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The Dark Knight, le nouveau film d’Uwe Boll avec Armie Hammer, déplaît à Warner, qui veut changer son titre.
Internet sait créer des superlatifs en tous genres. Parmi eux, il y a celui de « pire réalisateur du monde », sacré titre honorifique que beaucoup ont donné à Uwe Boll depuis les années 2000. Il faut dire que le réalisateur allemand n’a pas seulement signé des nanars insignifiants dans son coin : il est parvenu à rattacher ses projets à des licences, notamment du côté du jeu vidéo (House of the Dead, Postal, Alone in the Dark, BloodRayne, Far Cry).
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De quoi s’attirer les foudres des fans en même temps que leur hilarité. Au fond, Uwe Boll est moins l’idiot du village qu’il prétend être qu’un homme d’affaires cynique, capable de récupérer à moindre coût des franchises délaissées du dixième art, de se mettre dans la poche des acteurs identifiés mais en perte de vitesse à un moment de leur carrière (Christian Slater, Michelle Rodriguez, Jason Statham, Ron Perlman, Ray Liotta…), et d’embrasser la nullité de sa filmographie pour créer du buzz.
Non content d’avoir craché sur les trois quarts d’Hollywood, Boll s’était amusé à défier les critiques qui avaient dit du mal de ses films sur un ring de boxe. Aujourd’hui, c’est un autre type de publicité que tente le réalisateur, en intitulant son nouveau long-métrage The Dark Knight. Forcément, Warner n’apprécie pas trop.
The Dark Knight Rises… Again
L’annonce du projet avait déjà fait figure de kamoulox (ou de portail ouvert sur l’Apocalypse) : Uwe Boll a fini le tournage d’un film de justicier titré The Dark Knight (la bonne blague), symbolisant au passage le comeback d’Armie Hammer au cinéma (meilleure blague). Pour rappel, après plusieurs accusations d’abus et d’agression sexuelle depuis 2021, l’acteur a quitté les plateaux, mais n’a pas mis longtemps à revenir sur le devant de la scène.
Il incarnera donc Sanders, un homme qui décide de combattre lui-même le crime, devient un phénomène médiatique, et se retrouve traqué par la police. Aucun rapport avec Batman, avait assuré (en gros) le producteur Michael Roesch, histoire de bien nous prendre pour des jambons. Il est clair que ce choix de titre cherche avant tout à créer une potentielle confusion avec le film de Christopher Nolan, ce que Warner tient logiquement à éviter.
Dans son podcast Uwe Boll : The Return, le réalisateur raconte que la major hollywoodienne l’a contacté pour lui demander de changer le titre :
« DC et Warner m’ont déjà contacté pour me dire que je ne pouvais pas utiliser le titre. Je comprends mais je leur ai dit : « Les gars, vous vous souvenez de Rampage, le film avec The Rock ? Vous avez utilisé mon titre ». Et ils m’avaient demandé la permission d’utiliser mon titre, et je leur ai donné gratuitement. Ils pourraient montrer un peu de gratitude et me dire: « Ok, ce n’est pas un film Batman, tu peux utiliser le titre ». »
Il est vrai qu’Uwe Boll a réalisé en 2009 un film du nom de Rampage, comme le film de 2018 avec Dwayne Johnson. La différence (au-delà des synopsis des films), c’est que Rampage est à l’origine le titre du jeu vidéo sur lequel est basé le blockbuster hollywoodien, donc il est assez logique que Warner ait voulu marquer cette filiation.
On apprend en tout cas dans ce même podcast que The Dark Knight sera très sombre et violent, et reflètera « l’état de l’Europe ». Si l’on en croit Uwe Boll, cette Europe est en proie à une augmentation du taux de criminalité, des « viols et des attaques au couteau » (sic), notamment à cause d’une immigration devenue incontrôlable. Un bon petit guide approximatif et mensonger des discours de l’extrême-droite, en somme. Ça promet pour le film.
Les 15 minutes de son intervention sont de toute façon un merveilleux moment de gêne. Après avoir tapé sur la plupart des productions super-héroïques actuelles, Uwe Boll explique qu’il a en tête une version « très violente et sexuelle de Batman ». Il aurait pour l’occasion envoyé une lettre à James Gunn, nouveau patron du DCU. On attend avec impatience une réponse…
alors je n’ai pas lu tout l’article, je suis même arrêté très vite.
dès que vous avez parlé du réalisateur en terme peu agréable et en pointant « Postal ».
pour info, c’est un ‘feuilleton’ issu de linivers des annales du disque monde, qui est une fantastique adaptation avec cele qui deviendra une des reine Elisabeth dans ‘ the vrown’.
je ne lis pas tous les articles d’écran large, mais j’étais habitué à plus de … professionalisme ?
j’espère que c’est un article cjat gpt, en tout cas je suis assez déçu.
Pour info, le titre de film Rampage existait bien avant celui de Boll, genre « Le Sang du Châtiment » d’un réal pas trop connu du nom de William Friedkin (à quand une belle édition avec les 2 montages cela dit en passant). On peut remonter jusqu’aux années 60 d’ailleurs avec ce titre utilisé pas mal de fois.
Bref, pas très fute fute les dirigeants de la Warner de demaner la permission à Uwe d’employer le titre de son film déjà utiliser auparavant.
Tout est bon à prendre pour faire chier ce studio. Vas-y mon gars, je suis de tout cœur avec toi. Et puis ils n’ont pas autre chose à foutre ? Je pourrais vous en cité 10 des films qui ont le même nom et qui n’ont rien à voir et qui n’a eu aucun impact sur l’un comme sur l’autre. Surtout qu’on n’est pas prêt de revoir Batsy d’aussi tôt au cinéma lol. Mais félicitations Warner Bruh, vous venez de donner un bon coup de pub a ce film.