La Petite Nemo et le Monde des rêves : une bande-annonce déjantée pour le film Netflix avec Jason Momoa

Axelle Vacher | 25 août 2022
Axelle Vacher | 25 août 2022

La célèbre bande-dessinée de Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland, va avoir droit à une nouvelle adaptation chez Netflix, laquelle s'est dévoilée dans une première bande-annonce déjantée.

Les rêves ont quelque chose de fascinant, n'est-ce pas ? Et si Freud s'est essayé à les décrypter en son temps, c'est avant tout le cinéma qui a réellement su leur donner la part belle. Qu'il s'agisse des rêves fragmentés d'Inception, des fantasmes de La Science des rêves, de l'imaginaire d'Alice au Pays des merveilles, ou encore, de la récente adaptation Netflix de Sandman, l'oeuvre culte de Neil Gaiman, les films consacrés au monde onirique sont légion. 

Et il semblerait bien que cette tendance ait investi le N rouge, puisque quelques semaines seulement après la diffusion des aventures du Roi des Rêves, la plateforme a annoncé l'arrivée prochaine de La Petite Nemo et le Monde des rêves sur son catalogue. Adapté du roman graphique  Little Nemo in Slumberland de Winsor McCay, le film s'est dévoilé dans une première bande-annonce, laquelle semble amplement faire honneur à la fantaisie de son matériau d'origine.

 

 

La Petite Nemo et le Monde des rêves, ou Slumberland en version originale, fera donc le récit de la jeune Nemo (interprétée par Marlow Barkley). Après avoir découvert une carte du monde des songes, l'enfant sera amenée à traverser rêves et cauchemars dans l'espoir d'y retrouver son père défunt. À ses côtés, Flip, un hors-la-loi excentrique interprété par Jason Momoa, lui prêtera main-forte dans cette aventure plus risquée qu'elle n'y paraît.

Ces premières images ne lésinent donc pas sur les effets visuels afin de donner corps au fameux Monde des rêves. D'entités brumeuses en paysages urbains renversés, le film semble effectivement promettre un voyage mouvementé aux confins de l'imagination. Quant à l'interprète du roi d'Atlantis, désormais affublé d'une imposante paire de cornes, ce dernier semble s'être abandonné à coeur joie à ce rôle très baroque.

 

La Petite Nemo et le Monde des rêves : photo, Marlow BarkleySonge ou réalité, les aurores boréales restent magiques

 

On en conviendra, l'estampille Netflix n'est pas toujours synonyme de qualité. On notera néanmoins la présence de Francis Lawrence (à qui l'on doit notamment le déchirant Je suis une légende et la trilogie Hunger Games) à la barre du métrage. Il est donc possible d'espérer que le cinéaste, qui ne rechigne nullement à explorer en profondeur la noirceur des oeuvres qu'il porte à l'écran, aspire ici à dépasser le simple divertissement familial.

En effet, si Little Nemo in Slumberland se présente initialement au lecteur comme une sympathique bande-dessinée pour enfants, le récit de McKay adresse en réalité toute une pléthore de thématiques lugubres, voire violentes. Il ne reste désormais qu'à attendre sagement la diffusion du métrage sur Netflix, prévue pour novembre 2022. Le temps peut-être de découvrir d'ici là le roman graphique original, véritable pionnier du genre de la fantasy. 

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commentaires
Pseudonaze
26/08/2022 à 14:04

La normalisation des CGI et leur uberisation a tué l'émerveillement.

Géant Vert
25/08/2022 à 22:18

On a carrément un problème de fond vert à Hollywood. Du coup je vais lire la bd

Terminéator
25/08/2022 à 20:46

Oh my god !!! Les FX sont dégueulasse !!! Du coup on y croit pas une seconde et impossible de s’immerger dans ce film . Ça sent pas bon tout ça

Prisonnier
25/08/2022 à 14:39

J'ai vomi

Bleh
25/08/2022 à 13:03

La BD contient une idée visuelle folle à chaque case, sur le strict point de vue du spectacle Lawrence peut presque se contenter de faire des copier-coller des pages et on aurait déjà un film visuellement fou. A voir si l'aspect allégorique va suivre, mais vu la propension des blockbusters US récents à ne prendre strictement aucun risque qui pourrait bousculer un tant soit peu le public, j'ai quelques doutes.