Jurassic World : Le Monde d'après - les dinosaures cassent tout dans les premières minutes du film

Matthias Mertz | 23 novembre 2021 - MAJ : 23/11/2021 18:08
Matthias Mertz | 23 novembre 2021 - MAJ : 23/11/2021 18:08

Universal a diffusé le prologue de Jurassic World : Le Monde d'après, conclusion de la nouvelle trilogie.

L'équipe d'Écran Large a beau être composée en grande partie de robots et de rédacteurs haineux, incapables de donner le moindre crédit à tout ce qui ne ressemble pas à un obscur film de genre norvégien en noir et blanc, elle s'accorde à propos d'une chose : les dinosaures, c'est cool. Et si le prologue de Jurassic World : Le Monde d'après avait été montré avant les séances de Fast & Furious 9 dans les salles IMAX, nous ne boudons pas notre plaisir de voir la suite de la licence légendaire s'annoncer dans un prologue de quelques minutes enfin aux yeux de tous.

Allons-nous donc commenter avec toute la candeur possible cinq minutes de dinosaures qui font des trucs parce qu'un film nous a marqués en 1993 ? C'est tout le projet. Bouclez vos ceintures, et en route pour Isla Nubar pour commenter le prologue du sixième film de la franchise, sous la direction de Colin Trevorrow avec en têtes d'affiche Chris Pratt et Bryce Dallas Howard. On retrouvera également pour notre plus grand plaisir le trio original (non, vous n'êtes pas en train de lire un papier sur le prochain Scream) de la première trilogie en les personnes de Laura DernSam Neill et Jeff Goldblum.

 

 

Le prologue s'ouvre donc sur un coucher de soleil qui recouvre une vallée pleine de dinosaures dont certains jamais vus auparavant. La réalisation de ces derniers est bluffante et on se croirait presque dans un reportage de National Geographic. Des dinosaures à plumes, des dinosaures qui volent, des dinosaures dans des caves... la jouissance atteint son paroxysme. À la vue d'un bébé tricératops, notre coeur frissonne déjà.

Mais lorsqu'un tyrannosaure rex commence à se battre avec un giganotosaurus, on se retrouve à secouer nos bras de plaisir. Le tyrannosaure vaincu, une lourde emphase est posée sur un moustique qui capture son sang (est-ce celui contenu dans l'ambre de John Hammond ?).

65 millions d'années plus tard (ce qui en fait probablement la plus grosse césure de l'histoire du cinéma et de la fiction en général), un énorme tyrannosaure rex décide d'aller au drive-in pour voir un film. Pourtant, alors qu'il s'est précipité pour arriver durant la pause servant à ravitailler les troupes en pop-corn et en bière, il est plutôt mal accueilli. Il décide donc de repartir, pas satisfait du programme de la soirée, composé d'American Graffiti (clin d'oeil à Georges Lucas au sein d'une autre production d'Universal ?) ou de Flash Gordon, métrages sortis respectivement en 1973 et 1980.

 

Jurassic Park : photoDites-moi qu'il n'y a pas un petit air de ressemblance là ?

 

Évidemment, impossible de ne pas être dithyrambiques face à des dinosaures. Les effets spéciaux sont bluffants, et on jurerait voir des poils, des écailles, des dents. Ce prologue parvient à réunir deux fantasmes des amateurs de grosses bêtes, à savoir l'envie de les reluquer toute la journée durant leurs activités courantes de dinosaures (ce qui inclut d'être cool et de se battre pour des raisons qui nous échappent), mais aussi de les voir lâchés dans la faune humaine pour la saccager, idée déjà réalisée depuis la fin de Jurassic World : Fallen Kingdom.

Et pour finir sur une parole pleine de bon sens que Simon Riaux aurait pu prononcer, à propos du crétacé, on ne dit jamais que c'est assez. Pour atteindre l'osmose crétacée, il faudra se rendre dans les salles obscures le 8 juin 2022 afin d'y contempler Jurassic World : Le Monde d'après.

Tout savoir sur Jurassic World : Le Monde d'après

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commentaires
Carli Bruna
24/11/2021 à 23:09

J’ai envie d’y croire à ce 6e opus. Cette intro (que je n’ai que rapidement parcourue pour éviter de me gâcher le plaisir) m’a l’air soignée et assez fun. J’espère que ce film parviendra quelque peu à retrouver les deux ingrédients qui faisaient la magie des 2 premiers films : le mystère et la peur. Le film précédent s’en rapprochait mais retombait souvent dans ses travers de grosses machines à fric. Là où Spielberg excelle - et c’est ce qui fait la difference entre un divertissement et une œuvre - c’est dans sa façon de privilégier coûte que coûte l’émotion dans ses films, qu’il filme des requins, des dinosaures ou des Nazis. Je croise les doigts en espérant retrouver au moins un peu de cette émotion…

Sébastien
24/11/2021 à 20:37

Ça fait très dessin animé au début. Pas du tout naturel, photo trop travaillée, avec exactement le même arrière-plan quel que soit l'angle de la caméra+ on a l'impression que les dinos surjouent en en faisant des tonnes (LOL).
Après, la scène du ciné copier/coller d'un Spielberg pas du tout flippant avec une hystérique qui braille toute seule dans le micro. La scène tombe complètement à l'eau. Limite nanard de série Z.
Bref, rien de rien de nouveau, du fan service obèse, mais ils ont dépensé sans compter............

Dghjov7f6i xtu
24/11/2021 à 18:53

Trop cool le film

menemen
24/11/2021 à 17:14

les scenes CGI sont desastreux sur Youtube, video ultra compressé.
En fichier sans compressons les CGI sont impressionnant.

Kobalann
24/11/2021 à 16:15

Si c'est une suite prenant comme cadre encore notre monde actuel aucun intérêt.
Le seul truc qui pourrait éveiller mon intérêt c'est un truc plusieurs dizaines d'années après avec un monde sous le règne des dinosaures.
Un truc à "la planète des singes" en somme

Sultano
24/11/2021 à 13:19

Moi j'ai beaucoup apprécié la plus grande utilisation d'animatroniques dans le film de Bayona. CHAQUE dinosaure a une version en CGI et une version en animatronique, même si cette dernière n'a pas été utilisée dans la version finale du film.

C'est clairement visible lors de la scène du rodéo sur le cou du T-Rex, sur les scènes de récupération de trophées dentaires de Whitley (et sa scène impliquant un indoraptor et un bras :D), les scènes de soins du raptor, etc.

Ca avait été un souhait de l'équipe de production pour justement pallier au presque-tout CGI du premier volet. Je ne me souviens que deux animatroniques dans ce film-là : la scène de la mort de l'apatosaure (l'animatronique allait du bout du cou à la tête), et celle des raptors dans le paddock avec leur muselière. Deux scènes où les personnages caressent la tête des dinos.

Eddie Felson
24/11/2021 à 13:11

Bof!… des gens qui courent devant des T Rex qui font trembler le sol et nos tympans! Rien de neuf, que du vieux, la même recette encore et encore.

Morcar
24/11/2021 à 12:21

Moi qui me suis arrêté au premier JW, j'ai cru au début de cet extrait que ce nouveau film allait se dérouler dans un monde post-apocalyptique dans lequel les dino auraient repris une vie normale sur la planète, et au milieu desquels les humains allaient devoir survivre. Et puis hop, 65 millions d'années plus tard...
Quelle déception ! Mais bon, je n'avais pas plus l'intention de voir ce film que le précédent, donc peu importe finalement. Il n'empêche que ce qu'on me vend là, une bataille entre dino et hélico-mitailleuse, ne m'attire pas du tout, même avec du pop corn.

Ethan
24/11/2021 à 10:50

@Eowya
Enfin un avis qui parle de ces la nuisibilité des cgi. C'est bien ce que je pensais le premier Jurassic Park devait utiliser d'autres effets spéciaux

Ethan
24/11/2021 à 10:46

Rappelons que ça va très loin une amitié avec Tony Parker Eva Longoria pour Omar Sy :)

@alulu
Entièrement d'accord avec toi ça ressemble à un documentaire de France 5

@Tonto
En fait les nouveaux qui ont repris Jurassic n'ont pas compris en fait ce qui faisait son charme
Là on mélange tout.

Déjà le premier ressemble étrangement au premier Jurassic Park, néanmoins on adherait je trouve.

Il y a à chaque fois une volonté de copier ce qui existe. Le deuxième world plus que Jurassic Park 3 et Jurassic World s'éloigne du cadre "caché".

Moi je pense que c'est vraiment ça que les gens aimaient le cadre "caché"

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