The Thing, Halloween.... John Carpenter révèle son film préféré de sa carrière

Le maître du film de genre, John Carpenter, réalisateur d'Halloween, la nuit des masques, The Thing et Assaut a dévoilé l'œuvre préférée de sa carrière.

Même si quelques auteurs ont affiché de très belles dispositions pour le cinéma de genre ces dernières années (Ari Aster, Jordan Peele, David Robert Mitchell), les amateurs de films fantastiques ou de science-fiction un poil originaux pleurent la retraite de John Carpenter. Le réalisateur a marqué les esprits pendant près de 30 ans avec des longs-métrages tels que le délirant Invasion Los Angeles ou L’Antre de la folie, un sommet de démence frénétique.

Depuis The Ward, le metteur en scène a quelque peu disparu des radars et s’est rarement exprimé, fait regrettable, car John Carpenter a beaucoup à dire sur son art (il a en outre toujours témoigné son amour inconditionnel pour Howard Hawks et John Ford). C’est pourquoi son récent entretien a constitué un petit événement en soi.

«On va regarder mon film préféré»

En effet, John Carpenter s’est prêté au jeu des questions/réponses pour Variety au cours duquel il a dévoilé le film de sa carrière qu’il préfère :

« Mon pote, je ne m’évalue pas du tout. Je ne sais pas. Mais je suis vraiment fier d’un film que j’ai fait : The Thing. Je pense vraiment que j’ai accompli du bon travail avec celui-là. J’aurais aimé faire des longs-métrages plus sérieux dans cette veine, qui ne sont pas des films pour adolescents et qui ne s’adressent pas aux jeunes. C’est un film dont je suis fier. »

Plus de 40 ans après sa sortie, The Thing est toujours considéré comme un sommet du film d’horreur. On comprend alors pourquoi John Carpenter est si satisfait de son travail sur le long-métrage. En outre, on soupçonne fortement qu’il est d’autant plus fier du résultat, car son The Thing surpasse de très loin son modèle original (c’est un remake), La Chose d’un autre monde (supervisé en coulisses par son idole Howard Hawks).

«On attend les avis des lecteurs»

Par contre, on peut nuancer son avis sévère sur le reste de sa filmographie qui atteste d’une certaine modestie. Prince des ténèbres, Assaut, New-York 1997 ou encore Vampires sont loin d’être des longs-métrages pour adolescents. Même si toutes ses œuvres n’ont pas toujours été reconnues à leur juste valeur, elles ont pour la plupart laissé une empreinte indélébile.

Et cette déclaration nous incite à (re)découvrir la légende que représente John Carpenter (ne serait-ce que pour savoir si l’on est d’accord avec son choix et ce n’est pas le cas de toute la rédaction). En tout cas, on se rend compte à quel point le cinéaste manque au septième art même si certains ont repris depuis le flambeau avec un certain brio.