Pierce Brosnan et James Bond : "douleur inouie", machisme et problèmes de virilité

Jacques-Henry Poucave | 31 octobre 2014
Jacques-Henry Poucave | 31 octobre 2014

À l'occasion de la sortie cette semaine sur les écrans de November Man, Pierce Brosnan a donné une sacrée tripotée d'interviews, où il s'est abondamment étendu sur la « douleur inouie » provoquée par son éviction de la saga James Bond. Mais un entretien ne s'est pas déroulé comme prévu.

Nos confrères de Première ont dû être un peu surpris en voyant la tournure que prenait leur rencontre avec l'acteur. Car de toute évidence, Pierce semble avoir quelques soucis à régler avec sa virilité, ou l'image qu'il s'en fait.

Lorsque son interlocuteur lui fait remarquer que son 007 n'affichait pas la même sexualité conquérante que ses prédécesseurs et était souvent dominé par les personnages féminins qu'il rencontrer, Brosnan réagit vertement.

« Je suis extrêmement blessé par ce que vous venez de dire en fait. »

Et malgré la délicatesse de l'intervieweur, qui prend soin de bien expliquer qu'il parle du personnage et non de l'homme qui l'interprète, rien n'y fait.

« Pourtant, c'est blessant. On peut être macho, disons masculin, sans être arrogant, sans être la caricature du dur à cuire. C'est une question de subtilité. Avec 007 je ne voulais pas... (très longue pause) C'est bon. Je crois que vous avez tout pour votre interview. »

On s'étonne encore de l'attitude du comédien, dont on ne sait trop si elle relève d'une sensibilité totalement exacerbée ou d'une conception des rapports homme/femme issue du Moyen-Âge.

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commentaires
Antho
01/11/2014 à 21:51

Non justement ce que je lis ne témoigne pas d'une conception homme/femme datant du moyen âge. Au contraire, il parle d'un James Bond un peu plus subtil avec les femmes.
Rien compris Mr Poucave. Et on m'a tjs appris a relire pour corriger mes fautes. Ca c'est pour la forme de l'article.

Hasgarn
31/10/2014 à 16:44

Et peut être aussi qu'on n'a eu de cesse de lui en parler depuis que Daniel Craig est devenu le nouveau James. Surtout ses derniers jours. D'ailleurs, la seule qu'on relaie dans la presse, c'est son passif de James Bond, pas le film qu'il sort.
Franchement, faut pas être devin pour comprendre qu'il vit un moment mi-figure mi-raisin ou son film The November Man est apprécié, et ou on n'arrête pas de lui rappeler ce qu'on sait être une dure période de sa vie.

Je ne comprends pas que sa réaction vous étonne, même si Première a posé une très bonne question sur le traitement du personnage de Bond lorsque Pierce en était le parangon.

sylvinception
31/10/2014 à 16:25

"Parce qu'il le vaut bien..."

Jidé
31/10/2014 à 15:09

Grosse faute de grammaire. On n'écrit pas "dominé par les personnages féminins qu'il rencontrer" mais "qu'il rencontrait".

Pint of Guinness
31/10/2014 à 14:57

La psychologie humaine se divise en deux catégories : les Irlandais et les autres.