Terminator : Schwarzenegger et Cameron avaient un gros désaccord sur le tournage

Arnold Schwarzenegger est revenu sur une anecdote amusante du tournage de Terminator, et sur le désaccord qu'il a eu avec James Cameron par rapport à une réplique culte.

Arnold Schwarzenegger fait en ce moment la promotion de sa série Fubar, un mélange douteux de True Lies et d'Alias, mais aussi d'un documentaire qui retrace son parcours, sobrement intitulé Arnold. De ses débuts de bodybuilder à son titre de Mister Universe, de sa carrière à Hollywood à son mandat de gouverneur de la Californie, la série propose à ses fans de se replonger dans le parcours de cette personnalité hors-norme.

Et au cours de ce documentaire, Arnold Schwarzenegger est notamment revenu sur son plus grand rôle, le T-800 tueur dans la saga Terminator. Alors que James Cameron  prépare un Terminator 7 (pitié, stop), l'acteur a révélé certaines anecdotes de tournage des précédents opus. La plus amusante, c'est peut-être l'envers de la séquence du commissariat, dans le premier Terminator et de sa réplique culte « I'll be back ». Et on a appris que sur ce point précis, l'acteur et le metteur en scène ont eu un petit désaccord.

TO be (back) or not to be (back)

Dans la série documentaire Arnold, on a ainsi le droit à un extrait d'interview de James Cameron qui explique tout d'abord le contexte de ce désaccord :

« On avait déjà tourné la moitié du film, et là on faisait la scène du commissariat. La réplique c'était "I'll come back", et je ne l'avais pas du tout pensé comme un moment culte. Pour je ne sais quelle raison, Arnold ne disait pas "I'll come back". Donc je lui ai conseillé de juste dire "I'll be back", pour faire plus simple. »

Aux yeux de Schwarzenegger, "I'll be back" sonnait trop naturel pour un cyborg. Il a alors suggéré au réalisateur de l'altérer légèrement, optant plutôt pour la phrase "I will be back", plus soutenue et plus froide.

Please don't be back for Terminator 7

Une proposition qui n'a pas convaincu le réalisateur selon Arnold Schwarzenegger : « Et là, il me demande : " C'est toi le scénariste ?". Je réponds : "Non" », et il rétorque : "Alors ne me dis pas comment je dois écrire putain" ».

Bien entendu, James Cameron a remporté le débat. Schwarzenneger admet alors que le metteur en scène avait « totalement raison [...] Je pense que c'est devenu l'une des répliques de films les plus reprises de l'histoire du cinéma. Donc ça montre qui avait raison et qui avait tort ». Si ce genre d'anecdotes sur la carrière et la vie rocambolesque de Schwarzy vous intéresse, sachez qu'Arnold est disponible sur Netflix.