Swan Song : une bande-annonce qui va vous faire pleurer à Noël pour le drame SF Apple TV+

Raphaël Iggui | 4 novembre 2021 - MAJ : 04/11/2021 16:47
Raphaël Iggui | 4 novembre 2021 - MAJ : 04/11/2021 16:47

Mahershala Ali veut se cloner pour le bien de sa famille dans la bande-annonce de Swan Song, le tire-larmes de fin d'année d'Apple Tv+.

C'est toujours un peu compliqué les histoires de clonage en famille. Souvent, deux parents aimeraient récupérer leur gosse tué alors qu'il jouait à la marelle sur une autoroute à huit voies. Du coup, désespérés, les parents décident d'accepter de le faire cloner par un généticien aussi fiable qu'un vendeur de Ray-Ban à un congrès d'aveugles. Surprise, l'enfant est complètement détraqué et cherche à charcuter ses tuteurs légaux à coup de tondeuse à gazon. 

Évidemment, tous les films mêlant clonage et liens familiaux ne ressemblent pas tous à Godsend, expérience interdite. En février 2021, on avait eu le droit au joli Archive (qu'on recommande chaudement) où on suivait l'histoire d'un scientifique cherchant à retrouver sa femme décédée à travers une intelligence artificielle à forme humaine. Swan Song, futur film des fêtes de fin d'année d'Apple TV+ semble suivre un peu cette voie, mais se sert de la SF pour mieux bifurquer vers l'émotion pure. C'est en tout cas l'impression générale qui se dégage de sa bande-annonce.

 

 

Cameron, mari et père aimant, se voit diagnostiquer une maladie mortelle. Une proposition lui est alors faite : se faire remplacer par une copie carbone de lui-même, un clone. Une entreprise plus déchirante et moins facile que prévu... Sortez les décorations de Noël et les mouchoirs à l'effigie de Rudolph, Swan Song est clairement conçu pour vous essorer les glandes lacrymales. 

Le film va visiblement jouer sur la corde sensible avec la frénésie d'un violoncelliste cocaïné, mais sans s'enfoncer dans le pathos le plus tachant. Servie par la photo épurée de Masanobu Takayanagi (The Grey, pratiquement toute la filmo de Scott Cooper), Swan Song cherche visiblement à coller au plus près l'humanité de ses personnages, dépassés par des questionnements trop vastes pour eux, loin de grands sentiments artificiellement gonflés. Une sincérité qui dépendra évidemment de Mahershala Ali, à qui on a envie de donner un Oscar dès qu'il cligne des yeux.

 

Photo Mahershala Ali, Naomie HarrisShriek et Blade, sacré couple

 

Évidemment, ce serait injuste de négliger le parterre d'interprètes qualitatifs de Swan Song entre Naomie Harris, Glenn Close, Akwafina et même Adam Beach qui fait un retour en catimini (on le retrouvera également prochainement dans The Power of the Dog sur Netflix). Le film est réalisé par Benjamin Cleary, dont c'est le premier long-métrage après son court-métrage Stutterer, lauréat de l'Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 2016. Une garantie supplémentaire que vous allez pleurer toutes les larmes de votre corps dès le 17 décembre 2021 sur Apple TV+.

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commentaires
Flo
05/11/2021 à 17:15

Les robots, méfions nous des robots aussi !

Kyle Reese
05/11/2021 à 10:15

Sympa cette BA. De très bon acteur après on verra bien. Pourvu que ce genre de truc n'arrive jamais. De toute façon l'humanité aura un problème bien plus grave à régler d'ici la fin du siècle pour sa survis et éviter que nos sociétés s'effondrent: l’énergie et le climat, tout le reste deviendra secondaire.

Numberz
05/11/2021 à 08:28

Je peux dire que je suis fan de A l'aube du 6e jour?

Voilà, je sors.