Une année, un film : Les oeuvres qui ont marqué Rémi Bezançon (12)
On l'a donc soumis à un jeu pour le moins atroce : choisir un (et seulement un) film phare par année de sa vie et nous raconter pourquoi ce dernier a marqué sa vie de cinéphile (pour ce jeu, on tient compte de la sortie du film en salles françaises).
Jusqu'à la sortie du film, on vous propose tous les jours ses choix. En espérant que cela vous donne envie d'aller voir le sien...
Un jour sans fin (Harold Ramis)
- Debout les campeurs et haut les coeurs... C'est le jour de la marmotte !
Bill Murray en roue libre servi par un scénario en béton pour une des meilleures comédie des années 90. Mais plus qu’une simple comédie, Harold Ramis nous offre avec ce film aujourd’hui culte un conte philosophique sur le temps qui passe, et une formidable leçon d’humanité. A voir sans fin.
1994
Pulp fiction (Quentin Tarantino)
Et Quentin Tarantino devint un adjectif... Deux ans après le déjà tarantinesque Reservoir Dogs, le p'tit gars du video-club refait parler de lui à coup de gunfight et dancefloor. Samuel L. Jackson et Travolta - en mode come-back affublé d'une improbable coupe de cheveux! - dissertent sur le Royal Cheese et les massages de pieds tandis que Bruce tout puissant nous hache du Zed (is dead) au sabre (pré-Kill Bill s'il vous plaît). Président du Jury, Clint ne s'y trompe pas en lui décernant une Palme d'or comme on aimerait en voir plus souvent. Tarantinesque on vous a dit!