Le Pinocchio de Guillermo Del Toro va-t-il enfin se faire ?

Christophe Foltzer | 4 septembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Christophe Foltzer | 4 septembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

On adore Guillermo Del Toro depuis le début de sa carrière, mais il faut bien reconnaitre que depuis à peu près 10 ans, c'est un sacré poissard. Entre projets annulés et ceux dont il est évincé, on n'aimerait pas être à sa place. Mais il tient bon, le bougre, et c'est le plus important.

The Shape of Water va-t-il enfin le remettre sur les rails du succès ? C'est tout ce qu'on lui souhaite et il en aurait bien besoin parce qu'après le combo Pacific Rim - Hellboy qu'il s'est pris dans la tronche en moins d'un an, on comprendrait qu'il déprime légèrement. Mais les premiers échos sur son film étant excellents, nous voici quelque peu rassurés. Même que cela pourrait peut-être lui permettre d'enfin faire l'un des projets sur lesquels il bosse depuis longtemps. 

 

Photo

The Shape of Water

 

Parce que oui, Del Toro est un artiste protéiforme qui veut toucher à tous les supports. On le connaissait déjà réalisateur, romancier et apprenti développeur de jeu vidéo, mais, parmi tout ce qu'il a fait, il y a un film qu'il souhaite mener à son terme, et c'est sa propre version de Pinocchio, Un film en stop-motion dans les tuyaux depuis quasiment 10 ans et qui a failli se faire plusieurs fois, mais à chaque fois ça a capoté. La dernière en date datant de 2013 quand on apprenait que le projet n'irait pas plus loin en raison de l'échec financier du Frankenweenie de Tim Burton.

Pourtant, ce Pinocchio avait déjà un gros casting puisqu'on y retrouvait Daniel Radcliffe, Christopher Walken, Tom Waits et Nick Cave, mais cela n'a pas suffi pour convaincre les studios et le projet a été enterré. Enfin, pas tant que ça, puisque Del Toro a toujours bon espoir de le faire un jour, comme il vient de le déclarer au micro d'Indiewire :

 

Photo Pinocchio

 

"Je cherche à le financer depuis 10 ans. Nous avons les marionnettes, nous avons le design. Je me complique presque toujours la vie. Aucun des films que je veux faire n'est facile à monter. Et ils ne correspondent jamais à ce que les gens veulent faire au même moment.

Quand j'ai fait Hellboy, personne ne voulait faire de film de super-héros, quand j'ai fait Pacific Rim, personne ne voulait faire de film de monstres. Quand j'ai annoncé Pinocchio, j'ai reçu beaucoup d'appels. Oui mais ça se passe durant l'ascension de Mussolini et c'est un Pinoccho anti-fasciste. Bizarrement, ils ont raccroché. Donc, si vous avez 35 millions de dollars et que vous voulez rendre un Mexicain heureux, me voilà."

Ce ne serait qu'une question d'argent au final, normal puisqu'il s'agit du nerf de la guerre. Et c'est quand même incroyable de penser qu'un réalisateur aussi installé que Del Toro ne réussit pas à drainer un budget pas si énorme en regard des autres productions du moment. Donc si vous avez un P.E.L. qui traine et qu'il est bien fourni, vous savez quoi en faire.

 

Photo Pinocchio

Tout savoir sur Guillermo del Toro

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
Leo connard.....
05/09/2017 à 00:14

Juste ton putain de commentaire n'a rien à faire la dedans leo...

Léo
04/09/2017 à 12:22

Y a plus qu'à toucher du bois...dont on fait un Pinocchio!
Et sinon 35 millions de $ c'est presque 6 fois moins que ce qu'il a fallut à Besson pour faire comme d'hab : du vent...

Léo
04/09/2017 à 12:18

Oh je croise les doigts et surtout je touche du bois... dont on fait un Pinocchio ;-)
Sinon 35 millions de $...quand je pense qu'un Besson s'est retrouvé avec 200 millions € pour faire comme d'hab.