Après Get Out, Us promet un cauchemar halluciné dans sa première bande-annonce sanglante

Geoffrey Crété | 25 décembre 2018 - MAJ : 26/12/2018 11:16
Geoffrey Crété | 25 décembre 2018 - MAJ : 26/12/2018 11:16

Jordan Peele revient avec Us, un film d'horreur avec Lupita Nyong'o, Winston Duke, Yahya Abdul-Mateen II et Elisabeth Moss.

Malheur ordinaire des petits films propulsés vers les cimes du succès et des honneurs : succès-surprise de 2017 qui a été porté jusqu'aux Oscars, Get Out a logiquement été largement remis en question par bien des spectateurs, intrigués puis déçus par ce phénomène. Cette excellente histoire à la Twilight Zone a dans tous les cas permis à Jordan Peele d'émerger.

Le réalisateur et scénariste n'a donc pas tardé à repartir dans un cauchemar, qui porte le mystérieux titre Us. Difficile de résister à la tentation de regarder la première bande-annonce, qui donne bien des éléments sur l'intrigue, laquelle voit Lupita Nyong'o et sa famille sombrer dans un cauchemar inattendu.

 

 

Us sera donc une nouvelle variation sur le thème des Profanateurs de sépulture, avec une étrange histoire de doubles qui viennent s'attaquer aux modèles originaux. Nul doute que cette horreur permettra encore une fois à Jordan Peele de livrer un discours corrosif et malin sur la société et l'âme humaine, comme en témoignent déjà divers éléments présents dans la bande-annonce.

Le motif du double a beau avoir été traité un paquet de fois, d'Enemy au très bon et trop peu connu The Broken, voir Jordan Peele s'y frotter avec ce casting et cet angle, a de quoi définitivement faire de ce Us l'un des projets les plus alléchants de 2019.

En salles le 20 mars 2019. Hâte hâte hâte.

 

 

Affiche US

 

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commentaires
Geoffrey Crété - Rédaction
26/12/2018 à 13:36

@Number6

Justement, ce n'était pas une comparaison du traitement, puisqu'on ne va pas juger le sujet réel de Us après une bande-annonce. C'était simplement une rapide contextualisation du motif, avec divers traitements (puisque The Broken, Body Snatchers et Enemy sont trois variations très différentes, on en a conscience). Pour dire en quoi cette idée du double est un riche terrain pour l'imaginaire.
Allez, bonnes fêtes également ;)

Number6
26/12/2018 à 13:11

@ Geoffrey

Oui, c'est moi qui est parlé de remplacement parce que cela me semblait plus approprié que le double. Je comprends ce que vous voulez dire, c'est juste que je ne trouve pas la comparaison judicieuse. Je ne vous embête plus, c'est juste une question de point de vue je suppose. Et effectivement, bien avant us et les films sus mentionnées dans votre article, il y en a eu beaucoup. Par contre parler de Twilight zone, ça a du sens. Je suis entrain de finir les rod sterling avec ma femme, et cette série est un pur régalé. Un film superbe aussi que je conseille sur le remplacement, la dualité, le bien vs le mal, c'est la beauté du diable avec Gérard Philippe et Michel Simon. Un ptain de chef d'œuvre. Bonne journée à vous et joyeux Noël à la redac et à vos doubles :)

Geoffrey Crété - Rédaction
26/12/2018 à 12:41

@Number6

C'est vraiment pas plus compliqué que : le motif du double. C'est ce qui est écrit (et pas "le remplacement"). Le motif, l'image même des doubles, et pas son utilisation, son sens. Un motif utilisé dans pas mal de films avant Us. Parmi lesquels Body Snatchers, Enemy ou The Broken. Ce n'était pas une comparaison fondamentale et une analyse thématique, simplement quelques titres - qui exploitent ce motif de différentes manières, clairement.

Number6
26/12/2018 à 12:17

@ Geoffrey.

J'entends bien. Mais je trouvais juste le rapprochement entre un film fantastique d'horreur et un film psychologique pas adapté. Il n'est nullement question de remplacements dans Enemy et l'utilisation du fantastique sert le propos du film. Dans body snatchers on est dans le fantastique pur avec des remplaçants palpables, organiques. Si le spectateur voit deux Gyllenhaal dans Enemy, c'est vraiment pour appuyer le propos, être à la place de...mais nullement il n'y a de double.

J'entends le rapprochement que vous tentez, mais ne le comprends pas. Où j'ai trop abusé à Noël. Ou mon double.

Geoffrey Crété - Rédaction
26/12/2018 à 11:05

@number6

Le lien est donc bien l'utilisation de la figure du double au cinéma.
Dans Les profanateurs, il s'agit de remplacement.

Number6
26/12/2018 à 10:40

Je vois pas forcément le rapport entre enemy et l'invasion des profanateurs de sépultures ou ce film. A part la question du double. Mais dans enemy, c'était une introspection, la on est clairement dans le remplacement.

MassLunar
26/12/2018 à 10:30

Tout simplement hâte !!! Mais comme ça a l'air trop bon !!! Allez dans la liste des films à voir au ciné direct ... par contre, un petit peu dommage, la bande annonce en montre un peu trop, beaucoup, passionnément...

Thierry
25/12/2018 à 23:51

À propos de Get Out, et comme pour toute oeuvre puissante et inspirée, il est possible de suivre plusieurs niveaux de lecture : celle de la question de l'esclavage est évidente et au premier plan, mais on pourra aussi et en complément suivre la piste du "Mind Control", MK Ultra, parmi bien d'autres niveaux de lecture, ce qui apporte au film un très grand et passionnant impact émotionnel, et en fait un objet de cinéma en tous points remarquable, formellement et sur le fonds. :))

MystereK
25/12/2018 à 21:58

Cher Steve, apparemment vous n'avez pas compris le sujet du film .... Bien sur que les tous méchants sont blanc...c'est pas gratuit, mais peut-être refusez-vous tout simplement d'y voir la raison de ce fait, et rien que cela donne sa raison d'exister à ce film.

Gordon F.
25/12/2018 à 17:34

Le pauvre Steve qui répète ça à chaque news sur ce film. Tout en se plaignant du politiquement correct et du fameux "on peut plus rien dire". Paradoxe.

Avec ce genre de perspective... manichéenne justement, sur le cinéma de genre et le côté "conte" de ces histoires, dont la construction au premier abord simple remonte à bien longtemps dans la tradition des fables, on pourrait accuser Les Contes de la crypte ou Twilight Zone d'être raciste-sexiste-etc.
Et je ne vais même pas citer les films où on pourrait alors dire que "les noirs sont tous méchants", autrement plus nombreux que Get Out (qui, pour rappel, existe en réaction à pas mal de choses... un peu de perspective culturelle et historique c'est intéressant il me semble).

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