Star Trek Into darkness : Rencontre virtuelle avec les acteurs

Damien Virgitti | 15 décembre 2012
Damien Virgitti | 15 décembre 2012
J.J. AbramsChris PineZachary Quinto et Benedict Cumberbatch. Tout le casting principal de Star Trek: Into darkness était là ce mardi 11 décembre à Paris. Sauf que la seule chose qu'on avait en commun était la bouteille d'eau. Et pour cause, le quatuor était derrière un écran et n'avait même pas la chance de nous voir (une sacré perte) contrairement à nous. Bienvenue dans le journalisme made in 21st century et le charme (tout relatif) de ses rencontres virtuelles. Mais sans doute assistons nous là, sans le savoir, aux débuts de la téléportation tant promise par Star Trek.
 
Toute l’équipe du blockbuster de 2013 qui fait monter tranquillement son petit buzz participait donc à cette table ronde tendance à laquelle était conviée l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et la France (que ce coquin de J.J. n’a pas manqué de saluer avec le "Bonjour" qui s'imposait). Les quatre protagonistes se sont alors livrés à leur exercice favori : tenter d’en dire plus sur le film tout en entretenant savamment le mystère jusqu’à la sortie.
 
 
 
A commencer par le rôle si énigmatique de Benedict Cumberbatch. Alors, festival de Khan ou pas ? La Paramount a beau l’avoir désigné en tant que John Harrison sur une des dernières photos du film, les observateurs croient encore en la théorie du pseudo. Sans totalement confirmer, l’acteur anglais n’a fait que décrire ce que l’on savait déjà : « Mon personnage est un terroriste aux intentions plus complexes que d’habitude et c'est ça qui le rendait intéressant à la lecture du scénario. C’est pour ça que j’ai accepté de jouer ce rôle, qui plus est dans un film de cette ampleur ».
 
J.J. Abrams a alors confié que c’est son scénariste Damon Lindelof qui lui a suggéré de jeter un œil à la brillantissime série Sherlock pour faire connaissance avec l’acteur : « A la vue de l’interprétation du personnage dans la série, on sentait soudain que cet homme pouvait tout faire et tout incarner avec une sorte de force tranquille qui l’habitait. Et Benedict l’a depuis confirmé tous les jours sur le plateau ».
 
 

En parallèle du nouvel ingrédient majeur de cette suite, J.J. Abrams a bien conscience qu’il se devait de faire grimper les enjeux pour cette séquelle, la 3D étant le procédé le plus en vogue pour rendre la plupart des scènes plus spectaculaires : « Je n’étais pas fan du procédé » a confié le réalisateur « mais son apport permet de repenser certaines scènes de façon considérable, tout comme l’Imax que nous avons utilisé sur deux scènes dont celle du volcan. Définir la Terre comme lieu principal de l’action permettait d'en renforcer son impact ». Un détail important et une nouveauté majeure dans la saga qui n’aura pas échappé à bon nombre de critiques et de spectateurs au vu des premières images. Le réalisateur s’en explique : « Lorsque j’ai commencé à imaginer les premiers plans du film dans cette ville du futur pour introduire la menace de cet opus, je me suis aperçu que je voulais tirer partie de ce décor. C'est pour ça que nous avons décidé d'en montrer plus de la Terre de ce siècle ».
 
 

Qui dit action décuplée, dit forcément film plus physique pour les acteurs. Une impression confirmée par l’ensemble du casting, de Chris Pine à Zachary Quinto. Ce dernier en a d'ailleurs profité pour rappeler sa future fameuse scène du volcan et Benedict Cumberbatch a lancé quelques allusions qui ont déclenché l’hilarité sur le plateau pendant au moins 5 bonnes minutes (sur 15 minutes d’interview !!! sic).

Un moyen comme un autre de remplir leur mission, car au moment de rendre l’antenne, nous n’avions alors qu'une hâte : revoir au plus vite ce casting bien secoué. Décollage toujours prévu le 12 juin 2013. Jusqu'à la prochaine "téléportation".
 
Fin de la transmission.
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