Nos films favoris de Leonardo DiCaprio

Jean-Noël Nicolau | 22 février 2010
Jean-Noël Nicolau | 22 février 2010

Il est à l'affiche de Shutter Island de son réalisateur fétiche Martin Scorsese. Leonardo DiCaprio y fait une nouvelle fois preuve de son talent d'acteur et nous donne l'occasion de revenir sur sa carrière. La rédaction d'Ecran Large a sélectionné ses films favoris du comédien et vous propose d'en faire de même dans notre forum.

 

Stéphane Argentin

Les Noces rebelles de Sam Mendes

DiCaprio tour à tour charmeur, autoritaire, colérique, déprimé... Enfin un rôle qui dévoile toute l'étendue des talents de l'acteur que l'académie des Oscars se refuse toujours à lui reconnaître (3 nominations, 0 statuettes).

 

 

Julien Foussereau

Aviator de Martin Scorsese

Même si DiCaprio se révèle beaucoup plus beau que ne l'était réellement Howard Hugues, l'acteur réemploie le talent à jongler entre les âges qu'il avait développé dans Arrête-moi si tu peux. Le personnage de névrosé paranoïaque et arrogant de Hugues le conduit logiquement à expliciter davantage cette folie de vouloir rester toujours plus jeune, toujours plus haut. DiCaprio est la faille béante, nerveuse et dérangée d'Aviator, un parfait contrepoids à la mise en scène classique et studieuse de Scorsese.

 

 

Sandy Gillet

Les Noces rebelles de Sam Mendes

Une performance comme on dit dans le jargon. En fait l'une des rares fois où l'acteur et l'homme se sont mis véritablement en danger afin de ne pas rendre une énième copie sur jouée ou manichéenne... L'effet Winslet sans doute, plus certainement un personnage au diapason de ses obsessions du moment entre volonté de césure d'une image de soi bien trop lisse et appétence vers une carrière atypique... Tout le paradoxe d'un acteur qui a déjà marqué de son empreinte le medium.

 

 

Vincent Julé

Roméo + Juliette de Baz Luhrman

Le film qui l'a révélé. Gueule d'ange, esprit rebelle, chemise hawaïenne... il n'en faut pas plus pour l'imposer comme l'icône de toute une nouvelle génération de jeunes filles (et de quelques gars). Le plus étrange est que si, même après les années, les films et les prestations, il a prouvé qu'il pouvait être pris (très) au sérieux dans des rôles adultes, il y a quelque chose en lui, sur son visage, qui en fait un éternel adolescent. Et de Titanic aux Noces rebelles, c'est un peu l'histoire de ce Roméo des temps modernes qu'il raconte.

 

Thomas Messias

Shutter island de Martin Scorsese

Longtemps, Leonardo di Caprio a tenté de nous faire croire qu'il était un adulte, et ce malgré sa tête d'éternel gamin. Moustaches, chapeaux, airs méchants : rien n'y faisait, Leo était toujours le gamin de Gilbert Grape. Il a fallu plusieurs essais de la part de Martin Scorsese pour parvenir enfin à le rendre pleinement crédible en adulte : dans Shutter island, sans tambour ni trompette, il étincelle dans le rôle d'un type qui aimerait se persuader qu'il est un grand flic, solide et indépendant. Un personnage à son image.

 

 

Jean-Noël Nicolau

Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg

Dans la peau d'un gamin qui grandit trop vite, DiCaprio est parfait. Le rôle de sa vie, d'une certaine manière, celui d'un excellent comédien, qui s'éparpille faute d'être bien dirigé. Cadré à la fois par Steven Spielberg et par le vieux briscard génial qu'est Tom Hanks, Leonardo n'a jamais été aussi bon que dans ce superbe (et mésestimé) petit classique. Et accessoirement l'un des plus beaux génériques de l'histoire du cinéma.

 

 

Laurent Pécha

Titanic de James Cameron


Il le dit lui même, mieux, il le hurle : " I'm the king of the world". Alors si Titanic doit avant tout beaucoup à la perfection de son récit et à la mise en scène magistrale de James Cameron, le film n'aurait peut être été que l'histoire d'un bateau qui coule sans l'incroyable osmose entre Kate et Leo. Dès les premiers instants (la partie de poker suivi de la course effrénée vers le bateau) jusqu'à sa disparition dans l'eau gelée de l'Atlantique, Di Caprio donne tout ce qu'il a dans un mélange d'insouciance et de professionnalisme qu'il n'a jamais vraiment retrouvé par la suite (mis à part dans l'incompris Blood Diamond).

 

Didier Verdurand

Rimbaud Verlaine de Agnieszka Holland

Parce que je "joue" avec lui, pardi !! (en bas tout à droite)

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