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Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 27 septembre au 3 octobre 2024

Par La Rédaction
27 septembre 2024
Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 27 septembre au 3 octobre 2024 © Canva Netflix

Chaque semaine, Netflix ajoute des films et des séries dans son catalogue, sans que ce soit toujours simple de s’y retrouver. Écran Large est là pour vous aider : voici les nouveautés ajoutées par Netflix du 27 septembre au 3 octobre 2024, films et séries confondus, dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer cette semaine sur la plateforme de streaming ?

loups-garous netflix
Et en octobre, il y a Loups-garous, attention

REZ BALL

  • Déjà disponible
  • Durée : 1h51
Sortez les mouchoirs

Ça parle de quoi ? Au Nouveau-Mexique, l’équipe de basket d’un lycée, imprégnée de l’héritage amérindien, perd son joueur fétiche et relève un immense défi en persistant à viser le championnat d’État.

Pourquoi il faut le regarder ? Produit par LeBron James et présenté au festival de Toronto, Rez Ball coche pas mal de cases du drame indépendant à l’américaine. En plus d’être inspiré d’une histoire vraie, ce film de sport s’inscrit dans le contexte de l’héritage amérindien, et suit de jeunes basketteurs endeuillés. Ce retour aux sources pour ces joueurs est aussi l’opportunité de retrouver une notion d’unité et de cohésion après la perte d’un des leurs.

A la fois film introspectif et œuvre sur une réaffirmation culturelle, le film de Sydney Freeland arbore un certain rapport à la spiritualité, qui semble donner un cœur particulier aux codes évidents de son genre (l’équipe doit faire face à un adversaire redoutable). Ajoutez à ça sa photographie arty, portée sur les textures et les paysages du Nouveau-Mexique, et vous avez là le potentiel d’une belle surprise indé.

WILL & HARPER

  • Déjà disponible
  • Durée : 1h54
WILL & HARPER Netflix
Will et Harper donc

Ça parle de quoi ? Le road trip de Will Ferrell, célèbre acteur américain, et son amie transgenre Harper, qui a récemment fait son coming out trans.

Pourquoi il faut le regarder ? L’histoire entre les Will & Harper du titre remonte à loin. Ils se sont rencontrés sur le Saturday Night Live dans les années 90, sont devenus collègues (ils ont récemment co-écrit le film Netflix Eurovision Song Contest : The Story of Fire Saga), puis amis. Et un jour, Harper a annoncé à Will qu’elle allait entamer sa transition en tant que femme transgenre, à 61 ans.

Les deux ont alors décidé de partir en road trip. Harper voulait vivre l’expérience de redécouvrir le monde, et Will Ferrell a eu l’idée d’en faire un film, réalisé par Josh Greenbaum. Ça peut sembler anodin, mais dans l’Amérique/le monde de 2024, la petite histoire de Harper a une grande résonance. Et ce documentaire est peut-être la meilleure manière d’aborder cet important sujet : en le ramenant simplement au niveau d’une personne, d’une vie et d’un parcours, entre rires et larmes.

La Créature de Kyŏngsŏng – SAISON 2

  • Déjà disponible
  • Durée : 7 épisodes de 45 minutes environ
Conseil mode : ne pas mettre un pull blanc quand on sait qu’on va saigner

Ça parle de quoi ? Il est toujours question de monstres et d’un couple qui essaie de survivre, mais cette fois, le voyage dans le temps nous fait quitter les années 40 pour le Séoul de 2024.

Pourquoi il faut le regarder ? Netflix abrite bien un gros monstre : le géant du divertissement coréen Kakao Entertainment, officiant particulièrement dans le domaine de la musique, mais aussi de la production audiovisuelle. Producteur récemment du Dr. Brain de Kim Jee-woon sur Apple TV+, il a aussi investi le N rouge en décembre 2023 avec La Créature de Kyŏngsŏng, racontant l’affrontement entre deux personnages et des… créatures « nées de la cupidité humaine ».

La saison 1 se déroulait en 1945. La deuxième fait un énorme bond dans le temps pour revenir en 2024. Yoon Chae-ok (Han So-hee) est toujours dans le coin et croise le chemin de Jang Ho-jae, un homme qui ressemble étrangement au Jang Tae-sang qu’elle a autrefois aimé. Et pour cause, ils sont joués par le même acteur, Park Seo-joon.

RUBY, L’ADO KRAKEN

  • Disponible le 28 septembre
  • Durée : 1h30
Poulpe Fiction

Ça parle de quoi ? Ruby est une pieuvre ado mal dans sa peau, et surprotégée par sa mère. Mais le jour où elle lui désobéit, elle découvre qu’elle est la descendante directe de la lignée des reines guerrières Kraken.

Pourquoi il faut le regarder ? Face au renouveau artistique de Dreamworks opéré avec Les Bad Guys, Le Chat Potté 2 et prochainement Le Robot sauvage, Ruby, l’ado Kraken a un peu des airs de régression, même si les plus nostalgiques retrouveront le ton et l’animation qui ont fait le succès initial du studio derrière Shrek.

En dressant un parallèle entre le passage à l’âge adulte et la métamorphose physique dans un récit initiatique et émancipateur, le film ne prend pas beaucoup de risques, et a d’ailleurs des airs de best-of de Dreamworks et de sa concurrence. Ça peut aussi constituer le plaisir du visionnage, d’autant qu’il y a quand même un combat de simili-Kaiju, et ça, c’est toujours cool.

Everything Everywhere all at once

  • Disponible le 1er octobre
  • Durée : 2h19
Le multivers, en bien

Ça parle de quoi ? Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener.

Pourquoi il faut le regarder ? Qui aurait cru que des artistes principalement connus pour avoir fait jouer un cadavre péteur à Daniel Radcliffe allaient remporter l’Oscar du meilleur réalisateur ? Auteurs du très bon (mais pétomane) Swiss Army Man, les Daniels (duo formé de Daniel Kwan et Daniel Scheinert) ont fait péter toutes les digues avec leur second long-métrage, Everything Everywhere All at Once. Les digues de la reconnaissance institutionnelle, critique, du box-office – ça reste le plus gros succès d’A24 –, mais aussi les digues de la pop culture.

Car le film est bel et bien un gigantesque maelstrom de cultures, d’esthétiques et de cinéphilies, s’entrechoquant pour découvrir l’humanité nichée en leur sein. Une approche qui n’est pas sans rappeler les expériences des Wachowski et qui donc rebutera aussi bien les épileptiques que les adeptes de la mesure. Volontairement exubérant et frénétique, parfois très drôle, le long-métrage est un objet assez fatigant, mais finalement caractéristique de son temps. Pour le meilleur ou pour le pire, à vous de voir.

Rédacteurs :
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Commentaires
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Mr. Kong

« Poulpe fiction » 😅
Que le coupable se dénonce 🤣
👍