fut également un succès critique qui, en plus d'avoir posé les bases de sa franchise, a influencé des centaines de jeux et participé à la démocratisation du genre heroic fantasy et du RPG. Et pourtant, le jeu était drôlement difficile alors qu'il visait un jeune public, sans compter que les magazines spécialisés dans les soluces n'étaient pas encore autant à la mode que dans les années 1990.

Après un texte qui établit le contexte, le jeu nous lâche en plein milieu d'une petite carte en monde ouvert, à nous de trouver les huit fragments de la Triforce de la Sagesse que la princesse Zelda a cachés dans le royaume. Les forces du mal gouvernées par Ganon sèment la terreur depuis plusieurs années dans le Royaume d'Hyrule, nous n'y croisons que des monstres, à l'exception de quelques personnes âgées qui nous fournissent des armes et des objets.

 

photoUn final des plus spectaculaires

 

Avec un tel succès, il était inévitable que Shigeru Miyamoto (le papa de plein de licences Nintendo que vous aimez) se mette à travailler sur une suite. Zelda II: The Adventure of Link sort donc en janvier 1987 au Japon (et un an et demi plus tard en Europe). Toutefois, ce deuxième volet ne rencontre pas le même succès que son prédécesseur. Il est vrai que le protagoniste est un peu plus guidé durant l'aventure grâce aux interactions avec les PNJ, mais le gameplay, toujours excellent, devient plus complexe. Par exemple, Link doit gérer lui-même l'amélioration de ses jauges de vie et de magie ainsi que sa puissance de frappe.

Il y a aussi le fait que 90% de Zelda II soit en vue de côté, ce qui rend l'expérience un peu plus difficile. Même pour un vétéran, il est quasi-impossible de finir le jeu sans perdre un seul point de vie (ce qui est faisable avec le premier volet). Parmi celles et ceux qui y ont joué, on parie que beaucoup d'entre vous ont essayé de sauter sur des ennemis pour les tuer. Grave erreur, nous ne sommes pas dans un Mario Bros.

On a tendance à affirmer que Majora's Mask et Twilight Princess sont les Zelda les plus sombres. Mais en y réfléchissant, les deux premiers jeux de la saga dévoilaient déjà un univers assez sombre qui fut d'ailleurs inspiré par des films hollywoodiens comme Dark CrystalL'Histoire sans fin ou Legend de Ridley Scott.

 

photoShrek et Fiona

 

Hey! Listen!

Les années 1990 sont une des meilleures décennies dans l'histoire de The Legend of Zelda. Tout d'abord, c'est à cette époque que le monde découvre deux machines de la firme japonaise : la Super Nintendo et la (ou le) Game Boy. Sur ces plateformes arrivent respectivement A Link to the Past, le jeu Zelda qui a introduit les coffres et plein de belles choses, et Link's Awakening, le premier jeu portable de la saga.

Mais les années 1990 marquent surtout l'arrivée de la 3D dans l'industrie du jeu vidéo avec des consoles comme la Saturn de Sega, la PlayStation de Sony et la Nintendo 64. Et jusqu'ici, nous avons tout fait pour que cet article maintienne une certaine objectivité, mais cela va désormais être compliqué, car nous abordons une merveille appelée The Legend of Zelda: Ocarina of Time.

Ocarina of Time arrive exclusivement sur la console 64-bits de Nintendo le 11 décembre 1998 sur notre continent. Link évolue pour la première fois dans un monde en trois dimensions et il a fallu un peu de temps pour s'y faire. Et là où A Link to the Past proposait aux joueurs et joueuses de se déplacer d'un monde à l'autre, Ocarina of Time permet de changer d'époque à volonté, nous y incarnons donc un Link enfant et un Link adulte (qui ont tous les deux rejoint le roster de Super Smash Bros.).

 

photoComment s'identifier avec le protagoniste dès l'intro du jeu

 

Le jeu commence avec un rêve du héros, on y voit une jeune princesse escortée à cheval par une femme masquée vers l'extérieur du château d'Hyrule. Elles sont poursuivies par un homme imposant à la peau verte. Ce dernier arrête son cheval et décide de s'en prendre à Link qui est heureusement réveillé par une petite fée, Navi, dans sa cabane du village Kokiri. Le petit être lumineux a reçu la tâche d'accompagner notre héros pour parler à l'Arbre Mojo, la divinité protectrice de la forêt Kokiri.

Après avoir trouvé une épée et un bouclier, cette tête à claques de Mido nous laisse emprunter le chemin qui mène à l'Arbre Mojo. Une fois sur place, le vénérable gardien demande de l'aide à Link pour combattre le mal qui le ronge, ainsi commence le premier donjon. Bref, on tue la grosse araignée, l'Arbre Mojo révèle au héros que sa malédiction provenait d'un homme du désert (celui qu'on aperçoit dans le rêve de Link) qui a pour but d'obtenir la Triforce, un artefact antique créé par les trois déesses fondatrices du royaume d'Hyrule.

L'une des plus grandes épopées vidéoludiques des années 1990 peut enfin commencer. Link part pour le château d'Hyrule où il rencontre la princesse Zelda, la jeune fille qu'il a vue en rêve. Cette dernière lui dévoile où se trouve la Triforce et lui confie l'Ocarina du Temps. Pour rappel : les deux personnages viennent à peine de se rencontrer et Link s'est introduit illégalement dans le château, elle est confiante, cette gamine. Le héros croise également le regard du roi des voleurs, Ganondorf, le fameux malfaiteur présent dans son rêve. 

 

photoRéunion tant attendue

 

Une des grandes qualités du scénario d'Ocarina of Time, c'est non seulement d'oser jongler d'une époque à l'autre, mais c'est surtout le fait qu'entre ces deux époques, le méchant gagne. Eh oui, lorsque Link enfant s'en va récupérer la Master Sword dans le temple du temps, il n'est pas assez fort pour la manier, son esprit est alors scellé pendant sept ans. Lorsqu'il regagne le royaume, il est assez âgé pour devenir le Héros du Temps, mais Ganondorf a ruiné une grande partie d'Hyrule. Link ne cessera donc de se battre jusqu'à ce que le seigneur du malin soit déchu.

À sa sortie, Ocarina of Time fut le jeu le plus vendu de la saga, avant d'être détrôné par Twilight Princess en 2006 (lui même dépassé par Breath of the Wild en 2017). On parle d'un jeu qui, même s'il s'agit du cinquième épisode, est devenu LA référence dans sa propre licence ; l'incarnation de Link la plus représentée dans la pop culture est celle d'Ocarina of Time, son surnom le plus utilisé est « Héros du Temps ». C'est aussi dans Ocarina of Time que les fans découvrent pour la première fois la jument Épona, la race des Gerudos, des Gorons, des Sheikahs ou des Mojos. C'est aussi la première fois qu'on voit le vrai visage de Ganondorf, que nous avions toujours connu sous la forme de Ganon (le gros cochon).

Le jeu doit une partie de son succès critique, culturel et commercial à sa console, la douce Nintendo 64. En plus d'avoir créé la machine la plus puissante de sa génération, Nintendo « révolutionne » l'industrie en ajoutant un stick analogique sur chaque manette. Grâce à ce simple accessoire, les déplacements dans un jeu vidéo changent à jamais. Les fans n'attendaient plus que de pouvoir tester un jeu Zelda en 3D. Et ces mêmes fans n'ont pas été déçus lorsqu'il a fallu aller au bout de l'interminable temple de l'eau. L'auteur de ces lignes se met en position fœtale, rien qu'en y repensant.

 

photo« Veux-tu que je répète tout ça ? », demanda le hibou.

 

Tu es confronté à une terrible destinée, n'est-ce pas ?

En 2011, l'ouvrage officiel Hyrule Historia confirme que la saga se divise en trois lignes temporelles après Ocarina of Time. Celle durant laquelle Link est vaincu par Ganondorf nous mène notamment à A Link to the Past et aux deux premiers jeux. La timeline dans laquelle Hyrule fut quasi-détruit par Ganondorf et sauvé par le Héros du Temps aboutira à The Wind Waker. Et enfin, la chronologie qui nous intéresse, celle où Link enfant, revenu du futur, a contrecarré les plans du roi des voleurs. Cette timeline a une suite directe : The Legend of Zelda: Majora's Mask.

Majora's Mask est arrivé dans nos magasins le 17 novembre 2000. C'est la première fois depuis The Adventure of Link qu'un Zelda est la suite directe de son prédécesseur. Link est à la recherche de son amie Navi et se retrouve malgré lui dans un micmac traumatisant qui fera de Majora's Mask un des épisodes les plus sombres de la franchise (on l'a déjà dit, on sait).

Après être tombé au fond d'un trou qui semble très profond, Link « atterrit » au pays de Termina, où il dispose de trois jours pour arrêter les méfaits de Skull Kid, l'antagoniste du jeu. Une des principales (si ce n'est la principale) fonctionnalités du jeu, c'est le fait de pouvoir enfiler des masques qui confèrent des pouvoirs uniques à Link. La plupart d'entre eux sont des âmes de défunts qui prêtent leurs forces au héros, il y a notamment les masques Mojo, Goron et Zora, pour ne citer que les primordiaux. Il y en a vingt-quatre en tout.

 

photo« Qui vous a permis de squatter mon marais ?! »

 

On y retrouve aussi énormément d'éléments d'Ocarina of Time comme l'arc, le grappin, l'ocarina... Jusque là, rien d'anormal, ce sont des accessoires que Link a obtenus dans le jeu précédent, mais les impressions de déjà-vu ne s'arrêtent pas là. Beaucoup ont remarqué les similarités entre les personnages des deux jeux. Ce sont tout simplement les mêmes, seuls les noms changent. On pourrait bien sûr accuser un manque de temps dans le développement du jeu qui aurait imposé de garder les mêmes modèles.

Mais les théories de fans vont beaucoup plus loin que ça. Et si tous les personnages de Majora's Mask étaient créés à partir des souvenirs de Link ? Et si Termina était en réalité une sorte de purgatoire ? Cela expliquerait pourquoi le héros tombe dans un trou au début du jeu. Des dizaines d'éléments mènent à cette théorie et il serait difficile de tous les énumérer, il n'y a qu'à voir à quel point les références à la mort sont présentes. D'ailleurs, chaque région du jeu fait référence à une étape du processus de deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Quel merveilleux cadeau de Noël pour votre nièce.

 

Lune« Salut les kids, aujourd'hui on va tuer Link même s'il est déjà mort ! »

 

Au-delà des choses macabres et difficiles à vivre comme les cris des grandes fées, des effrois ou de Link lorsqu'il enfile et retire un masque (brrr), Majora's Mask n'est vraiment pas facile, en particulier à une époque où les sites web et les chaînes YouTube dédiés aux soluces ne courent pas les rues d'Internet (oui, encore). C'est un peu comme si Nintendo avait décidé de faire un jeu entier en hommage au temple de l'eau d'Ocarina of Time.

Nous ne parlons pas de la difficulté des combats qui a évidemment augmenté considérablement avec l'arrivée de la 3D, nous parlons surtout des énigmes à résoudre. Et si vous souhaitiez trouver tous les masques avant d'atteindre le climax, il fallait beaucoup de courage et de sagesse. Les plus braves d'entre nous ont obtenu le Masque de Puissance des Fées (appelé masque du Dieu démon dans le remake sur 3DS) qui rendait le boss final plus facile que le reste des combats. Majora's Mask a beau être difficile, il donne des récompenses aux plus motivés.

 

photoAprès des dizaines d'heures de souffrance

 

Final Fantasy VII avait déjà commencé le travail, Ocarina of Time et Majora's Mask ont continué de prouver que les sagas qui ont vu le jour en 2D avaient toutes les raisons de s'adapter à la 3D (n'est-ce pas, Chrono Trigger). Certes, la N64 manquait d'un second stick analogique pour pouvoir déplacer la caméra, ce qui n'a pas facilité l'exploration. Mais les Zelda de cette console n'ont rien d'autre à envier aux jeux de la même époque.

Les couleurs et les textures sont variées, les musiques de Koji Kondo et Toru Minegishi (le thème des bois perdus, la berceuse de Zelda, le chant du temps, etc.) sont très vites devenues cultes et ont continué à être reprises et réorchestrées dans les jeux qui ont suivi. Le grand nombre de références au cinéma, à la littérature et à différentes croyances de notre monde prouvent que le diptyque de la N64 est le fruit de beaucoup de travail, rien que dans l'élaboration de l'univers.

The Legend of Zelda était à son apogée à la fin des années 1990 grâce à ces deux chefs-d'œuvre. Leurs remakes sur 3DS ont provoqué une nouvelle vague d'intérêt dans les années 2010, ce qui peut expliquer le succès phénoménal de Breath of the Wild sur Nintendo Switch. D'ailleurs, Ocarina of Time et Majora's Mask auront-ils droit à un portage sur cette plateforme ? Le mystère reste entier, mais l'avenir nous le dira.

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Pseudo
17/05/2021 à 10:11

N'importe quoi Benjamin, Zelda Oot avait l'une des plus belles 3D. Sinon oui écran large supprime les commentaires.

Bruce
16/05/2021 à 21:39

Faux , le jeu le plus vendu c'est zelda twiligth princess avec 8,85 millions de ventes devant ocarina of time, si breath of the wild à eu un tel succès c'est par ce qu'il était attendu et que le remaster de TP a permis de faire patienter les fan et de mettre l'eau à la bouche les nouveaux joueurs il n'y a qu'à voir le trailer il montre que certains points seront améliorés sur BOTW, et dans le jeu cité on voit des tableaux de se que peut montrer la plaine d'hyrule de BOTW.les versions 3ds de ocarina et majora étaient sorti breath of the wild n'était même pas encore annoncé, voici les points à corriger

dams50
16/05/2021 à 20:55

Mon 1er zelda a été Wind Waker sur Gamecube, et restait mon seul Zelda, jusqu'à l'année dernière, où ressortant ma cube par un WE bien triste de confinement, je me suis dit "oh ben oui c'est vrai, mon Zelda Wind Waker, c'était une édition spéciale accompagnée d'un Zelda Ocarina Of Time. Pourquoi ne pas y donner un petit coup de pad ?".
Bien m'en a pris. 23 ans après, je ne boude pas mon plaisir. Alors, certes je joue sur un écran 17 pouces, et pas sur mon projo pour pas que ça pique les yeux, mais sinon, quel plaisir j'ai pris, quel gameplay ... Quand je lis les critiques de ce jeu, un des reproches est la musique en midi. Mais ... mais ... non, je m'insurge, elle est géniale cette b.o. et bcp plus authentique que la resucée symphonique dernièrement sortie en vinyle (ben oui, désolé, les gars, vous avez un fait du bon boulot, mais ça ne vaut pas l'original).
Du coup, hop, racheté une wii u d'occaz pour me faire Twilight Princess HD et BOTW 1.
A la moitié environ de Twiliht Princess, je trouve que OOT lui est quand même supérieur niveau gameplay. TW est certes beaucoup plus joli, mais il lui manque un je ne sais quoi qui fait tout le charme d'OOT.

Metal
16/05/2021 à 16:44

"mais les graphismes baveux faisaient quand même pitié à côté de ceux de Gran Turismo ou Resident Evil 2..."

Ce qu'il faut pas entendre...

Alors voici un screenshot de resident evil 2 sur PS1 :
https://i.postimg.cc/8z3xTf7N/RE2-ps1.png

Et voici une image de Zelda sur N64 :
https://i.postimg.cc/npXYsW-9C/zelda64.png

Alors j'aime bien les resident evil, mais dire que Zelda fait pitié à coté... désolé mais faut être aveugle

Benjamin
16/05/2021 à 09:26

@Nicklas : je me suis mal exprimé, le jeu était l’un des plus beaux de la N64, mais les graphismes baveux faisaient quand même pitié à côté de ceux de Gran Turismo ou Resident Evil 2...

Nicklas
16/05/2021 à 04:11

@benjamin : de la 3d déjà moche à l'époque sur N64... Ce qu'il ne faut pas entendre.... C'était sans doute l'un des plus beaux jeux lors de sa sortie
@Jeanleboss heureusement pour the witcher 3, 17 ans séparent les deux jeux, aucune comparaison n'est possible...
@Arnaud(le vrai) : effectivement les goûts et les couleurs... Moi je n'ai jamais réussi à accrocher à l'univers de FF...

Benjamin
15/05/2021 à 20:29

L’âge d’or c’est le début des années 90 avec Zelda A Link to the Past sur SNES et Zelda Link’s Awakening sur Game Boy !
Aucun autre épisode n’égale celui de la SNES en terme de richesse et de profondeur... (12 donjons !!!).
Zelda 64 est très bon, mais il n’a rien révolutionné, il a juste introduit un peu plus de narration et de la 3D (déjà moche à l’époque sur N64).

Arnaud (Le vrai)
15/05/2021 à 19:50

Tiens mon commentaire egalement a ete supprimé. Qu'a cela ne tienne je le remet

Donc je disais que je ne suis pas d'accord avec l'article, pour moi le veritable age d'or des Zelda a eu lieu bien avant Zelda 64 et sa suite, a savoir avec Zelda 3, A Link To The Past (et avec Zelda Game Boy qui affichait une incroyable maturité dans son scenario)

Pour plusieurs raisons. Deja parce que Zelda Super NES amorcait deja un enrichissement de l'univers de Zelda, ne serait ce que dans la scene d'intro avec l'oncle de Link. Le monde etait plus vaste, les premieres races d'Hyrule presente, le background etait travaillé et la legende developpée.
Mais surtout, lorsque Zelda 64 est arrivé, c'etait apres un autre jeu qui lui a revolutionné le J-RPG en occident, a savoir Final Fantasy VII
La comparaison ne fait pas honneur a Zelda d'un point de vue univers, background et profondeur. Outre une histoire assez dingue, le monde etait vaste a en pleurer. Il faut plusieurs moyen de locomotion pour en faire le tour quand dans Zelda on fait le tour du monde (Hyrule) avec un cheval ...
On a des villages parsemés tout le long de la carte quand Hyrule presente reellement un village ou deux.
On ramasse des armes et armures de plus en plus puissantes quand dans Zelda on se bat pour ... des fragments de coeur ... ou des rubis
On lance des invocations incroyables quand Link envoie des lasers avec son épée.
Doit on meme mentionner l'ennui et la lassitude des donjons interminables avec notamment le donjon de l'eau qui a soulé plus d'un joueur ?

A titre personnel, car je sais que mes gouts n'appartiennent qu'a moi et heureusement (rien de plus chiant qu'un monde uniforme ou tout le monde aimerait la meme chose), je n'ai quasiment plus touché a un Zelda ensuite. A peine ai-je essayé Wind Waker (genre ... 30min de jeu quoi). Final Fantasy a completement enterré Zelda pour toujours a mes yeux, et je ne pourrais pas y retourner.

Lorsque Zelda est arrivé, FF7 etait deja passé par la et Zelda n'etait finalement ... ben qu'un Zelda quoi. Certes plus beau, et techniquement incroyable, a lui seul il a sauvé la N64 en boostant les ventes de Noel.
Zelda 64 et Mario 64 ont revolutionnés le monde du jeu video grace a leur technique irreprochable. La ou nombre de jeux en 3D (qui en etait a ses balbutiements) se cassaient la figure lamentablement, ces deux jeux (et leurs suites) ont montré que la 3D etait non seulement viable dans le monde du JV, mais etait meme l'avenir du JV.

Alors oui Zelda 64 a ete une revolution, mais pas pour Zelda, pas pour le J-RPG, seulement pour la 3D. Et meme si sa suite se montre plus mature, plus importante, notamment avec la chasse aux masques, ben non, ca n'est pas l'age d'or de Zelda, ce n'est pas LE jeu Zelda qui a changé la saga. La place etait occupée par la version SNES (et la version Game Boy qui a un des scenario Zelda les plus aboutis de la saga)

Deadgobb
15/05/2021 à 17:15

Commentaire supprimé alors que sans animosité je pointais du doigt le fait que l'article ne répondait pas à la question de son titre. Un peu déçu de votre réaction Écran Large (s'il s'agit bien de vous et non pas d'un bug d'affichage quelconque).

Gemini
15/05/2021 à 16:32

Le meilleur : Zelda 3 suivi de Zelda GB :)

Plus