Nicolas Cage va dérouiller des espèces rares dans un film pas très vegan

Quand d’autres comédiens (coucou Bruce Willis), consternent un peu par l’orientation je-m’en-foutiste de leur carrière, d’autres comme Nicolas Cage soulèvent une inexplicable sympathie.

Parce que bon, au final, on ne peut pas dire que les productions dans lesquelles s’illustre Nicolas Cage depuis maintenant plus d’une décade soient inoubliables, ni totalement inoffensive pour les rétines des spectateurs. Et pourtant, le mélange de sur-jeu, de folie douce qui exsude de ses performances, et son invraisemblable ganache concourent à faire de Nicolas Cage un artiste résolument inclassable, toujours capable de surprendre.

Preuve en est avec Primal, une bonne série B comme on les aime, qui compte parmi les 87 prochains projets de l’acteur, et dont le synopsis nous envoie du pâté comme il faut.

On t'aime Nic.

Nic y interprétera Frank Walsh, chasseur spécialisé dans les espèces dangereuses, rares et protégées, du genre qui font super classe sur un profil Instagram (pour peu qu’on aime bien tuer des trucs vivants et se vanter de détruire ce qu’il reste du monde où nous évoluons). Bref, Nic jouera comme d’habitude un type super sympa et responsable.

L’action se déroulera à bord d’un cargo grec en pleine mer, rempli d’animaux capturés, tous dangereux et rares, et partants pour boulotter de l’humain, notamment un jaguar blanc redoutable. Manque de pot, le bâtiment transportera également un tueur à gages spécialisé dans l’assassinat politique (oh bah tant qu’on y est), qui pour s’échapper, relâchera tous les animaux assoiffés de sang humain innocent.

Une situation qui obligera le valeureux Nic à massacrer tous ces vilains prédateurs qui ne font rien que prédater. Si avec un pitch qui fleure autant le n’importe quoi pulp old school à base d’attaque animale, vous ne suez pas déjà à grosses gouttes, on ne peut plus rien pour vous.

Et quant à nos amis vegans, on leur recommande de se mettre en PLS jusqu’à la sortie du film.

Désolé, mais ça fait tellement longtemps qu'on essaie de la caser cette illustration